Les chercheurs canadiens participent a un consortium internationial appele
« le code barre de la vie », dont le but est de rassembler de l’information
genetique dans une banque de donnee globale, qui distinguerait les plantes
des animaux. Ce projet s’appuie sur une nouvelle technique qui permet
d’analyser des echantillons de tissus de quelques millimetres et en deduire
les paires de bases d’ADN, uniques a chaque espece.
Les premiers resultats prometteurs ont ete obtenus par un professeur de
l’Universite de Guelph, Paul Hebert. Lors d’une etude menee sur des specimen
du Royal Ontario Museum, il a decouvert les codes barres de quatre nouvelles
especes, les specimen observes ayant ete jusqu’alors maladroitement associes
a d’autres especes.
Les codes barres d’ADN sont consideres comme etant beaucoup plus efficaces
que les cles morphologiques, utilisees jusqu’alors pour identifier des
especes. Toutefois, a ce stade le probleme majeur souleve par les codes
barres reste le cout. En effet, dans le cadre d’une analyse traditionnelle
le cout par specimen est de $2, tandis qu’en utilisant les codes barres
d’ADN la meme analyse s’eleverait a 5$ environ.
Cependant devant l’etendue des nouvelles etudes que pourrait engendrer cette
methode, les chercheurs restent confiants et pensent que le marche de
l’offre et de la demande fera rapidement baisser les prix. En effet, il est
deja possible de comparer les code barres d’ADN entre eux, et determiner
quel est le pourcentage de difference genetique entre deux especes. Par
ailleurs, a terme, les scientifiques pensent utiliser cette banque de
donnees pour limiter la propagation de maladies emergentes et lutter plus
efficacement contre le bioterrorisme.
Sources : Biotech Ontarion, http://www.biotechontario.com/
Redacteur : Elodie Pinot OTTAWA, sciefran@ambafrance-ca.org