Mots clés : réchauffement, climatique, activités humaines, conséquences, températures, ecosysteme, global.
Lire la partie 1 : définition de l’effet de serre
Role de l’activité humaine dans l’effet de serre
La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d’origine naturelle. Mais certains d’entre eux sont uniquement dus à l’activité humaine ou bien voient leur concentration dans l’atmosphère augmenter en raison de cette activité. C’est le cas en particulier de l’ozone O3, du CO2 et du méthane CH4.
La preuve que l’augmentation du CO2 atmosphérique est d’origine humaine se fait par analyse isotopique
La combustion des carbones fossiles comme le charbon, la lignite, le pétrole ou le gaz naturel (méthane) rejette du CO2 en grande quantité dans l’atmosphère. Si bien que seule la moitié est recyclée par la nature, et que l’autre moitié reste dans l’atmosphère, ce qui augmente évidement l’effet de serre.
Les activités humaines dégagent donc une abondance de GES : les scientifiques qui étudient le climat pensent que l’augmentation des teneurs en gaz d’origine anthropique est à l’origine d’un réchauffement climatique.
Quelles conséquences pour la planète ?
L’effet de serre n’est pas, par essence, nocif aux écosystèmes : en effet, sans celui-ci, la température terrestre avoisinerait les -18 °C. Cependant un excès de GES pourrait s’avérer nocif.
L’augmentation de la température provoquerait d’abord une augmentation mécanique du volume d’eau de mer par dilatation et par la fonte des glaciers (et non des icebergs), qui engloutiraient une partie des terres (les îles coralliennes, comme les îles Maldives sont les premières menacées), mettrait en danger de nombreuses espèces et pourrait être à l’origine de la dégradation du premier « poumon » de la Terre : le phytoplancton (produisant 80 % de l’oxygène terrestre et absorbant une part non négligeable de dioxyde de carbone).
D’autres conséquences comme l’augmentation de la pluviométrie ou la modification des courants marins pourraient être désastreuses. Des conséquences plus ou moins difficiles à prévoir risquent de provoquer un véritable changement climatique.
Les scientifiques prévoient une augmentation de 1,5 °C à 6 °C (une telle marge d’erreur signifie en fait : on en sait rien précisément !) pour le siècle à venir en supposant que l’augmentation des rejets de GES continue au rythme actuel. Un arrêt total des rejets de carbone n’empêcherait cependant pas la température moyenne de la planète de continuer à augmenter pendant plusieurs dizaines voire centaines d’années.
En effet, les GES ne disparaissent de l’atmosphère que très lentement (Voir: Effet de serre, définition du PRG)
Controverse et débats scientifiques sur l’origine et les conséquences de l’effet de serre
Les études concernant le réchauffement de la planète et ses conséquences ont été parmi les plus fournies de l’histoire scientifique inter-disciplinaire. Toutefois, les pressions politiques et les conséquences potentielles pour le lobby industriel lié à l’exploitation des énergies fossiles, que l’adoption de quotas d’émissions carboniques menacerait dangereusement, ont favorisé l’émergence et le développement d’un contre-courant scientifique remettant en cause l’interprétation des données.
Le type de contre-expertises scientifiques apportées contre les théories alarmistes de l’origine anthropique du réchauffement climatique est sujet à caution, notamment à cause du financement de ces contre-expertises par des lobbys industriels, chapeautés par Don Pearlman (cf. Carbon Club) lors des accords signés à Kyoto.
Dans le documentaire vidéo The Greening of the Planet Earth (diffusé en 1988), la Western Fuels Association prévoit que le doublement des émissions de carbone, tel qu’il est en cours, permettrait l’augmentation des surfaces cultivables sur la planète. La Western Fuels Association a également financé le lancement de la World Climate Review, dont le contenu peut difficilement prétendre détenir l’indépendance que réclame l’objectivité scientifique.
Certains scientifiques, tout en reconnaissant les changements induits par la montée des eaux et le besoin de prendre des mesures, rejettent le catastrophisme actuel. Par exemple dans le cas des Maldives, qui sont des îles coralliennes, l’hypothèse selon laquelle les coraux seraient tout à fait capables de rehausser les îles plus rapidement que la montée des eaux est parfois avancée. Des espèces seraient alors conduites à régresser ou disparaître, tandis que d’autres apparaîtraient et se développeraient selon les principes de la sélection naturelle. L’histoire de la Terre montre en effet qu’il y a déjà eu dans le passé des périodes où il a fait bien plus chaud et d’autres périodes où il a fait bien plus froid, et qu’à chaque fois la nature a trouvé les réponses appropriées. D’autres répondent à ces mêmes arguments que ces transformations ont duré des millénaires, alors que le changement climatique envisagé se produirait sur un siècle ou deux, ce qui pourrait être trop rapide pour que la nature puisse s’adapter.
En savoir plus:
– L’extinction du Permien
– Les transports routiers et le réchauffement climatique : effet de serre.
– Transports et changements climatiques par Réseau Action Climat France et WWF.
– CITEPA : Inventaire des émissions de gaz à effet de serre en France au titre de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
– CITEPA : Inventaire des émissions de polluants atmosphériques en France – Series sectorielles et analyses étendues