L’aérodynamique et l’origine des trainées parasites Ewald HUNSINGER – Michaël OFFERLIN.
Introduction
Dans le cadre d’une phénoménologie de l’aérodynamique, spécifiquement développée pour remettre ainsi à sa vraie place une science essentiellement expérimentale, nous avons été amenés à examiner dans le premier volet de cette étude, les effets que pouvait avoir sur les écoulements, le phénomène de la viscosité des fluides en général et de l’air en particulier. Nous avons ainsi décrit les expériences qui avaient été imaginées pour mettre en évidence non seulement le phénomène visqueux, mais encore les efforts tangentiels qui en résultaient et surtout le phénomène de la couche limite dont tant de monde parle alors même que le flou dans lequel il est laissé est à l’origine de tant d’incompréhensions.
Nous avons également vu que des variations importantes du coefficient de frottement dépendaient de la qualité (laminaire ou turbulente) de cette couche limite et que la transition laminaire/turbulente se faisait à un Nombre de Reynolds Critique de 500 000 environ, nombre qui était constant, du moins dans le cas de la plaque plane et en l’absence évidemment de toute perturbation.
Avant d’examiner ce qui se passe lorsque l’on « gonfle » cette plaque plane pour la transformer en « profil », il convient encore de remarquer tout le parti qu’il y a à tirer de ces plaques planes du fait même qu’elles permettent d’isoler les effets et d’obtenir par conséquent des phénomènes purs, plus facilement quantifiables.
En savoir plus:
– Améliorer l’aérodynamisme d’une voiture
– Discussion générale sur l’aérodynamique