C’est idiot comme raisonnement ! Il ne s’agit pas de faire la leçon à qui que ce soit, mais de constater le phénomène (que l’on peut qualifier d’ancestral car le bio ne découvre pas mais redécouvre ce qui a été plus ou moins oublié) ;pour en faire une application plus élargie qui, pour l’instant , ne concerne pas le conventionnel.Rien de flagrant parce que
Ces résultats ouvrent des perspectives intéressantes pour réduire l’usage des pesticides de synthèse.
Les pesticides bios ne sont pas concernés, c'est juste pour faire la leçon au conventionnel.
Enfin, les systèmes de culture AB montrent des niveaux d’infestation par les adventices ("mauvaises herbes") plus élevés que les systèmes de culture AC : leur présence contribue vraisemblablement à la diversité des espèces antagonistes des bioagresseurs, en créant un environnement potentiellement moins propice aux maladies et aux ravageurs.
Pas vraiment ! L’AB fait aussi de la culture pleins champs comme les céréales avec des méthodes différentes et en replantant aussi des haies habitant toute une faune favorable à l’élimination des ravageurs et les maladies sont de fait réduites par des semences plus rustiques, et bio moins sensibles aux maladies constatées en agriculture agrochimique.Les cultures plein champ ne semblent pas concernés, car dans tout les cas les adventices sont éliminées à cause de leur concurrence avec les plantes cultivées et l'hébergement des maladies et ravageurs.
Par contre la lutte contre "les mauvaises herbes" est un faux problème car ces herbes (qui peuvent être mises en places volontairement comme le trèfle pour certaines cultures) servent aussi à protéger le sol de l'érosion et la perte supposée de rendement peut être compensée par justement une érosion moindre et des arrosages moins fréquents.
En partie seulement ! Le fait de travailler les sols de façon superficielle,(quelques centimètres) qui n’atteint pas les couches anaérobies (Did en parle mieux que moi), ne bouleverse que momentanément la flore. Donc l’érosion, qui peut se produire au minima, n’a rien à voir avec l’érosion, le bouleversement des couches aérobies, anaérobie, etc…, de la culture en profondeur à socs versoirs (que malheureusement quelques bios commerciaux continuent d’utiliser) et ses semelles de labours de l’agrochimie.Comme il n'existe pas d'herbicide bio, ils travaillent la terre plus souvent, engendrant une érosion des sols plus importante.