Connaissez vous la noctuelle !!???

[AD 44]

Alors il se trouve qu au début, pensant que c était des pucerons (à cause des minuscules points noirs, qui en fait étaient des déjections de chenilles), j ai pulvérisé du savon noir à plusieurs reprises !!! Et ça n a eu absolument aucun effet sur mon type de chenilles... aucun !

Ensuite j ai compris qu il s agissait de chenilles... là depuis trois jours, je tente le bacille de Thuringe et parallèlement à ça j enlève manuellement ce que je trouve...

Ça pullule à grande vitesse ce machin là !!! Faut vraiment être attentif et vigilant, car une fois installé, ça va vite

[janic]

quand sur un être vivant , végétal ou animal, un parasite[*] pullule c'est que celui-ci est fragile, voir malade et s'attaquer aux effets ne change pas les causes qui se répètent comme toutes les pathologies où l'une remplace l'autre sans fin. Or le cycle est toujours le même: sol malade, voir stérile= végétal malade,= animal malade! De même sol sain, fertile= végétal sain= animal sain. et donc plus parasité

[*] contrairement aux idées toutes faites, les parasites (à vue d'homme) ne sont pas des plaies mais des indicateurs de santé ou pas tout comme les virus et bactéries sans lesquels il n'y aurait pas de vie sur terre. Or ces parasites ne s'attaquent qu'aux plantes fragiles comme les prédateurs naturels sélectionnant ainsi le viable et le pas viable comme le soulignait Darwin.

[izentrop]

janic dans ses délires

[Ahmed]

Pourtant, le véritable rôle des parasites et leur utilité est sous-estimée du fait d'une classification anthropocentrée purement utilitariste qui ne s'encombre pas d'une vision plus globale. Ainsi*, les scolytes de l'épicéa que l'on présente, par un raccourci inapproprié, comme des destructeurs de forêts ne font qu'achever des arbres dépérissants et leur population varie selon ce facteur (sachant que ces bestioles sont équipées (d'origine! ) d'un capteur leur permettant de localiser les arbres cibles et d'un "facebook" pour inviter les collègues au festin!

* Mais ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...

[janic]

12/09/23, 13:37
izmentrop

janic dans ses délires

izmentrop idiot dans ses propos... pour garder la rime!
encore un imbécile que ne connait rien en biologie végétale et animale.

[izentrop]

Ahmed, tu parles de prolifération, mais en général la vie sauvage, insectes ou plantes produisent énormément de descendances pour avoir une chance de perpétuer l'espèce.

Mes pieds de tomate ne sont pas malades. Dans ce cas le prédateur s'attaque à ce qu'il a l'habitude de se nourrir.

[Ahmed]

Je n'ai jamais parlé de prolifération, seulement d'adaptation du volume des populations aux hôtes potentiels.
Quant à tes tomates, elles ont été adaptées par sélection à des critères qui supposent que l'action des parasites soit négligeable du fait de moyens de lutte chimique. Ensuite, le mode de culture les rend bien plus sensibles à ces attaques (concentration, monospécifisme, pousse accélérée).
C'est très visible lorsque sont opérés des compléments de plantations sur des régénérations naturelles d'arbres forestiers: les plants de pépinière sont prioritairement attaqués, alors que les semis naturels de la même espèce sont peu impactés: normal, du fait des engrais dont ont été nourri les plants, ils sont nettement plus appétants pour les chevreuils.

[janic]

ce soir sur Arte 20h55: Les insecticides comment l'agrochimie a détruit les insectes
iamentrop

en général la vie sauvage, insectes ou plantes produisent énormément de descendances pour avoir une chance de perpétuer l'espèce.

sauf que nous ne sommes plus dans le cadre d'une vie sauvage respectée biologiquement. Les prédateurs naturels ont de plus en plus de mal à se nourrir et nourrir leur progéniture avec les pesticides en tous genres fragilisant les oeufs ayant ainsi moins de chance de se développer, avec pour conséquence aussi que cette rareté de prédateurs favorise la prolifération des insectes dits parasites en un cercle vicieux sans fin.

Mes pieds de tomate ne sont pas malades. Dans ce cas le prédateur s'attaque à ce qu'il a l'habitude de se nourrir.

sauf que, très probablement, en faisant ta promotion de couverture des sols et non labour de ceux-ci, hérité des préconisation des vrais agrobio, tu te rapproches de la culture bio avec un sol moins appauvri qu'en grande culture, y compris maraîchère.
Or en vrai bio, les cultures ne sont plus envahies de parasites dès que les plantes ont retrouvé un terrain favorable et des semences non polluées par l'agrochimie elles aussi. Par ailleurs, pour se défendre, les plantes saines envoient des messages chimiques dissuasifs d'être attaqués.

[izentrop]

le cycle est toujours le même: sol malade, voir stérile= végétal malade,= animal malade! De même sol sain, fertile= végétal sain = animal sain. et donc plus parasité

les plants de pépinière sont prioritairement attaqués, alors que les semis naturels de la même espèce sont peu impactés: normal, du fait des engrais dont ont été nourri les plants, ils sont nettement plus appétants pour les chevreuils.

Tu n'as pas remarqué que vos généralités ont des conclusions diamétralement opposées ?

[Ahmed]

Je n'ai pas évoqué une généralité, mais un cas précis et documenté. Ces plants mieux alimentés procurent une pousse initiale plus importante, donc fournissent un matériel végétal plus herbacé (=plus tendre), donc "anormal"* en terme d'attractivité pour les herbivores.
Par ailleurs, le phénomène du parasitage est complexe et ne se limite pas aux parasites de faiblesse, d'autres critères peuvent entrer en jeu, simultanément ou non, notamment l'aspect régulation de l'hôte (un bel exemple nous en est fourni par le Covid).

* Le végétal doit naviguer entre sa nécessaire croissance et sa lignification qui lui assurera une bonne protection, surtout s'il s'accompagne du développement de tanins, très dissuasifs.