Jardin et agriculture : semis-directs VS labours

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
izentrop
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par izentrop » 02/05/14, 00:58

Merci Ahmed, je crois tout à fait ce que tu dis 8)
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par Remundo » 02/05/14, 09:27

vous pouvez croire ce que vous voulez les gars :mrgreen:

Je ne vous dis pas que le labour est une panacée, mais le zéro labour n'en n'est pas une non plus.

Les recherches les plus modernes indiquent qu'une alternance de semi-directs et de labour modéré (30 cm) allierait le meilleur des deux mondes.

Sinon, les vers de terre qui prolifèrent AVEC le labour sont les vers endogés et aussi les épigés. Ils recyclent et aèrent l'humus

Il n'y a que les anéciques qui sont gênés par le labour : ce sont des vers de profondeur qui ont un réseau vertical. Mais ils apportent peu à l'aération du sol de surface.

Ceux qui racontent que tous les vers sont morts après un labour sont des idéologues... désolé d'être direct.

De même sur le compactage du sol ; le sol se compacte énormément quand il n'est pas labouré pendant plusieurs années, et surtout si des tracteurs viennent encore le cultiver...

Le "zéro labour", c'est une religion, il faut jouer sur tous les systèmes de culture (labour, pas labour, changer de plantes, jachère, engrais...), pas les ériger en normes opposées.

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Ahmed
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par Ahmed » 02/05/14, 14:15

@ Izentrop : il ne s'agit pas de croire ou non, mais de comprendre (Cf. ma signature!)...

Remundo, tu écris, de façon inexacte et avec un humour probablement involontaire :
Ils (les vers endogés et épigés) recyclent et aèrent l'humus.

L'humour, c'est pour la soi-disant abondance de ces vers qui serait "favorisée" par le labour ; en réalité, environ 200 kgs de vers/Ha (souvent moins) en terre cultivée de façon "moderne" contre 1,5 à 2 T/Ha en prairie.
Les vers ne "recyclent" évidemment pas l'humus puisqu'ils en sont à l'origine ; tu voulais certainement parler du peu de matière organique résiduelle... Quant à aérer l'humus, là ça me laisse rêveur...
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par Remundo » 02/05/14, 22:52

Ahmed, tu devrais faire attention aux melons... seuls ceux des champs sont autorisés à grossir...

Ahmed a écrit :Remundo, tu écris, de façon inexacte et avec un humour probablement involontaire :
Ils (les vers endogés et épigés) recyclent et aèrent l'humus.

L'humour, c'est pour la soi-disant abondance de ces vers qui serait "favorisée" par le labour ;
[]
Les vers ne "recyclent" évidemment pas l'humus puisqu'ils en sont à l'origine ; tu voulais certainement parler du peu de matière organique résiduelle... Quant à aérer l'humus, là ça me laisse rêveur...

Les vers recyclent bien évidemment l'humus puisqu'ils le "mangent" et le "redigèrent", et l'aèrent par les galeries qu'ils y creusent...

L'humus est essentiellement fabriqué par des microorganismes et des champignons à partir des matières organiques du sol.

Un autre lien qui confirme la différence sur la population des vers endogés / épigés et anéciques que je soulevais...

Ce lien discute aussi des bienfaits du décompactage par le labour... Avez-vous essayé de piocher votre pelouse par curiosité ? Et votre jardin régulièrement remué ?... C'est pareil pour les lombrics de surface... Maintenant on peut toujours jouer à l'Ayatollah anti-labour...

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par Did67 » 03/05/14, 16:06

Remundo a écrit :
Ce lien discute aussi des bienfaits du décompactage par le labour... Avez-vous essayé de piocher votre pelouse par curiosité ? Et votre jardin régulièrement remué ?... C'est pareil pour les lombrics de surface... Maintenant on peut toujours jouer à l'Ayatollah anti-labour...]


On devrait ouvrir un autre fil, non ???

Pour ma part, loin d'être ayatalloh anti-labour, j'ai :

a) observé / discuté...

b) expérimenté dans mon jardin

La situation est la suivante :

a) été 2012 : un "carré" pris dans une prairie naturelle depuis la nuit des temps ; fauche ; bâche plastique imperméable à la lumière (une bâche de camion)

b) printemps 2013 : débachage ; les herbes sont mortes ; des "autoroutes" de rongeurs (mulots ? non identfiés)

c) plantation de pomme de terre selon 3 "modes" :

1) 1er tiers : je pose les semences et je recourre d'environ 15 de BRF (rameaux de bois hachés) et basta, plus simple tu meurs !

2) 2ème tiers : je creuse, sans travailler, des sillons d'environ 10 cm de profond ; j'enterre les semences ; je recouvre de terre puis de BRF comme ci-dessus ; oula, quel effort !

