sicetaitsimple a écrit :Ca théorise (ou blablate, au choix) beaucoup ici, je trouve.....Vous êtes agriculteur, ou jardinier du Dimanche?
C'est un sujet qui me tient à cœur, donc comme retour j'aurais espéré autre chose que de l'ironie.
sicetaitsimple a écrit :Ca théorise (ou blablate, au choix) beaucoup ici, je trouve.....Vous êtes agriculteur, ou jardinier du Dimanche?
VetusLignum a écrit :sicetaitsimple a écrit :Ca théorise (ou blablate, au choix) beaucoup ici, je trouve.....Vous êtes agriculteur, ou jardinier du Dimanche?
C'est un sujet qui me tient à cœur, donc comme retour j'aurais espéré autre chose que de l'ironie.
sicetaitsimple a écrit :VetusLignum a écrit :sicetaitsimple a écrit :Ca théorise (ou blablate, au choix) beaucoup ici, je trouve.....Vous êtes agriculteur, ou jardinier du Dimanche?
C'est un sujet qui me tient à cœur, donc comme retour j'aurais espéré autre chose que de l'ironie.
Que ça vous tienne à coeur est tout à fait honorable, maintenant taper sur ces "bourrins" d'agriculteurs pour qui tout contrôler (et en particulier, contrôler les adventices et les ravageurs) est vu comme une priorité vitale.". Bah oui, c'est une priorité vitale pour celui qui en vit....même s'il peut y avoir des façons différentes de le faire.
Alors, agriculteur ou jardinier du Dimanche?
PS: et il n'y avait aucune ironie dans mon message, juste du vrai énervement.
Constaté autour de chez moi. L'agriculteur de conservation plutôt que le biologique qui n'a pas droit aux herbicides et doit donc intervenir mécaniquement plus souvent.sicetaitsimple a écrit :Ca théorise (ou blablate, au choix) beaucoup ici, je trouve.....Vous êtes agriculteur, ou jardinier du Dimanche?VetusLignum a écrit :Les agriculteurs n'aiment pas les herbes sauvages, pour diverses raisons, les principales étant la crainte que cette végétation leur cause davantage d'adventices dans leurs champs, la perception que ce n'est pas propre, ou l'idée que cela augmente le risque d'accidents sur la route. Dans l'étude, le seul qui voit vraiment la biodiversité comme un atout est un agriculteur biologique.
En fait, je me dis que laisser de la végétation hors de contrôle peut créer une angoisse et un sentiment d'insécurité chez des agriculteurs pour qui tout contrôler (et en particulier, contrôler les adventices et les ravageurs) est vu comme une priorité vitale.
. Pour conclure, il faut reconnaître que c’est bien grâce au glyphosate que des agriculteurs et des techniciens pionniers mettent au point des systèmes agro-écologiques performants, efficaces et innovants qui se fondent sur des sols vivants. Et plus nous développerons et validerons des solutions alternatives, moins il deviendra nécessaire.Constaté autour de chez moi. L'agriculteur de conservation plutôt que le biologique qui n'a pas droit aux herbicides et doit donc intervenir mécaniquement plus souvent
janic a écrit :. Pour conclure, il faut reconnaître que c’est bien grâce au glyphosate que des agriculteurs et des techniciens pionniers mettent au point des systèmes agro-écologiques performants, efficaces et innovants qui se fondent sur des sols vivants. Et plus nous développerons et validerons des solutions alternatives, moins il deviendra nécessaire.Constaté autour de chez moi. L'agriculteur de conservation plutôt que le biologique qui n'a pas droit aux herbicides et doit donc intervenir mécaniquement plus souvent
Afin de poursuivre le développement de l’agriculture de conservation, sans prise de risque inconsidérée, la stratégie consiste à trouver de nouveaux leviers d’actions, quitte à restreindre les usages du produit sans pour autant l’interdire. Le glyphosate était le pilier du semis direct, il est devenu le filet de sécurité de l’agriculture de conservation.
https://agriculture-de-conservation.com ... ILIER.html
Une expression populaire dit que « chacun voit midi à sa porte » le chimiste voit l’efficacité d’un produit, pas ses dommages éventuels qui pourront n’apparaitre que fort longtemps après sa mise sur le marché. L’agriculteur, qui n’est pas chimiste, ne voit que le coté pratique du produit et les rendements supplémentaires que cela peut occasionner. Le biologiste n’est pas impliqué dans les rendements ou l’efficacité d’un produit, mais dans son éventuelle dangerosité pour le vivant. Or il est difficile, voire impossible, de concilier les trois puisque s’exprimant dans des secteurs totalement différents où chaque chapelle défend son pré carré.
Nos anciens, très anciens, n’avaient pas ce genre de problème puisque la culture vivrière ne s’exprimait pas en terme de rendement, pas plus de santé des plantes où il n’existait pas de chimie pour compenser des erreurs culturales dans un écosystème où tout s’harmonisait.
Donc entre chimie ou labour certains choisissent l’un, d’autres l’autre, puisque chacun voit midi à sa porte justement.
C'est pourquoi le vrai bio, pas celui officiel, concilie non labour et non produits de synthèse....et ça marche!
izentrop a écrit :Constaté autour de chez moi. L'agriculteur de conservation plutôt que le biologique qui n'a pas droit aux herbicides et doit donc intervenir mécaniquement plus souvent.
izentrop a écrit :Faut dire qu'un seul chardon produit des milliers graines, mais ce n'est pas le plus grave, il fait des réserves dans son rhizome, se multiplie comme le chiendent ou le framboisier et encore plus par fractionnement. C'est comme ça qu'un chardon donne un rond de chardons l'année suivante, si tu ne l'a pas arraché à la main https://www.defis-ruraux.fr/images/stor ... ntices.pdf
D’une part, quand on parle de chimie, il ne faut pas voir seulement l’herbicide, il faut voir la totalité, incluant les pesticides et fongicides. Et l’agriculture de conservation, au bout de quelques années, permet de réduire, voire de supprimer, l’usage des fongicides et pesticides. Même l’herbicide peut être réduit, une fois que l’agriculteur parvient à détruire ses couverts via un outil mécanique, et à utiliser les résidus de couverture pour contenir les adventices.
L’agriculture biologique (voire "plus que bio") sans travail du sol, c’est le "nec plus ultra" de l’agriculture; et pour l’atteindre, le bon chemin est de commencer par réduire le travail du sol et utiliser les couverts végétaux, afin d’augmenter la fertilité du sol, puis dans un deuxième temps, de supprimer tous les produits chimiques (y-compris les engrais). Si on veut y aller en commençant par la suppression des produits chimiques tout en conservant, voire en amplifiant, le travail du sol, on va dans le mur, car la terre s’érode et s’appauvrit d’année en année.
Par ailleurs, je ne vais pas m'épancher là-dessus, mais lorsque vous dites que les anciens n’avaient pas de problème, vous idéalisez beaucoup.
janic a écrit :D’une part, quand on parle de chimie, il ne faut pas voir seulement l’herbicide, il faut voir la totalité, incluant les pesticides et fongicides. Et l’agriculture de conservation, au bout de quelques années, permet de réduire, voire de supprimer, l’usage des fongicides et pesticides. Même l’herbicide peut être réduit, une fois que l’agriculteur parvient à détruire ses couverts via un outil mécanique, et à utiliser les résidus de couverture pour contenir les adventices.
Vouaouhhh ! Une réponse complète risque d’être conséquente et donc je vais faire court.
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