Le permafrost du grand Nord fond à vitesse impressionnante et risque de libérer une partie des gaz à effet de serre emprisonnés dessous.
Nous risquons l’emballement thermique de la planète. Il y a urgence.
J’ai découvert ce phénomène en Décembre 2004 dans un rapport de recherche relaté dans la revue les dossiers de la recherche, (numéro trimestriel de Novembre 2004-Janvier 2005 page 58 à 61). Ce phénomène m’a été confirmé aujourd’hui même par Corinne Lepage qui a assisté à un colloque sur le sujet.
Dans cet article, vous avez tous les éléments pour vous documenter avec précision. J’ai sollicité le président de l’association uspermafrost, Vladimir Romanovsky, pour avoir un suivi d’actualité sur le sujet et une correspondance permanente.
Dans cet article, il est effectivement expliqué que le permafrost (sol gelé sous lequel il y a de la végétation en décomposition générant du méthane (puissant gaz à effet de serre et beaucoup plus puissant que le CO2) et stockant 400 milliards de tonnes de GES ne demandant qu’à être émis)) fond à une vitesse étonnant tous les observateurs au nord canadien, en Suède, en Sibérie, etc…C’est la vitesse du phénomène qui étonne. Le dégel du permafrost est 3 fois plus rapide qu’il y a quarante ans. La vitesse du dégel continue d’augmenter (il y a donc accélération du phénomène).
Le permafrost (tout sol gelé pendant plus de deux ans en est), constitue le quart des terres émergées de l’hémisphère Nord. On constate des affaissements de bâtiments, des oléoducs cassés et d’autres infrastructures endommagées en Alaska et en Sibérie. On est dans des effets d’emballement et de cercle vicieux dans le mauvais sens. Si cela s’accentue, on ne sait plus du tout où on va en terme de bilan radiatif de la terre et donc de la température. Je vais prendre contact avec ces chercheurs pour suivre. Il y a déjà un site internet www.uspermafrost.org
Les noms des chercheurs sont: Phil Camill, chercheur spécialiste en écologie végétale au Carleton College de Northfield, Minnesota et observateur du Nord Manitoba au Canada. Vladimir Romanovsky, géologue à l’université d’Alaska. Lawson Brigham de la US Arctic Research Commission à Fairbanks. Torben Christensen de l’université de Lund en Suède
Source : Dominique Blied