Comment trouver un terrain

[Antoche]

Comme organismes et association d'aide à l'installation il y a aussi "je m'installe paysan", terre de liens et Abisol qui sont ensemble avec leur réseau reneta, brin de paille, et la FNSEA, un syndicat, mais eux je l'ai pas encore contacter je sais pas si ils peuvent aider, à voir. Dans tous les cas se sont autant de groupes de part et d'autres qui peuvent aider à une vision plus clair du champs des possibles et des rouages de l'installation à petite échelle.

[Did67]

Qu'entends-tu par "plantes" ??? Plantes médicinales ? Plantes aromatiques ? Plantes comestibles = légumes ???

La question de la surface par rapport à un revenu (SMIC) par exemple, n'a pas de réponse standard ! Elle dépend avant tout de la filière : qu'est-ce que tu vends ? à quel prix ?

Il y a deux extrêmes :

a) une niche dorée (tu es le seul), avec un marketing hyperbobo (un produit forcément miracle, avec un emballage soigné), en circuit court... Et selon la "plante", tu peux valoriser ta production (les niches dorées se trouvent plutôt du coté de plantes exigeant une forte technicité et beaucoup de main d'oeuvre ; ce ne sera pas la surface le critère principal)

b) le projet "tout venant", bateau : ce que tout le monde tente de faire ; genre "micro-ferme" en permaculture, avec un assortiment banal de légumes, vendus en l'état sur le marché... Quand tu en as, tout le monde en a... Et inversement...

S'il était facile de s'offrir un SMIC sur ce modèle, un quart des français seraient des cons.

Il te faut donc te situer plus du coté a)...

Ce qui me fait poser la question : quelles "plantes" ? Quelle commercialisation ?

[chatelot16]

il y a même une plante dont la vente est tellement lucrative qu'on peut la cultiver a l’intérieur sous éclairage électrique

[Did67]

Ah oui, j'avais peut-être pas bien pigé la question !!!

Mais attention à bien isoler quand on fait ça dans le grenier : il y en qui se sont fait repérer car, bizarrement, la neige fondait sur leur toit...

[Antoche]

En utilisant le mot plante je l’emploie selon sa vrai définition (de la micro-algue en passant par le brin d'herbe jusqu'à l'arbre), mais plus précisément par production maraîchère j'entendais une culture variés en légumes essentiellement.
(J'aimerai bien intégrer des fruits mais je serai limité par la durée d'1 an sur un lieu) ; (Cependant je dois encore apprendre quels espèces fruitières peuvent s'intégrer dans un plan de culture d'une durée d'1 an)

La question de la surface par rapport à un revenu (SMIC) par exemple, n'a pas de réponse standard ! Elle dépend avant tout de la filière : qu'est-ce que tu vends ? à quel prix ?

1) D'accord je vais développer au maximum où j'en suis en apportant tous les éléments pour un éclaircissement de vos parts.
Tout d'abord le but est simplement d'être paysan et de vivre de son métier, comme tout le monde à des métiers et que tout travail mérite salaire. C'est pour cela que je parle de smic pour essayer d'avoir un ordre d'idée, cela me convient très bien. disons même 1000€ pour donner un chiffre rond. Il existe des milliers de fiches métiers sur internet: pompier, docteur, mécanicien, plombier avec des tranches de salaires avec un minimum et un maximum. Alors j'essaye un peu de visualiser une fiche métier "paysan/maraîcher bio (couverture foin)"

2)

qu'est-ce que tu vends ?

Tout d'abord exemples de choix de plantes auxquels j'ai pensée :
De nombreuses plantes dites pérennes/perpétuels/vivaces, (et aromatique qui le sont pour beaucoup aussi) tel que le topinambours, le poireau pérpetuel, oiselle, rhubarbe, ail et oignon rocombole (et/ou ail+oignon normal) , chou vivace de daubauton, céléri perpétuel, fraisier, menthe, sauge, basilic

(j'étudie quelques livres sur le sujet de ce type de plantes c'est donc en cours et la liste n'est pas encore définit mais cependant ce type de liste peut déjà donner un ordre d'idée)

Ainsi que : pommes de terres, courge, aubergine, courgette, tomate, et bien d'autres légumes, je n'ai pas encore bien défini précisément la liste des légumes mais je mise donc pas mal sur des plantes demandant moins d'entretien, voir qui sont invasif comme le topinambour.
(J'ai découvert ce légume lorsque j'était cuisinier. J'ai appris par la suite que l'on appelé "le légume du pauvre" et que ce fut une nourriture pendant les temps dures de la 2ème G.M en France, il semble que c'est un légume qui ne plaît pas à tous mais alors que je ne connaissais pas ce légume et que j'étais sans-préjugés mon Chef me l'a fait goûté sous forme de mousseline, ce qui est excellent (un peu comme une mousseline de brocoli, ça à rien à avoir avec des brocoli cuit simplement à l'eau). J'ai donc eu l'idée que par exemple je mettrai à disposition des flyers très simple avec du papier bas coûts pour expliquer la recette très simple à faire de cette mousseline de Topinambour, afin de palier à sa possible impopularité, avec toutes les vertus nutritionnel etc, ainsi je ferai découvrir ce légume aux uns et peut-être redécouvrir ce légume aux plus anciens. La façon de cuisiner peut parfois tout changer. Ceci était une petite parenthèse au cas où on me dit ce légume n'est pas populaire, alors dans ce cas là, je le rendrai populaire.)

