Même si les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU condamnent la déclaration de l’Iran d’avoir enrichi l’uranium, ils ne sont pas encore arrivés à un accord sur l’approche à adopter envers la République islamique.
Les cinq membres permanents Conseil (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l’Allemagne ont décidé de discuter de la question, le 18 avril, à Moscou, dans le cadre d’une réunion qui était déjà prévue.
Les États-Unis, par la voix de la secrétaire d’État, Condoleezza Rice, estiment qu’il est temps pour le Conseil de sécurité de prendre des « mesures fortes » à l’encontre de l’Iran. De son côté, le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, a estimé que les sanctions étaient « certainement une option envisageable ».