Le porte-parole national du « Réseau Sortir du nucléaire », Stéphane Lhomme, placé mardi matin en garde à vue à Bordeaux dans le cadre d’une enquête préliminaire de la section antiterroriste du Parquet de Paris, a été libéré en fin de soirée, a constaté un correspondant de l’AFP.
Le militant anti-nucléaire bordelais, qui avait été interpellé en début de matinée par des policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST), est sorti au bout de quatorze heures de garde à vue.
A sa sortie, Stéphane Lhomme a indiqué que les policiers avaient perquisitionné pendant plus de cinq heures son domicile, où ils ont saisi son téléphone portable et ses deux ordinateurs personnels.
Un document d’EDF classé confidentiel défense, dans lequel il est fait mention de « la vulnérabilité de la future centrale nucléaire EPR en cas de crash d’avion suicide », a également été saisi, a indiqué Stéphane Lhomme.