Did67 » 06/09/21, 14:42
Cela ne fait toujours que 6,5 % de la valeur des produits alimentaires (en 2020)
c'est toujours vrai, globalement, mais Paris ne s'est pas construit en un jour non plus.
Les médias ont l'art de parler des fantasmes (même si 6 et quelques %, c'est un peu plus qu'un fantasme - mais bon, les faits sont têtus : la France se nourrit à plus de 93 % de non-bio !
c'est encore vrai! mais l'agrochimie n'est pas non plus pressée de laisser le champ libre à d'autres modes de cultures qui n'utiliseraient pas ses produits.
Malgré les "supermarchés du bio" ou les rayons "bio" des supermarchés, en développement : c'est le seul rayon ayant une croissance à deux chiffres)
a comparer avec ces mêmes rayons, quasi vides,il n'y a que quelques décennies
[C'est différent de la production - des produits français sont exportés et nous importons du bio]
c'est encore juste, mais qu'on ne nous fasses pas le coup, du "il faut produire plus"pour nourrir NOTRE population" et notre pays n'a pas vocation à nourrir la terre entière, non plus.
[C'est aussi différent de la quantité - les produits "bio" étant en moyenne plus chers, pour le même volume/poids]
Ca c'est le grand problème d'une industrie qui s'est basée sur ces deux SEULS critères; volume/poids. Un obèse peut peser aussi lourd qu'un haltérophile sauf que l'un c'est de la graisse inutile, l'autre du muscle et pour un même poids, les deux ne pourront pas produire la même énergie. Des fruits et légumes gonflés d'eau n'ont pas et n'auront jamais la même valeur nutritive qu'un autre fruit ou légume non gonflé artificiellement.
de fait les gens achètent surtout de l'eau! même chose pour la viande industrielle!
un éleveur, aux infos, passé au bio en 1990 raconte que si ses vaches ne produisent que 5.000 l par contre il ne dépense plus d'argent en produits alimentaires pour celles-ci, en consacrant une surface suffisante à leur nourriture pour l'hiver et qu'elles sont en prairies et non pas sous ha,gars à patauger dans leur lisier, source de maladies,etc.. et que finalement il ne perdait pas au change.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré