Arbres, forêts, et sylviculture
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Un fait simple démontre, si besoin en était, que le système racinaire contient d'amples réserves: en cas de coupe rez terre, les arbres feuillus (et certains résineux) sont capables de régénérer leur système caulinaire, parfois avec une grande vigueur: c'est le rejet de souche.
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
L'olivier en est un parfait exemple.
https://www.aeloc.fr/articles.php?lng=f ... &tconfig=0
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
La pratique du traitement en taillis simple ou, plus sophistiqué, du taillis sous futaie, illustre cette aptitude. Chez le châtaigner et encore plus le robinier, c'est spectaculaire avec, pour le second, des pousses d'environ 3 m la première année...
Le recépage (coupe au raz du collet) est aussi une pratique usuelle en sylviculture; supposons un plant de chêne rouge* qui reprend difficilement: son tronc est "tortillard", mais après 2 années médiocre, au printemps de la troisième, il émet une pousse vigoureuse. Cela ne redresse en rien la conformation antérieure du tronc, alors le forestier va recéper à l'automne suivant ce plant et l'année suivante (la quatrième si vous avez tout bien suivi ) la pousse sera droite et égale à celle des pousses antérieures cumulées. Cette attente correspond au délai d'accumulation de réserves dans le système racinaire, laquelle se manifeste par la pousse vigoureuse de l'année 3.
Plus généralement, un délai de 3 ans est nécessaire lors de transplantations qui ont un ou des facteurs négatifs.
* Expérience vécue...
Le recépage (coupe au raz du collet) est aussi une pratique usuelle en sylviculture; supposons un plant de chêne rouge* qui reprend difficilement: son tronc est "tortillard", mais après 2 années médiocre, au printemps de la troisième, il émet une pousse vigoureuse. Cela ne redresse en rien la conformation antérieure du tronc, alors le forestier va recéper à l'automne suivant ce plant et l'année suivante (la quatrième si vous avez tout bien suivi ) la pousse sera droite et égale à celle des pousses antérieures cumulées. Cette attente correspond au délai d'accumulation de réserves dans le système racinaire, laquelle se manifeste par la pousse vigoureuse de l'année 3.
Plus généralement, un délai de 3 ans est nécessaire lors de transplantations qui ont un ou des facteurs négatifs.
* Expérience vécue...
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Sylviculture dans les Landes
https://revoir.tv5monde.com/toutes-les- ... -equilibre
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Ton lien ne mène pas à la vidéo en question et je ne parviens pas à la retrouver sur le site...
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Ahmed a écrit :Ton lien ne mène pas à la vidéo en question et je ne parviens pas à la retrouver sur le site...
Je viens de ressayer, et mon lien marche.
Si vous n'y arrivez toujours pas, voici une bonne chaîne youtube pour vous consoler :
https://www.youtube.com/c/LesGrandesPlantes/videos
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Euh de la plaquette forestière d'arbres qui viennent d'être coupés doit contenir bien trop d'humidité...et impossible qu'elle sèche bien quand elle est stockée en vrac...Au contraire elle va commencer à composter...
Du coup dans les chaufferies industrielles, elle est préchauffée / séchée avant la combustion (donc perte de rendement global de l'installation) ou bien ils s'en balec et ils brulent du bois vert ?
Du coup dans les chaufferies industrielles, elle est préchauffée / séchée avant la combustion (donc perte de rendement global de l'installation) ou bien ils s'en balec et ils brulent du bois vert ?
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Christophe a écrit :Euh de la plaquette forestière d'arbres qui viennent d'être coupés doit contenir bien trop d'humidité...et impossible qu'elle sèche bien quand elle est stockée en vrac...Au contraire elle va commencer à composter...
Du coup dans les chaufferies industrielles, elle est préchauffée / séchée avant la combustion (donc perte de rendement global de l'installation) ou bien ils s'en balec et ils brulent du bois vert ?
A ma connaissance non. Le stockage en tas conduit effectivement à une montée en température, mais qui va permettre de réduire l'humidité si le tas est correctement ventilé.
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Re: Arbres, forêts, et sylviculture
Effectivement, une fois les tas stockés au sec (soit sous hangar ou bâche respirante et drainante [correctement posée, elle évacue l'eau de pluie]) ou à l'extérieur en gros volumes*, les bactéries provoquent un échauffement de l'ensemble moyennant une petite consommation de carbone. Dès que le taux d'humidité chute, ce qui est rapide, l'activité des bactéries s'arrête: elle est pas belle la vie?
Une autre solution consiste à stocker les tas de branchages en bord de route ou chemin et de les laisser ressuyer un été avant de les broyer selon nécessité à partir de l'automne...
* Le rapport entre volume et surface est tel que le volume exposé à l'eau est négligeable.
Une autre solution consiste à stocker les tas de branchages en bord de route ou chemin et de les laisser ressuyer un été avant de les broyer selon nécessité à partir de l'automne...
* Le rapport entre volume et surface est tel que le volume exposé à l'eau est négligeable.
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