Des scientifiques du Massachusetts ont révélé avoir détecté dans l’atmosphère urbain américain des particules métalliques toxiques issues des pots catalytiques automobiles.
Cette enquête a été conduite par des scientifiques suédois en collaboration avec des chercheurs du très sérieux Massachusetts Institute of Technology et du non moins respectable Woods Hole Oceanographic Institution.
Ces scientifiques ont découvert de fortes concentrations de platine, de palladium, de rhodium et d’osmium dans l’air de la zone urbaine de Boston. Bien que ces particules ne soient pas encore considérées comme dangereuses pour la santé, des indices suggèrent qu’elles pourraient devenir un danger potentiel si les ventes de voitures à travers le monde passent selon les estimations de 50 millions en 2000 à plus de 140 millions en 2050.
Trouver des solutions afin de « stabiliser » ces particules à l’intérieur des catalyseurs devrait être une priorité pour limiter leur impact potentiel, selon Sebastien Rauch, de la Chalmers University of Technology de Goteborg, en Suède. D’autres scientifiques ont aussi détecté des concentrations élevées de ces éléments en Europe, au Japon, en Australie, au Ghana, en Chine et au Groenland.
Rappelons quand même que les pots catalytiques sont censés réduire les émissions de monoxyde de carbone et autres polluants.
Cette étude devrait paraître dans le prochain numéro du journal Environmental Science and Technology.
Source : United Press International