Lors d’une récente réunion du conseil de l’Arctique, il a été constaté
que, en relation avec une augmentation sensible des températures
hivernales (près de 4ºC pour l’Alaska, l’Ouest du Canada et l’Est de
la Russie), le dégel de l’Arctique se révèle très prononcé. Il est ainsi
maintenant craint par les scientifiques que la poursuite du phénomène
n’entraîne la rupture des oléoducs dans la zone Arctique. Selon le
rapport des scientifiques (http://www.acia.uaf.edu/), la perte de
surface de la zone gelée serait de un million de kilomètres carrés
depuis 1974, soit 15 à 20% de la surface concernée ou la superficie
du Texas et de l’Arizona combinés. Si la tendance venait à perdurer
dans les prochaines années la calotte glaciaire pourrait disparaître
avant la fin de ce siècle. Réagissant à ce rapport des scientifiques, le
sénateur John McCain s’est déclaré terriblement déçu de la position
de la Maison Blanche relativement à la question du changement
climatique et par son inaction malgré l’accumulation des données
scientifiques. Il a en conséquence organisé une audition du Sénat
sur cette question le 16 novembre, en tant que président de la
commission du commerce, de la science et des transports. Ce sera
la dernière audition de ce type qu’il convoquera, étant appelé à
laisser la place au sénateur Ted Stevens de l’Alaska.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A35441-2004Nov8.html