Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
izentrop
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par izentrop » 01/05/21, 14:08

Moindreffor a écrit :finalement, l'attaque contre le glyphosate n'était qu'un prétexte, pour attaquer l'entreprise et ce qu'elle représente
C'est la loi du plus fort qui s'inverse. Jusque dans les années 70, dans les campagnes, c'était les agriculteurs qui faisaient la loi. Devenu minoritaires face aux néoruraux, on assiste à une attaque en règle de ce qui reste comme agriculture.
Ils ont réussis à imposer une bande de 15 m autour des lotissement. Maintenant l'état veux taxer les engrais de synthèse https://www.pleinchamp.com/actualite/le ... ais-azotes

Total, tous ceux que je connais attendent la retraite avec impatience et les jeunes ne veulent plus reprendre.
Encore un signe que la 6éme extinction est bien en route.
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par GuyGadeboisLeRetour » 01/05/21, 14:29

Mais bien entendu, après linky et les bobos, voilà que les précautions qu'on peut prendre pour éviter que les populations s'empoisonnentsont le fait des néoruraux, les paysans eux, s'en foutent complètement, n'est-ce pas ?. Avant les agriculteurs faisaient la loi... Non mais quelle CONNERIE !!!! :evil:
Avant, les paysans respiraient à plein poumons les saloperies qu'on leur imposait et ils étaient virils, ils attendaient de crever de maladies professionnelles (toujours non reconnues pour la plupart) et ils la fermaient...
Tiens, une association de "bobos" agissants, certainement des parigots venus donner des leçons aux péquenots:
https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/
T'es vraiment inapte à la réflexion, Izy. Va te faire rééduquer.
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janic
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 01/05/21, 14:52

C'est la loi du plus fort qui s'inverse. Jusque dans les années 70, dans les campagnes, c'était les agriculteurs qui faisaient la loi.
jusque dans les années 1940, c'était les agriculteurs qui apportaient vie et santé à leurs consommateurs, sans les empoisonner
Puis l'agrochimie s'est imposée sous prétexte fallacieux d'améliorer leur sort (pour quelques privilégiés seulement) et celui du monde, en ruinant les plus petits, pas par des néo-ruraux, absents. Les non ruinés ont été incités à s'endetter, à dépenser toujours plus de pognon en tracteur, en batiments pour stocker les engrais chimiques, leurs poisons de trairements, chimiques, de leur médicaments chimiques pour animaux, la belle affaire et sans l'aide des neoruraux
Devenu minoritaires face aux néoruraux, on assiste à une attaque en règle de ce qui reste comme agriculture.
tu regardes trop la télé d'Etat! La chute était vertigineuse bien avant ça!
Ils ont réussis à imposer une bande de 15 m autour des lotissement. Maintenant l'état veux taxer les engrais de synthèse https://www.pleinchamp.com/actualite/le ... ais-azotes
et ils ont aussi fait prendre conscience aux agriculteurs et éléveurs que la chimie ne pouvait s'imposer partout sans risque pour eux comme les neoruraux. Les poisons ne sont pas racistes, eux.
Total, tous ceux que je connais attendent la retraite avec impatience et les jeunes ne veulent plus reprendre.
On les comprend. C'est comme un mariage, où la mariée était trop belle et qu'elle t'a fait cocu ailleurs. Les jeunes ne veulent plus se marier pour être cocus aussi!
Encore un signe que la 6éme extinction est bien en route.
et la relève arrive avec ces jeunes, non réduits en zombies par BP et qui veulent une agriculture qui ne les tuent pas, ni eux, ni leurs voisins, c'est pourquoi ils étudient l"AB,...mais ailleurs que chez BP, ce serait un comble!
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par GuyGadeboisLeRetour » 01/05/21, 15:00

Les agriculteurs, victimes et bourreaux

16 avr. 2021 Par Yves GUILLERAULT

Vignerons et arboriculteurs pleurent leurs récoltes perdues sous les assauts d’un gel printanier. Les céréaliers manifestaient pour conserver leurs perfusions d’argent public tout en gardant un œil sur les cours boursiers au plus haut pour ceux qui ont spéculé. La plupart veulent oublier que leurs pratiques sont pour partie à la base de leurs ennuis, qui sont aussi nos ennuis.


Les périodes de gel ne sont pas rares au printemps et elles avaient des conséquences limitées sur les productions agricoles dans les bocages lorsqu’ils existaient encore. Parce qu’en avril [ne te découvre pas d’un fil], la nature n’avait pas encore tout à fait donné du clairon pour lancer la grande renaissance vers la vie estivale. Mais voilà, le changement climatique bouleverse les règles du jeu : des périodes chaudes précoces s’invitent dans le rythme auparavant bien réglé des transitions hiver-printemps et la nature est déboussolée. Dans les semaines qui ont précédé ce gel, nous pique-niquions dans les prés sous la surveillance du troglodyte mignon et de la fauvette à tête noire, eux aussi déboussolés par ces spasmes météorologiques, entre désirs de reproduction et manque de nourriture parce que les insectes étaient encore rares.

