Le mouvement des Gilets Jaunes a déjà fait gagner 600 Millions € en frais bancaires aux Français pour 2019! Explications…
Sans le mouvement des Gilets Jaunes, en 2019, les banques françaises avaient prévu d’augmenter les frais bancaires et de prélever en plus, la somme astronomique de 500 à 600 millions € de frais bancaires sur les comptes des français les plus précaires, c’est à dire en difficultés bancaires. Cette somme vient d’être dévoilée par la Banque de France.
En effet, sur les conseils « avisés » du Président Emmanuel Macron, les patrons des banques françaises ont décidé, cette semaine, de geler l’augmentation des frais bancaires et de plafonner les frais exceptionnels (dit frais d’incidents) à 25€/mois pour 2019. La somme totale correspondante a été estimée entre 500 et 600 millions et il y a 3,6 millions de personnes en difficulté bancaires en France. Ramenée à chaque personne en difficulté, cette somme représente donc un « cadeau bancaire » par personne et par an de plus de 150€…
Ceci peut sonner comme une avancée pour les français les plus précaires grâce au mouvement des Gilets jaunes. Mais il trahit aussi un matraquage des Français en frais bancaires. La somme calculée ci-dessus par la Banque de France ne concernant QUE la mesure de plafonnement et le gel des frais bancaires! En outre, Les frais bancaires plafonnés à 25€/mois représentent tout de même encore un plafond de 12*25€ = 300€/an…Somme loin d’être négligeable dans le contexte économique actuel de beaucoup de français.
Les frais bancaires sont un système assez injuste qui écrase encore un peu plus des personnes déjà en difficultés financières, une réforme profonde du système bancaire serait à voir! L’emploi du verbe « Rendre » de l’article ci-dessous est tout tout à fait opportun:
Ce qui reviendra, selon la Banque de France, à rendre aux ménages 500 à 600 millions d’euros de pouvoir d’achat.
Hors de France, en Belgique par exemple, la plupart des comptes bancaires de particuliers ne peuvent pas passer en négatif donc pas d’agios possibles ni de mauvaises surprises. Pourquoi ne pas rendre ceci possible en France systématiquement ou sur demande du client?
On notera aussi, entre autre privilèges, l’absence de TVA sur la plupart des frais bancaires: les banques ne devraient-elles pas collecter et payer leur part de TVA sur la plus-value comme les autres sociétés? Ah bien sur, il est vrai que les frais bancaires (d’agios par exemple) ne sont pas tous soumis à facturation au sens strict du terme: ils sont simplement prélevé sur les comptes. Au nom de quoi ce privilège bancaire est-il encore acceptable dans le contexte économique difficile qui a fait naitre le mouvement des Gilets Jaunes?
Vous trouverez ci-dessous la source des faits analysés dans cet article.
Gilets Jaunes : banques et grands groupes répondent à l’appel au secours d’Emmanuel Macron
Pour répondre au besoin de pouvoir d’achat des gilets jaunes, le Président de la République a demandé aux banques et aux entreprises françaises de faire un effort. Les plus grands groupes tricolores se sont en particulier emparés de la possibilité de verser à leurs salariés une prime de fin d’année sans impôt. En revanche, cette mesure ne touchera pas les petites sociétés.
À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation des gilets jaunes, dit Acte V, le Président de la République, Emmanuel Macron, espère que le renfort qu’il a reçu de la part des banques et des grands groupes tricolores va pousser une partie des mécontents à renoncer à la désormais traditionnelle manifestation du samedi.
Lundi 10 décembre dernier, lors d’un discours à la nation, Emmanuel macron a annoncé des mesures sociales en matière de Smic, de CSG et d’heures supplémentaires. À cette occasion, il a aussi annoncé qu’il recevrait à l’Élysée les banques et les grandes entreprises, afin de solliciter leur contribution. Chose faite dès les 11 et 12 décembre.
Les patrons des grandes banques françaises ont accepté de geler leurs frais bancaires pour 2019 et de plafonner les frais d’incidents bancaires à 25 euros mensuels pour les 3,6 millions de personnes « les plus fragiles ». Ce qui reviendra, selon la Banque de France, à rendre aux ménages 500 à 600 millions d’euros de pouvoir d’achat.
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