pscoffoni a écrit :
Le goutte à goutte ayant tendance à laisser une grande partie de la terre sous la serre "sèche". Du coup peut-être faut-il prévoir aussi un arrosage du sol de la serre de temps en temps pour qu'il puisse y avoir une activité de décomposition minimale de la couche de foin ?
Lorsqu'il pleut dehors, tout est arrosé. En serre seule les zones à proximité des goutteurs le sont.
L'hiver j'ai pour habitude de recouvrir les zones non exploitées de la serre d'une couche de paille ou d'un engrais vert et d'arroser une à deux fois par mois histoire de conserver une certaine humidité à la terre pour que les vers de terres et autres puissent travailler...Je ne ferme les deux portes que rarement l'hiver... Je ne cultive que quelques salades, épinards, choux, blettes..
J'ai pensé à la découvrir en hiver, mais je suis un jardinier paresseux :-)
Non, là tu l'utilises mal ou le mauvais système. Sous chaque goutteur, il se forme une sorte de "bulbe" par capillarité, même si en surface, la terre reste sèche... L'eau "s'étale" sur les cotés aussi... Avec les bonnes doses, ces bulbes, sous terre toujours, se rejoignent et ne forment plus qu'une masse humide... Pour "voir", mettre un goutteur juste sur un gros pot de fleur (c'est ce que je fais pour "mesurer" les doses ; quand le pot est humide jusque sur le coté et le bas, je sais que c'est bon).
J'utilise des lignes à goutteurs intégrés tous les 33 cm.
Avec ça et une dose suffisante, tu maintient tout ton sol humide.
Il faut aussi compter, comme toujours, sur le réseau de filaments de champignons (à cultiver par des apports de BRF).
Une des questions, dont la réponse sera fortement influencée par le climat local, est de savoir s'il convient de maintenir des cultures, et donc, en effet, profiter au maxi de l'effet serre. Et renoncer à une période végétative. Donc introduire une période de repos forcé (je pensais en laissant les portes ouvertes - je ne pense pas qu'il ya ait alors une différence de température significative, sur 6 m de tunnel !).
Ou laisser un "vide sanitaire" avec une période de repos (ce que je pensais faire ; en me disant que chez nous de toute façon, en hiver, seules des espèces endurcies résistent - mâche, laitues d'hiver, poireaux... ; celles-là, serre ou pas serre, elles "passent" ; les autres, je me contenterais de gagner du temps au printemps et en automne ; c'est ce qui m'avait amené à envisager un "vide sanitaire froid" de décembre à février inclus ; tout cela n'étant encore que de la réflexion).