Extrait de l’article: Choisir un vélo pour la Ville
Vélo de course.
Le vélo de course (ou assimilé) a plusieurs avantages. Son poids est souvent très réduit, proche des 10 kilos et ce sera toujours autant d’énergie qu’il n’y aura pas à dépenser pour le mettre en mouvement. Par ailleurs, on trouve ce type de vélo un peu partout, dans divers brocantes et autres trocs. Autant dire que les prix sont très bas (à partir de 15 €) car l’offre est volumineuse. Ces vélos peuvent être anciens (à partir de 1975) ce qui abaisse encore le prix de ces « vieilles brêles ». Ces vélos sont faciles à entretenir car il reste énormément de pièces détachées et de vélos donneurs d’organes. On peut encore se procurer des pièces de ce type en dehors du réseau des vélocistes habituels, dans les grandes surfaces par exemple. Les vélos de course sont au minimum muni de 2 plateaux à l’avant et de 6 pignons à l’arrière. Cela laisse un choix de vitesses suffisant pour évoluer dans toutes les conditions urbaines.
Il est toutefois souhaitable de connaître un peu la mécanique vélo pour acquérir ce type de machine. L’achat se fait majoritairement d’occasion et il est préférable d’avoir quelques rudiments pour ne pas acquérir n’importe quoi. La rusticité de l’ensemble oblige parfois à mettre les mains dans le cambouis pour effectuer quelques réglages. Les garde boues sont absent sur la plupart des modèles et les projections d’eau sont donc le lot quotidien dès les premières gouttes. Il faudra investir dans des pièces adaptables pour se protéger (10€ environ).
Pour les dimensions, choisissez des roues de 700 (c’est le diamètre) plutôt que 650 et des pneus de 23 ou 25 de large. Au-delà de cette largeur vous serez dans la gamme des pneus des randonneuses.
La tenue de route et le confort sont les inconvénients majeurs de ce type de vélo. Les pneus étroits souvent associé à des mâchoires de freins de conception ancienne (dites monopivot) ne permettent pas de passer les virages et de remonter les files de voitures ‘au petit bonheur’. La prudence est de rigueur. Ses pneus de petites sections renferment peu d’air et cela ne permet donc pas d’amortir facilement les chocs de la route. On a vite fait de perdre un peu la trajectoire suite à un excès d’optimisme.
En définitive la vélo de course est l’engin des « sans le sous », bricoleur dans l’âme et qui savent anticipé la conduite urbaine. Pour ne pas arriver épuisé ou trempé de transpiration c’est le meilleur. Ceux qui ont beaucoup de kilomètres à parcourir y trouveront leur compte.
Le vélo de course est excellent pour la ville quand on est pressé, agile et qu’on n’est pas regardant au niveau du confort. Notez ici le U (antivol) fixé sur le cadre pour être toujours à portée de main sans gêner la conduite toutefois.