Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils

[chatelot16]

la dureté du sol ne fait pas que sopposer a la penetration : elle peut gener aussi l'ouverture du bec

le tube carré et bec carré est peut etre une fausse piste : le bec carré sera plus difficile a ouvrir qu'un bec conique

le poid du tube n'est pas forcement un inconvenient ... il ne faut pas trop lourd non plus , mais un poids suffisant donne de l'inertie pour se planter facilement dans le sol avec un peu d'elan

ça me donne envie de faire un proto a envoyer a celui qui voudra essayer

première chose a choisir : le diamètre ( en cm plutôt qu'en pot de yaourt )

pour le poids , ça sera avec ce que j'ai sous la main , on vera a l'usage si il faut faire plus lourd ou plus leger

quand je dit bec conique , ce n'est pas forcement un vrai cône mais 2 cylindre qui se racordent : moins pointu que le cône mais moins carré que l'outil en video

avec un bec assez court et un levier de commande long ça donne de la force : ça devrait ouvrir de la terre même un peu dure

[yurak]

Bonjour,

Je voudrais revenir sur la question du "compostage de surface" (j'ai bien compris qu'il ne s'agit pas vraiment de compost dans ce cas.)
Jusqu'à cet été je le pratiquait en mettant mes déchets verts (de cuisine entre autre) sous mon paillis. Après avoir lu ces pages et regardé les vidéos je les étends maintenant au-dessus et je me rends compte que pour une famille de 4 et un petit potager d'environ 50m2 ça fait pas mal de déchets ! Ma question est: est-ce qu'avec l'arrivée du froid, les organismes étant moins actifs, on peut continuer à épandre tout les déchets verts sans risque ? (Les soupes de l'hiver produisent pas mal d'épluchures !).
Merci pour vos conseils !

[Ahmed]

Hormis le "risque" esthétique, il n'y a pas grand' chose à redouter d'une accumulation hivernale d'épluchures et, dans ce cas, il est toujours possible de procéder comme tu le faisais avant. La nature est bien faite* et nulle part tu ne trouveras de réelle accumulation autre que momentanée, comme les feuilles après leur chute: quoique ralentie, la résorption des déchets se poursuit durant l'hiver dès que les conditions redeviennent favorables; au printemps les choses s'accélèrent, en fonction du degré de résistance des matériaux (plus ou moins cellulosiques).

*Du moins depuis qu'elle a "inventé" les micro organismes recycleurs de déchets; avant cela, les déchets organiques non recyclés et livrés à de simples transformations physiques ont donnés d'abondants dépôts de pétrole, de gaz et de charbon, lignite.

[Did67]

- sur la question de la dureté du sol, ce n'est pas explicite pour moi car mon sol est léger et sableux; de plus, un fois sous foin, au printemps c'est de la semoule (mes vers "travaillent" bien!)...

Chez moi, c'est plus variable :

- cela peut être un peu chewing-gum à la sortie d'hiver...

- j'ai aussi les parties converties dans l'année, qui restent assez béton (mais bon, mon expansionnisme devrait connaitre une fin !)

[Did67]

Bonjour,

Je voudrais revenir sur la question du "compostage de surface" (j'ai bien compris qu'il ne s'agit pas vraiment de compost dans ce cas.)
Jusqu'à cet été je le pratiquait en mettant mes déchets verts (de cuisine entre autre) sous mon paillis. Après avoir lu ces pages et regardé les vidéos je les étends maintenant au-dessus et je me rends compte que pour une famille de 4 et un petit potager d'environ 50m2 ça fait pas mal de déchets ! Ma question est: est-ce qu'avec l'arrivée du froid, les organismes étant moins actifs, on peut continuer à épandre tout les déchets verts sans risque ? (Les soupes de l'hiver produisent pas mal d'épluchures !).
Merci pour vos conseils !

Ahmed a largement répondu. Et je suis totalement d'accord.

Epandre sur ou sous le foin n'est pas déterminant. Cultivant la paresse, je mets "évidemment" au-dessus ! Mais en-dessous, cela préserverait un peu le foin (qui resterait sec, au-dessus) et hâterait la décomposition des déchets (qui resteraient humides). Mais quel boulot ! Rien que d'y penser, tiens, je suis crevé !