Une nouvelle donne erratique qui inquiètent les paysans observateurs de leur environnement, adeptes de l’agroécologie et qui basent leur travail sur une collaboration avec la nature qui les entourent. Par contre, les exploitants agricoles, les céréaliers des grandes cultures industrielles, y voient l’opportunité de commencer les travaux de printemps de plus en plus tôt, parce que le temps, c’est de l’argent et peut-être l’opportunité d’être sur les marchés internationaux un peu avant les concurrents, à l’image des pétroliers et des porte-conteneurs qui voient un pactole à gagner dans la fonte de la banquise. Et c’est sans trop se soucier du fait qu’un printemps sec, comme actuellement, préfigure d’autres désastres à venir, que la sécheresse se poursuive ou que des trombes d’eau s’abattent sur les jeunes cultures, surtout lorsqu’il s’agit des variétés de céréales industrielles, bien plus fragiles que leurs aînées. Les céréaliers jouent aux apprentis sorciers en misant sur ces avant-gardes printanières, puis sur la multiplication des traitements pesticidaires et sur de généreuses doses d’engrais azotés, pratiques qui aggravent la dérive climatique1. Parier, ça peut rapporter, se couvrir, c’est encore mieux. Les céréaliers de la FNSEA ont donc été manifester en tracteurs climatisés (on n’est jamais trop prudent) pour assurer leurs arrières en réclamant le maintien des perfusions d’argent public de la Pac, voire en visant les futures aides environnementales, car, c’est bien connu, les céréaliers de la Beauce sont les premiers écologistes de France (à égalité avec les chasseurs). Les arbitrages ministériels en cours augurent d’une victoire déguisée en greenwashing pour le lobby agro-industriel.

Ils n’ont pas la pêche de devoir bosser pour des prunes

Du côté des arboriculteurs et des vignerons, ce scénario de printemps est imparable : si des bourgeons fermés résistent bien au gel, les chaleurs précoces ont fait monter la sève qui a gelé et privé les bourgeons ouverts et les fruits naissants de nourriture et grillant ceux qui étaient en fleurs. Les pertes seront énormes, pour les producteurs comme pour les consommateurs qui vont payer au prix fort ce qu’il restera de récolte ou les fruits importés.

Mais là encore, les victimes sont depuis longtemps les complices de leurs malheurs. Des sols qui restent à nu, les monocultures et l’utilisation massive de pesticides aggravent le dérèglement climatique et bouleversent le rythme de la nature.

L’agriculture, essentiellement intensive, participe pour un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), l’élevage étant le premier poste, suivi de près par les engrais. Rappelons aussi que ces derniers, dont une petite partie seulement est utilisée par la plante, participe à l’eutrophisation des plans et cours d’eau et des rivages (algues vertes), c’est-à-dire l’asphyxie des biotopes.

Et n’espérons pas un changement de trajectoire lorsqu’un Bruno Lemaire, ignorant ou hypocrite [on ne sait ce qui est le plus affligeant] déclare : "Je ne vois pas en quoi interdire la viande dans les cantines scolaires pour faire uniquement des menus végétariens peut améliorer l'environnement et réduire les émissions de CO2."3 Alors que l’élevage est le premier contributeur dans l’agriculture aux gaz à effet de serre par le méthane émis par les animaux mais aussi par la déforestation qu’implique l’importation massive de soja et d’huile de palme, notamment. Même les antibiotiques, injectés en abondance dans les élevages industriels, participent au réchauffement, par la modification de la flore intestinale des animaux, transformant les bouses et autres excréments qui émettent alors 1,8 fois plus de méthane.4

Les agriculteurs sont donc des victimes des aléas climatiques mais aussi des complices actifs de ces mêmes aléas, en premier lieu l’agriculture intensive et industrielle.

Pourtant, les solutions existent, non seulement pour atténuer autant que possible les émissions de GES, mais aussi pour s’adapter et mieux se protéger du changement climatique. Encore faut-il accepter de les voir. Encore faut-il que le pouvoir politique se libère des pressions du lobby FNSEA/agro-industrie et œuvre dans l’intérêt des habitants de ce pays qui méritent une agriculture vivrière de proximité et de qualité dans des paysages et des biotopes préservés. L’agriculture nourricière ne peut se faire contre la nature, car c’est la nature qui gagnera, cet épisode de gel est là pour le rappeler comme les autres catastrophes naturelles.

Les solutions ? Elles sont multiples et fonction de chaque terroir, de chaque ferme, de chaque parcelle. Elles sont évidentes si l’on a une bonne connaissance de ses terres et des interactions avec leur environnement. Notamment :

– L'agro-écologie : les méthodes douces de travail dans le respect des terres font des sols plus vivants, plus résilients ;

– L'agro-foresterie : protège des vents, maintient l’humidité en cas sécheresse, draine quand il y a trop-plein, héberge des auxiliaires et abonde la fertilisation, enfin peut être une culture annexe de rapport (noyers par exemple) ;

– Les haies bocagères protectrices : bénéfices proches de l’agro-foresterie ;

– Les couverts végétaux : protection des sols en hiver et engrais naturel azoté plus facilement assimilable par la plante que l’engrais de synthèse ;

– La culture de variétés anciennes : plus résistantes aux maladies, plus de variétés génétiques adaptables aux terroirs, des variétés plus tardives permettraient de résister aux gels printaniers. C’est vrai notamment pour la vigne et l’arboriculture ;

– L'élevage extensif : moins de bidoche bas de gamme dans les assiettes permet d’envisager avec plus de parcimonie une viande de meilleure qualité issue d’élevages extensifs, indispensables pour entretenir les 35 % de terres agricoles non accessibles aux cultures (montagne, pentes, zones humides).


Toutes ces solutions ne peuvent se mettre en place en un jour. Elles relèvent d’une autre vision de l’agriculture, sur le long terme, privilégiant l’autonomie des fermes, l’intégration écologique, l’agriculture locale et vivrière, l’emploi, la préservation des paysages…

Alors soit l’agriculture française prend son destin en main en visant l’autonomie dans l’adaptation aux changements climatiques, soit elle cède à nouveau aux sirènes du lobby agro-industriel qui promet des variétés OGM adaptées et… brevetées, ainsi qu’un ensemble de solutions technologiques et… fort chères. Mais on ne peut se lamenter sur une calamité que l’on participe à provoquer et contre laquelle on refuse d’adopter des solutions existantes. Il n’est pas question de dire que le chemin de l’autonomie est le plus facile, mais il est sans aucun doute le plus enthousiasmant et celui qui obtiendra le plus grand soutien de la société.

Un exploitant agricole qui redevient paysan, ce n’est pas une déchéance sociale, c’est devenir un résistant (au changement climatique et au lobby agro-industriel) et préparer un avenir plus riant pour l’agriculture et pour tous les citoyens qu’elle nourrit.

Voir aussi le billet de l'universitaire Gilles Fumey pour le blog de Géographies en mouvement qui complète très bien le présent billet: https://blogs.mediapart.fr/geographies- ... ntes-meteo

1. Les pesticides et engrais de synthèse sont élaborés à partir de l'énergie pétrolière ou issus de l'industrie pétrochimique et émettent, à ce titre, des gaz à effet de serre tout au long de leur vie, même après épandage : dioxyde de carbone (CO2), oxyde nitreux ou protoxyde d’azote (N2O) GES 310 fois plus puissant que le CO2, méthane (CH4) GES 28 fois plus puissant.

2. Source FAO.

3. Débat avec Yannick Jadot dans « Vous avez la parole » sur France2 le 15 avril dernier.

4. Étude parue sur https://royalsocietypublishing.org/doi/ ... .2016.0150, et reprise par Le Monde, https://www.lemonde.fr/passeurdescience ... 70970.html.

https://blogs.mediapart.fr/yves-guiller ... -bourreaux
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par GuyGadeboisLeRetour » 01/05/21, 15:12

Ici, ce sont encore des bobos qui se plaignent. Sans doute des parigots qui sont allés vivre aux Antilles pour donner des leçons aux békés descendant d'esclavagistes:
En 2006, plusieurs associations martiniquaises et guadeloupéenne avaient déposé trois plaintes pour empoisonnement, mise en danger de la vie d’autrui et administration de substance nuisible.

Une nouvelle grande mobilisation est prévue le 10 avril en Martinique pour dénoncer un possible non lieu, dans ce dossier qui a déjà fait l’objet de grandes mobilisations aux Antilles.

Les deux avocats ont également annoncé leur intention de déposer une plainte vendredi contre plusieurs anciens ministres auprès de la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes des membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions.

Ils leur reprochent d’avoir « prolongé l’autorisation d’utilisation du chlordécone » et signé des arrêtés, notamment en 2005, qui autorisaient des résidus de chlordécone dans l’alimentation avec des seuils tolérables" d’après eux bien trop élevés.

Le chlordécone, un pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu’en 1993, a provoqué une pollution importante et durable des deux îles.

Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon Santé publique France, et les populations antillaises présentent un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde.

https://www.mediapart.fr/journal/fil-da ... nte-la-cjr
Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP est une agence de presse mondiale d’origine française fournissant des informations rapides, vérifiées et complètes sur les événements qui font l’actualité nationale et internationale, utilisables directement par tous types de médias.
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Obamot » 01/05/21, 15:28

Et surtout la permaculture qui se passe de jachère.
Je ne comprends pas ces gens qui contestent le bien fondé d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement en disant “qu’on n’arriverait pas à nourrir toute la planète autrement.” Mais qui ne laissent pas faire les lois du marché lorsqu’il s’agit de la viande bovine, qui devrait coûter dix fois plus cher si on tenait compte de l’occupation des sols pour nourrir les bêtes (ce qui ferait baisser la consommation et libérerait les champs pour les convertir ã la permaculture pour atteindre un juste équilibre) et qui, soyons honnêtes, se ruent paradoxalement (et un peu hypocritement) sur les fils de Did du “potager paresseux” pour vanter les mérites du “laisser le plus possible faire la nature” ce que correspond au BIO dans l’idéal de sa représentation (et non pas dans ce qui est mis en avant dans la réalité souterraine de ses contraintes économiques qui conduisent à des digressions, mais qui ne relève pas de l’intention initiale.)

A les entendre, n’y a-t-il pas de la contradiction un peu dans les deux camps?
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par janic » 01/05/21, 16:08

A les entendre, n’y a-t-il pas de la contradiction un peu dans les deux camps?
:?: quels deux camps?
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 01/05/21, 17:02

Biobombe a écrit :
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Je te parle des compositions à base de glyphosate ET d'autres produits. Des trucs que le voisin peut pas acheter chez Gam Vert s'il est pas pro. Fais pas exprès de toujours taper à côté...


En Espagne, par internet, c'est encore plus facile que d'aller chez Gam et cie et assez économique même, on trouve tout ce qui est interdit aux amateurs en France.

Ce qui prouve qu'en France la volonté d'interdire n'est qu'une façade pour faire plaisir au bobo "parisien" (citadin) qui veut être celui qui gère la campagne, du haut de sa soit disant connaissance, et qui traite naturellement ses opposants d'ignorants et d'incultes (tactique connue même ici)
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"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Moindreffor » 01/05/21, 17:21

janic a écrit :
C'est la loi du plus fort qui s'inverse. Jusque dans les années 70, dans les campagnes, c'était les agriculteurs qui faisaient la loi.
jusque dans les années 1940, c'était les agriculteurs qui apportaient vie et santé à leurs consommateurs, sans les empoisonner
Puis l'agrochimie s'est imposée sous prétexte fallacieux d'améliorer leur sort ([size=150]

Faux, si tu avais dans tes connaissances des agriculteurs de cette époque, tu saurais que ce n'est pas le discours qui a été tenu, après guerre, on leur a dit il faut "NOURRIR" la France, et comme le montre une vidéo déjà publiée ici, c'est le stock de nitrate des bombes de la première guerre mondiale sur lequel la science c'est penchée pour le recycler et ça a donné les engrais, s'en est suivi un engrenage, bien expliqué dans la vidéo

ensuite la pierre est plus à jeter aux consommateurs, qui ont demandé du toujours moins cher, car ils ont arbitré autrement leur consommation, et on en arrive à la situation actuelle, où des produits agricoles sont vendus moins chers que leur coût de fabrication, l'agriculteur s'en sortant à coup de subvention, un cousin agriculteur ne se dit plus agriculteur mais chasseur de primes

là dessus est arrivé le "bio" très confidentiel au départ, mais très vite l'odeur du profit s'est faite sentir, et le marketing à jouer à plein, maintenant tout le monde veut du "bio", même si c'est une tomate qui pousse sur un bloc de laine de roche, ou des fraise en hydroponie

Janic nous parle "bio" ok, sauf qu'il nous parle du "bio" franco-français de sa jeunesse, on peut comprendre sa nostalgie, quand on voit vidéo aussi montré ici, une ferme "bio" canadienne de 20 000 ha, alors qu'en France on ne trouve même pas une ferme conventionnelle de cette taille, on aboutit et c'était évoqué dans la vidéo à une chute des prix

et donc que voit-on actuellement, un développement d'une agriculture "raisonnée" en circuit court qui n'a plus rien à voir avec le conventionnel, big-agro que dénonce Janic, agriculture libérée de tous les freins idéologique du "bio" , "bio" ne bénéficiant plus d'une marge supérieure à la vente justement à cause de la mondialisation du "bio" et donc qui attire moins

on voir fleurir des logo "sans pesticides" à la place de "bio", il faut voir ça comme un signe de cette évolution
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Re: Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

par Obamot » 01/05/21, 17:38

C’est une vue de l’esprit, ceux qui croient que les nitrates se transformeraient en nitrites néfastes (cancérigènes) dans le corps humain. Ça n’a pas été démontré. Même par les chercheurs de la médecine orthomoléculaire. On pourrait donc dire que c’est BIO. :cheesy:
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc

 


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