3) 3ème tiers : mode classique : je bêche, desherbe, plante... Dans cette partie, je sarcle et je butte, je desherbe plus tard encore

Résultat à l'automne :

parcelle 1 la plus propre ; presque "nickel" (quelques pousses de plantes à bulbes ou de plantain et quelques autres plantes un peu coriaces)

parcelle 2 : un peu plus sâle, mais encore très propre

parcelle 3 : de très loin la plus sâle ; au fur et à mesure où les pdt ont commencé à faner, les adventices prennent le dessus et occupent l'espace en masse

Récolte :

parcelle 1 : "comme du beurre" ; je déterre à la main ; du coup, je mélange terre ("comme du couscous !") avec les morceaux de bois

récolte la plus faible

parcelle 2 : "à peu près idem" ;

récolte un peu plus importante, mais à peine plus !

parcelle 3 : je déterre classiquement, au croc ; terre bien meuble aussi mais évidemment beaucoup de racines d'adventices

la meilleure récolte (il faudra que je retrouve mes chiffres, mais de mémoire, environ + 30% par rapport à 1)

Je plante quelques salades d'automne / hiver, mais un peu tard. Pas une grande réussite.

Printemps 2014 :

la parcelle 1 reste propre ! Le mélange terre-bois est parcouru de mycélium ; des champignons se forment ! Ce feutrage semble avoir un effet anti-germinatif sur les adventices !

la parcelle 2 est "moyennement sâle"

la parcelle 3 est très sâle ; je la pioche avant semis de salade / mâche

J'ai semé divers "salades" : c'est l'inverse de l'année passée : la pârcelle 1 est la plus fertile alors que la 3 est "dépressive" !

De loin, la parcelle 1 est la plus meuble ! Je peux planter "à la main" (je veux dire en creusant avec mes mains).

L'effet quand on arrache des adventices est spectaculaire : ailleurs dans le jardin, il faut beaucoup de précautions pour "avoir" les racines et on échoue souvent ; là, avec un minimum de précautions, tu as presque toujours les racines. C'est l'effet du sol plus meuble.

NB : on parle là de jardinage, pas d'agriculture ; masi j'ai suivi des parcelles agricoles en non-labour depuis une dizaine d'années, d'autres depuis 20 ans : elles sont en général, beaucoup plus meubles, à l'évidence plus riches en vers de terre... Mais la clef n'est pas le "non-labour" : la clef est la couverture du sol !!!

Dans mon jardin, depuis ma jeunesse (et je viens de passer les 60 ans), j'ai bêché. Mon père était jardinier (professionnel). J'avais un certain plaisir à réaliser une "belle planche".... Aujourd'hui, je constate que mon sol le plus compact est là où j'ai encore bêché il y a 3 ans... Et le plus meuble là où je ne fais rien que... couvrir !


C'est pour ça, dès l'été 2013, je suis passé en mode "couverture avec du foin", à la place de la bâche, le foin étant laissé en place.

L'autre clef : ne jamais marcher sur un sol mouillé !!! (j'ai des morceaux de planches si je dois vraiment y aller ; mais le transat est généralement un meilleur conseil quand il a plu et que le soleil revient).

Encore une réflexion : j'alterne en fait 3 "modes" de non-labour :

a) zone a année n : non cultivée ; jachère de trèfle d'Alexandrie = pousse vite, couvre très bien le sol si densité de semis élevée ; mellifère ; gélif (se détruit tout seul) et fait alors un paillage naturel (sans rien faire !) et évidemment apporte de l'azote (fixation symbiotique) ; les tiges et feuilles tombés à terre sont une excellente nourriture pour les vers de terre, qui grouille l'année suivante ; c'est donc aussi mon "élevage naturel sans travail" de vers de terre (il faut penser à nourrir ces bêtes utiles !).

Au printemps : recouvert avec du BRF + plantation des cultures les plus gourmandes, qui vont profiter de l'azote (tomates par ex - les cucurbitacées occupent trop de places ; elles sont reléguées sur les composteurs et en périphérie, à vagabonder dans l'herbe..

b) zone b année n : recouvert en fin d'été n-1 par deux épaisseurs de foin (balles rondes, déroulées comme de la laine de verre) ; ne rien faire ; au printemps, le foin est largement tassé et déjà en partie décomposé ; semis ou plantation dans des sillons ouverts au couteau / creuser avec un "3 dents petit outil manuel" ou pour les bulbes, plantation à travers le foin au plantoir...

Très peu d'adventices (quelques plantes à bulbes surtout).

Elevage de ver de terre aussi, friants de ce foin qui se décompose.

