izentrop a écrit :J'ai pensé aussi que la petite phrase de fin n'as pas du faire plaisir au "Parisien" ou autre citadin, coincé dans son appartement qui tente tout de même de composter ses déchets en lactofermentation ou lombricompost et qui malgré tout, arrive à entretenir la fertilité de ses jardinières et cultiver sur son balcon (si ! ça existe) ...
"Je n'en disconviens point !" (m'a un jour, il y a presque 40 ans, opposé un flic au fin fond de la brousse au Mali !)
Bien sûr, cela n'a pas fait plaisir. Mais je considère qu' "étant mort mais vivant encore", je ne suis pas là pour faire plaisir. J'ai répondu la vérité à la question qui m'était posée : non, ce que je fais ne s'applique pas à une jardinière de balcon, qui fonctionne avec beaucoup plus "d'anthropisation" - c'est-à-dire d'artificialisation. Des supports de culture, des fertilisants (fussent-ils "bio"), éventuellement des éclairages...
Ce qui ne veut pas dire que cela ne marche pas.
Bien sûr que l'homme peut maintenir une forme de fertilité dans un tel système artificiel. Je ne conteste nullement que l’hydroponie marche. Mais ceux qui reprochent aux agriculteurs conventionnels d'utiliser des engrais devraient s'interroger sur ces systèmes où la fertilisation arrive par solution nutritive - et parfois la lumière par des LED.
L'agriculture urbaine est actuellement une mode - "on se la joue". Cela occupe l'esprit. Et occulte l'essentiel.
Cela restera insignifiant - sauf les aspects "psychologiques" et pédagogique. Oui, cela fait du bien au moral de faire pousser une touffe de persil dans un pot de fleur Ikéa doté de LED. Cela occupe l'esprit. Mais c'est aussi comme une drogue : cela occulte la réalité.
Ma réponse n'a sans doute pas été bénéfique pour les ventes - mais c'est ce que je pense. Et ce que j'ai dit est en droite ligne de ce que je pense. Et pas de ce que j'ai estimé devoir dire pour booster mes ventes !