Seule une poignée de collectivités a organisé des appels d’offres pour la fourniture de gaz et d’électricité, deux marchés ouverts à la concurrence depuis le 1er juillet 2004. La quasi-totalité reste en effet cliente d’EDF et de GDF, comme l’autorise la loi. Les tarifs réglementés, pratiqués par les opérateurs historiques, sont à ce jour plus intéressants que les prix de marché. Mais ils ne reflètent pas le coût réel de l’énergie et constituent une distorsion de concurrence, estime la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui plaide pour leur disparition à terme.