A travers vos différents messages j'ai analysé les défis d'un tel challenge:
- satisfaire la clientèle
- les risques sanitaires
- le prix du foin
- lieux bâtis
- les charges cachéesPour la clientèle si on connaît la mentalité des clients d'Amap on découvre chez la majorité un esprit éclairé, d'entraide et de compréhension de la part des consommateurs envers les producteurs, beaucoup sont prêt à accepter certains caprices de la nature. Beaucoups d'entre eux ont d'ailleurs fait cet démarche de se fournir en Amap car ils comprennent l'importance de revenir à du circuit court, aux fruits et légumes de saisons, qu'il existe une grande variété de formes et de couleur d'une même espèce.
Au quel cas on peut également sensibiliser sa clientèle sur la réalité de son métier, par des flyers, une vidéo dont on leur partage le lien de vif voix.
Pour le foin si on arrive à en trouver en quantité et gratuitement où à bas coût, cela peut jouer. Pourquoi ne pas s'installer dans des zones d’élevages ? On s'installe dans un endroit en accord avec son projet (le foin qui est une partie intégrante). J'ai pensée aux zones montagnards, qui a un triple intérêt, plus de chances d'avoir du foin gratuit et/ou bas coût, une bonne pluviométrie l'été, et moins de concurrence maraîchère. J'ai eu l'idée de repérer les bons micro-climat sur data-climat en tapant le nom des villes, je crois que j'aurai très peu besoin d'arroser mes plantes voir pas du tout. A la fois des températures suffisamment chaudes et une bonne pluviométrie, un bon rapport chaleur/humidité, certains coins me paraissent étonnante en ce sens, tant du côté des Pyrénées que des Alpes et même le Jura.
Concernant les caisses enregistreuses si je fonctionne en Amap, vu que les gens payent un forfait tout les mois je peux éviter ce coût normalement. Je pense qu'il y a aussi la possibilité d'être inscrit dans différentes Amap. On peut même en ouvrir une soi-même.
Sinon bien vu pour le site internet, une fois expliqué au consommateur il devient même solidaire de cet cause, ce qui créer également un lien client-producteur. Je ne sais pas mais le site internet pourrait même avoir l'avantage de se débarrasser de la petite marge que ce fait l'Amap (même si elle est raisonnable) mais sa demande de fidéliser sa clientèle et de récupérer la clientèle du réseau amap sur son propre circuit via son propre site. Une fois la confiance gagné le client a juste à interchanger du site amap au sien. Enfin ça reste à confirmer.
Concernant Martin Fortier si il arrive à vivre avec un maraichage bio-intensive, à nourrir 200 personnes sur un peu moins d'1 ha. Alors si lui il travaille le sol, binnette, grenilette, motoculteur, désherbe. A combien plus forte raison réussira celui qui imite ce modèle en discernant ce modèle, c'est-à-dire en enlevant ce qui est mal et inutile et gardant ce qui est pratique, utile et bien, cela ne fera que augmenter ses chances de réussite. (pas de buttes (encore mieux que la permaculture) mais uniquement rouleaux de foin + une bonne gestion de l'eau. Je parle pour l'instant de réussite uniquement en terme de production, du travail dans la ferme. Car la réussite inclut aussi effectivement trouver des clients, le bonne endroit, atteindre ses objectifs de ventes.
J'arrive à distinguer maintenant 2 dimensions dans le plan de réussite qui doivent se rejoindre. La dimension de réussite en terme d'objectif de production/temps investi et la réussite des objectifs de rentrées d'argent (ventes). Il serai en effet dommage d'avoir atteint le premier but de productions mais pas le second. Une éussite en relation avec la terre, et une réussite avec les clients et l’administratif.
Par ailleurs la ferme de Fortier fait un peu moins d'un hectare, ça me rassure et me donne une idée plus clair, je sais donc maintenant que 1 hectare est suffisant. Lorsque je recherchais une prairie naturelle/jeune friche j'ai déjà une idée de la surface avec un idéal de plus ou moins 1 ha, 1ha 1/2 maximum.
Sinon, je compte contacter plein de maraîchers d'Amap (mail, téléphone) et voir ce qui ressort avec posant des questions sur les difficultés qu'ils ont rencontrés, les défis surmontés, les complications auxquelles ils ne n'attendaient pas, mais aussi leur bonne surpris et si ils arrivent à vivre de ça, quels sont leurs défis tant sur la dimension de réussite de production que sur la dimension de rentrée d'argent, administratif.