En cas d'invendus, alors je ferai des conserves à vendre, style sauces tomates, sauces ratatouille, pickles, lacto-fermentation, confiture et j'en passe et des meilleurs.

3)

à quel prix ?

Je veux justement vendre à des prix raisonnement pour la clientèle, je ne vise pas forcement une clientèle bobo, mais local.
Exemple simple avec les carottes, vendu à 1€ le kilo en conventionnel non-bio, il est vendu à 2€/kilo en bio que ce soi en grande surface ou en boutique spécialisé bio style "bio c' bon", "naturalia". Le prix du bio c'est souvent le double du non-bio. Ces 2 reportages explique les rouages de ce système et les solutions tel que rejoindre une association de producteurs locaux qui s'organisent ensemble pour enlever les intermédiaires qui se font des grosses marges, ou bien faire affaires avec des intermédiaires qui prennent une petite marge, c'est souvent à l'échelle local ce genre de truc.

Et bien moi imaginons que je le vend directement au client bah le kilo à la carotte je le fait entre 1€ ET 1€5 le kilo en bio. Et je ne compte certainement pas faire d'emballage en plastique.

4) Ensuite, concernant la distribution : Je bannit les grands surface, je privilège les circuit court style amap, pourquoi pas les marchés, vente sur le lieu de production, voir même aux laboratoires pharmaceutique pour certaines plantes médicinales (ce que font plusieurs producteurs-cueilleurs de plantes aro et médic). Les témoignages parlent d'eux-même, aucun regret pour ceux passer des circuit longs au circuits courts.

en bref, MON PLAN :

- trouver une prairie naturelle au minimum, soi une friche pas trop compliqué à défricher.
- faire les démarches et obtenir les statuts demandées pour commencer.
- la cultiver selon un plan rentable qui permet de vivre convenablement en respectant et en utilisant à mon avantage les fonctionnements naturels, selon la mesure de mes connaissances qui grandissent semaines après semaines et de mes petites expériences en wwoofing.(dérouler les tapis de foin au bon moment, aménager les champs cultivés et autour comme il faut, une fois la terre bien prête faire les semis au bon moment avec quelques bonnes alliances de plantes, entretenir et surveiller, récolter, vendre, être en paix professionnellement)

De toute manière je me vois pas faire autre chose que ça j'ai arrêté de travailler pour me consacrer pleinement à ce projet, je deviendrai paysan et rien d'autres.

[Antoche]

Je part également du principe que tout paysan qui respecte le rapport C/N en mettant du foin, et qui respectent les autres principes de bases naturel parent du bon pied et même avec une longueur d'avance sur un grand nombre d'agriculteur, paysan, permaculteur

En théorie à partir d'une certaines surface il y a bien un smic qui peut se dégager, le principe rapport C/N est vrai sur 500m² comme sur 5 hectares.

Donc à partir de quel surfaces peut on estimer sortir 1000€ en ayant disons :

1) une culture classique potagère (style courgette, salade, tomate, aubergine, fraise etc) (moitié plantes pérennes/vivaces/pérpétuels) 50/50 DISONS.

2) en vente en circuit court, disons les Amap.

3) A des prix corrects, c'est-à-dire moins cher que ce qui ce fait dans le bio habituellement ou bien au maximum les même tarifs que dans le bio conventionnel (supermarché + boutique spécialisé)

[Antoche]

De plus le Bio n'arrive pas à répondre à la demande donc je vois pas comment ça peut pas marcher. Personnellement je n'estime pas avoir un projet bateau. Mais même imaginons que ce soit le cas, que j'ai le projet des plus banales de chez banale avec aucune originalité bah vue que il y a de la demande ya plus qu'à répondre. Si il manque des plombiers on attend pas forcément d'eux d'apporter quelques chose de nouveau mais juste de faire le taff. Chacun y trouve son compte.

Peut-être que vraiment le quart des français sont vraiment ignorant, c'est comme les phrases toute faite "si ça se savait ça ce ferait" bah je crois bien que non finalement..

[sicetaitsimple]

Deux documents si ça peut t'aider:

-un guide d'installation
http://rhone-alpes.synagri.com/synagri/ ... penElement

-les résultats d'une enquète faite dans mon coin:

https://produirebio-normandie.org/wp-co ... 2017-3.pdf

[brinbrin62]

500 m² pour un smic,, si c'et bien géré, c'est possible. C'est d'après ce que j'ai lu le maximum qu'un homme seul peut travailler avec un motoculteur. Si quelqu'un a un autre avis, je suis preneur.

Si vous vous intéressez au micro-fermes, je vous conseille le bouquin de Jean-Martin Fortier "Le jardinier-maraîcher". Son approche d'une agriculture bio intenseive sur petite surface est très pragmatique (et très chiffrée). Après, il y en a a prendre et à laisser, mais l'analyse des performances économique est valable.

Pour les régions, regardez la carte des % de SAU consacrées au bio :

http://www.statistiques.developpement-d ... gique.html

A comparer avec la carte des climats en France métropolitaine :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Climat_de_la_France

Maintenant, je pense personnellement qu'il vaut mieux raisonner en terme de commercialisation qu'en terme de facilité de culture. Le but est de créer une agriculture locale.

Pour le prêt à usage/commodat, je vais creuser la question.

[sicetaitsimple]

500 m² pour un smic,, si c'et bien géré, c'est possible.

Pardon??????????