Les cours du pétrole jouent toujours au yoyo. Tout est sujet à inquiétude. Soit le baril a trop baissé, soit c’est la grève des raffineries de Total, ou l’intention que l’on prête à l’OPEP de fermer un peu ses robinets… que l’on anticipe !
Le pétrole est un produit sensible, pour une filière organisée et des clients qui n’envisagent pas de se passer d’énergie. La moitié de la consommation mondiale d’énergie est engloutie par 15% de la population de la planète.
Les choses vont bouger très vite. La boulimie chinoise concerne non seulement l’énergie mais aussi toutes les matières premières. ( note d’econologie : évidement, le reste du monde, les USA en tête, n’est pas ni boulimique ni dangereusement dépendant du pétrole…) Et depuis quelques mois, le monde se réveille, observe et s’inquiète. La pénurie est-elle en vue ? Durable ? Pour favoriser les spéculations ?
Face aux craintes de manquer et aux risques de tensions, voire de conflits que cela risque d’engendrer, on re-ouvre le chantier des énergies renouvelables dont le double objectif est de garder son indépendance énergétique et de protéger l’environnement.
MATIERES PREMIERES, FAUSSE ALERTE OU VRAIE PENURIE ?, 1131ème dossier de Rue des Entrepreneurs, samedi 21 mai 2005, de Didier Adès et Dominique Dambert.
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