Exnihiloest » 23/02/20, 17:36
Ecologiquement, mieux vaut du sucre de betterave non-bio, que du sucre bio, lequel provient de plantations tropicales de cannes à sucre.
Ce n’est pas écologiquement que le sucre de betterave est dommageable, mais à la santé, puisque les aliments servent à cas. En dehors d’être fortement cariogène du fait de sa trop grande pureté chimique ; les travaux du Pr Warburg ont démontré que les cellules cancéreuses, qui sont avides de sucres pour se développer, ne pouvaient pas utiliser du sucre de canne non raffiné. Donc que ce soit bio ou pas cela ne joue pas un rôle primordial, c’est le raffinage qui fait les plus gros dégâts.
Du sucre de betterave bio n’y changerait rien.
Le rôle du bio c’est de ne pas ajouter à des inconvénients, d’autres inconvénients pour la santé.
L'immense majorité du sucre bio consommé en France provient de pays d'Amérique du Sud, parce qu'il est très difficile de cultiver des betteraves bio. De plus les rendements sont faibles, une grande partie des parcelles cultivées en bio sont détruites par les charançons, ou les altises et finalement ne sont pas récoltées. Et même sur celles qui le sont le rendement est faible (la moitié environ du rendement en culture conventionnelle).
Ca c’est un faux aspect de la question. Tes sources ne voient que ce qui les arrangent dans leur fausse démonstration d’ailleurs; tel ce point ci-dessous.
La betterave est cultivée depuis longtemps en non bio et surtout sans intrants actuels et si ces présupposés avaient été présents la betterave aurait disparu de toute culture. Quand j’en cultive, je n’ai jamais constaté de charençons, ni altises. Mais les betteraves en cultures intensives sont sélectionnées non pas pour leur qualité, mais pour leur rendement
AU POIDS et des obèses n’ont jamais été des exemples de bonne santé humaine, comme végétale. Donc comme tous les malades, il faut les traiter aussi !
«Acheter bio semble souvent une garantie d’écologie et de respect de l’environnement. Mais les solutions simples ont leur limite. Un exemple avec le sucre : acheter du sucre bio signifie importer du sucre de canne produit aux antipodes, transporté en produisant du CO2 et cultivé en encourageant la déforestation. Certes, le sucre de betterave n’est pas bio en soi: on ne sait pas protéger les betteraves de façon totalement bio. Mais pour autant, le produit final et local est quasiment dépourvu de traces de pesticides, puisqu’un cristal de sucre est pur à 99,9%.
L’exemple simple du sucre doit encourager à se poser des questions de bon sens avant de se ruer sur les labels !»Pendant des siècles les populations ne se sont pas nourries de sucre manufacturé, l’alimentation habituelle fournissant suffisamment de sucres rapides comme de sucres lents. C’est donc un artifice culturel qui s’est implanté dans les habitudes de consommation dans les familles aisées d’abord, puis progressivement chez les moins aisés et les habitudes culturelles prises, comme le tabac ou l’alcool, ces habitudes sont difficiles à perdre ou surtout les populations ne veulent plus en changer et c’est là qu’apparait l’extraction betteravière destinée à remplacer les imports de sucre de canne
« En 1747, un Allemand, Andreas Sigismund Marggraf, avait réussi à extraire le sucre de la betterave. Toutefois la première extraction industrielle de sucre fut l'œuvre, fin 1811, d'un Français, le chimiste Jean-Baptiste Quéruel, engagé en 1809 dans la manufacture sucrière de Benjamin Delessert. C'est Napoléon 1er qui avait encouragé les recherches en ce domaine, le blocus de l’Empire Français exercé par la marine britannique, ayant coupé l'Europe des ressources en sucre de canne des Antilles.Donc le bio ne joue pas un rôle important dans ce domaine. et il n'a rien a voir avec un pseudo leurre.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré