Deux ans après le lancement de la campagne sur les économies d’énergie « faisons vite, çà chauffe », les Français déclarent avoir changé leurs comportements quotidiens. Gageons que les actes soient à la hauteur des mots.
En raison de leurs consommations d’énergie pour le logement et le transport, les ménages sont directement responsables de près de la moitié des émissions de CO2 globales en France. C’est pourquoi l’ADEME a lancé, en mai 2004, la campagne de mobilisation nationale « Economies d’énergie, faisons vite, ça chauffe ! » sur les économies d’énergie et le réchauffement climatique à la demande du gouvernement et avec les ministères de l’Industrie (MINEFI) et de l’Ecologie et du Développement Durable (MEDD).
Alors que la première année de la campagne était consacrée à la sensibilisation sur l’effet de serre, son origine, ses conséquences et son lien avec la consommation d’énergie et les gestes quotidiens, l’année 2005 incitait les Français à passer à l’acte. Appuyés par un contexte favorable avec la flambée des prix des énergies fossiles et des évènements climatiques extrêmes, deux leviers majeurs ont permis de mobiliser les Français autour des économies d’énergie : la poursuite de la campagne d’information dans les média et le crédit d’impôt renforcé début 2005 pour les équipements les plus performants en énergie. Deux ans après le début de la campagne, le bilan est jugé satisfaisant même s’il reste difficile à chiffrer en termes de quantité d’énergie et de réduction d’émission de gaz à effet de serre.