Les gouvernements et les entreprises mondiales doivent agir sans délai pour réduire les risques liés au changement climatique qui devraient faire l’objet d’un débat plus important aux États-Unis, a estimé vendredi Peter Levene, président du groupe d’assurance britannique Lloyd’s.
Il a également mis en garde contre la répétition de cyclones comme Katrina, qui avait dévasté la côte sud-est des États-Unis en 2005, mais qui cette fois-ci frapperaient la côte Atlantique, où se trouvent des villes comme New York, Boston et Washington.
«Le secteur de l’assurance aujourd’hui est confronté au risque d’une méga-catastrophe de 100 milliards de dollars, deux fois plus grave que Katrina», a affirmé M. Levene lors d’une conférence de presse à Washington.
Il a reconnu avoir été lui-même sceptique dans le passé sur la réalité des changements climatiques. «Nous ne pouvons nous permettre de réfuter les risques de catastrophes. Alors, deux ans après Katrina et un an avant l’élection présidentielle américaine, où est le débat national sur ce thème?», s’est-il interrogé vendredi.
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