@ Hasardine:
par conséquent, pas de dommages notables à la bêche !!!
Pas de déductions hâtives! Les chiffres indiqués sont les valeurs maximales en TCF (techniques culturales simplifiées), mais l'objectif ultime reste le semis direct sans travail du sol (disons un simple grattage superficiel).
En jardinage, une profondeur de bêche suffit à réduire considérablement la pédoflore du sol en mettant au contact de l'air des bactéries anaérobies et, inversement, en asphyxiant des animaux vivants habituellement en surface.
L'usage de la grelinette permet un ameublissement en profondeur sans inversion des couches de terrain. Par ailleurs, au bout de quelques années, si l'on apporte suffisamment de matière organique, la dynamique du sol est telle qu'il est travaillé en permanence et ne nécessite plus aucun travail d'ameublissement.
Un autre inconvénient de ce type d'interventionnisme en matière de jardinage, c'est que l'on crée les conditions favorables à une "explosion" des adventices.
Plus on désherbe, plus on devra le faire:cry: , alors qu'avec un désherbage minimaliste il est facile d'oublier rapidement ce genre de contrainte.
Mon jardin est de type sableux, donc très "salissant", en adoptant cette ligne de conduite, plus un peu de paillage*, je n'ai plus aucun problème.
Par exemple, je n'ai pas besoin de désherber mes fraisiers, car lorsque je cueille mes fraises j'arrache (parfois) les rares pousses d'herbe. Elles résultent souvent, d'ailleurs, des remontées de terre dues aux taupes que j'ai appris à tolérer, voire plus.
*La terre à horreur (si l'on peut dire!) d'être nue, d'autre part elle a besoin d'une nourriture en surface: un paillage d'herbacé, ou mieux de ligneux réalise une excellente protection en même temps qu'un compostage de surface (sheet composting).