Ce qui est déterminant, c'est de ne pas concentrer cette "méga-bonne bouffe" (pour les organismes du sol) sur un tas, en un endroit où on ne cultive pas. Donc en un "tas de compost" dans un coin du jardin... où elle ne profiterait qu'à mes fameux "branleurs" (les vers épigés).

[Did67]

Peut-être faut-il plus s'orienter vers un format "pot de yaourt" que sur des mini-mottes, étant donné que cela permettrait de tenir compte* du retard initial en ce qui concerne le réchauffement du sol?.

Absolument. Dans les limites "techniques" de l'ouverture du bec !

Je vais faire un peu de recherche pour savoir si on trouve des pots de diamètre raisonnable mais profonds (tels les pots dans lesquels sont vendus les arbustes)... Ou un tour dans un hyper, pour voir tout ce qu'il y a comme "pots" allongés (et si ce qui est dedans est bon !).

[yurak]

Ahmed a largement répondu. Et je suis totalement d'accord.

Epandre sur ou sous le foin n'est pas déterminant. Cultivant la paresse, je mets "évidemment" au-dessus ! Mais en-dessous, cela préserverait un peu le foin (qui resterait sec, au-dessus) et hâterait la décomposition des déchets (qui resteraient humides). Mais quel boulot ! Rien que d'y penser, tiens, je suis crevé !

Ce qui est déterminant, c'est de ne pas concentrer cette "méga-bonne bouffe" (pour les organismes du sol) sur un tas, en un endroit où on ne cultive pas. Donc en un "tas de compost" dans un coin du jardin... où elle ne profiterait qu'à mes fameux "branleurs" (les vers épigés).

Merci pour ces réponses. La paresse m'étant plutôt naturelle, je vais continuer à épandre sur le foin. Ca participe aussi à l'aspect ludique de ce mode de culture: guetter la tête des voisins ! (quand ils voient le foin arriver, les déchets étalés etc...)

Pour faire évoluer les mentalités il y a encore du boulot: ce matin dans la page "jardin" de Ouest-France:
"Ayez le bon réflexe et clôturez vos récoltes (de courgettes) dans les règles de l'art: en brûlant les tiges et les feuilles de vos plants."

[Did67]

Oh, je pense que dans les médias, on va encore pendant longtemps "recopier" des extraits des guides "classiques"... Dans bien des domaines, les journalistes, les vrais, sont rares.

[Ahmed]

Je reviens sur la question des mottes: tu as raison de vouloir jouer sur le facteur hauteur, car cela permet de se limiter tant au niveau du format de l'appareil que de l'encombrement au sol lors de l'élevage en pépinière.
Il faudrait se renseigner sur ce qui se fait en plaques alvéolées, car c'est nettement plus pratique que des pots individuels, même si cela exclu la récupération...
Si rien n'existe qui corresponde à nos exigences, il reste toujours possible de fabriquer des plaques ad hoc en polystyrène dur (ça se soude facilement au solvant). J'en ai déjà confectionné, il n'y a pas de fond; la plaque est posée sur une grille avec une feuille de papier journal intercalée; le dépotage est ainsi très facile, puisqu'il suffit de pousser la motte...
De plus, des dispositifs de semi peuvent être bricolés très facilement en s'inspirant des techniques horticoles, afin de simplifier le semis des petites graines (système par dépression et aiguilles de succion, avec prise de graines dans un bac alvéolé).

Après quelques recherches, j'ai retrouvé mon tube planteur: j'en ferais une photo. C'est plutôt bien conçu et très robuste, plutôt destiné originellement à la plantation directe en forêt de petits plants d'arbres, qu'à un usage au jardin; diamètre du tube: 55 mm (un peu juste pour ton pot de yaourt!).

[Did67]

Pu... rée !

Je sens qu'on va faire des progrès spectaculaires en matière de jardinage paresseux !

[PS : Y a-t-il un prix Nobel du jardinage ????]