Cela marcherait aussi avec de la paille, mais moins riche. J'ai la chance de pouvoir récupérer du foin de fauche tardive de prairies "écologiques". Elles sont truffées de chardons (une espèce particilière qui fait justement que le site est protégé), inutilisables pour l'alimentation des bovins. L'agriculteur qui fait cette fauche en prestation de service me les amène pour s'en débarasser !

c) zone c : BRF en couche épaisse

Le BRF, contrairement au foin ou au rèfle mort, ne nourrit pas les vers de terre (il y en a quand même, mais moins : se nourrissent des "restes" des plantes de l'année n-1, en particulier les racines).

Il a, en 1ère année, un effet dépressif : les micro-organismes vont "consommer" une partie des éléments nutritifs du sol pour se dévlopper, el bois étant trop pauvre pour les leur fournir.

Ici, l'objectif est de favoriser les champigons : remarquables "extracteurs de minéraux" (se rappeler qu'après Tchernobyl, c'est les champigns qui avaient les taux de radio-activité les plus élevés : ls concentrent les minéraux). Je pense aussi que la décomposition du bois dans ces conditions à un effet "anti-germinatif" (donc ici, pas de semis, que des plantations !). Enfin, je pense que ce foisonnement de mycéliums de champigons va favoriser l'émergence de "mangeurs de mycéliums" et je compte sur eux pour manger aussi les germes des maladies "cryptogamiques" (pure hypothèse à ce jour).

Enfin, la décomposition de ce bois est LA source d'humus. Après un an, on voit déjà les trainées sombres dans le sol !

Ici, c'est donc la phase "nettoyage cryptogamique" et "ré-humification" !

C'est donc le royaume des fraises (le BRF leur fait un paillage sans les inconvénients de la paille / foin = petits morceaux qui se collent sur les fraises), des tomates, des choux... bref, tout ce qui se "plante à travers la couche".

Dans mon nouveau système, cette phase va suivre la pahse "trèfle d'Alexandrie"...

Le BRF a, la 1ère année, un effet dépressif visible. Donc s'attendre à avoir un rendement un peu en baisse, des plantes un peu palotes... Mais espérer que cela attirera moins les "suceurs / ravageurs" de plantes "succulentes"...

Et là, au printemps suivant, le sol, ce sera "du beurre". Si on ne l'a pas piétiné !

C'est un peu brouillon tout ça, je cherche encore beaucoup.

Je ne veux pas suivre une méthode X. Je pense que la seule bonne méthode est celle basée sur les observations et tenant compte du système : sol, climat, environnement, objectifs du jardinier (je ne cherche pas à avoir "la plus grosse...", un jeu favori parmi les jardiniers amateurs, mais à me nourrir sainement - si possible sans aucun produit avec le moindre effort... C'est ce que j'appelle manger "plus que bio" - évitant les produits même homolgués en bio, évitant grandement l'énergie externe notamment fossile...)

Je réponds par avance à une question sur les "limites" : il faut avoir un peu plus de surface, des haies à proximité (pour le BRF) ; c'est une "extensification surfacique" (moins de production par unité de surface"), mais une "intensification du travail" - production maximale à l'unité d'effort / heure de travail et je pense de "l'intensification énergétique" - un maximum de production "purement solaire", sans énergie fossile).
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par highfly-addict » 04/05/14, 00:38

Did67 a écrit :Je réponds par avance à une question sur les "limites" : il faut avoir un peu plus de surface, des haies à proximité (pour le BRF) ; c'est une "extensification surfacique" (moins de production par unité de surface"), mais une "intensification du travail" - production maximale à l'unité d'effort / heure de travail et je pense de "l'intensification énergétique" - un maximum de production "purement solaire", sans énergie fossile).


Étant moi-même partisan de ce genre de philosophie, je me pose néanmoins une question : comment faire du BRF sans énergie fossile à un coût abordable ?
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par dede2002 » 04/05/14, 13:16

Est-ce vraiment nécéssaire de hacher menu?

Ou bien peut-on couvrir le sol avec des rameaux coupés au sécateur?
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par Did67 » 04/05/14, 13:36

highfly-addict a écrit :
Étant moi-même partisan de ce genre de philosophie, je me pose néanmoins une question : comment faire du BRF sans énergie fossile à un coût abordable ?


Bon, c'est encore une bonne question ! [si nous discutons sincèrement et paisiblement, il y en aura une tapée ! Je pose donc un "préalable" : en ce bas monde, il n'y a rien d'idéal ; tout n'est que compromis !]

Donc j'utilise un broyeur électrique, donc... electronucléaire !

[un Bosch axt 25 tc, très performant pour les branches, silencieux et d'usage facile et sécurisé]

2 500 W ; environ 20 h de broyeur, mais 2 500 W c'est sa conso maxi ! Donc au pire 50 kWh par an (nous consommons 2 700 kWh par an !)

J'élude donc la question : ce n'est pas cette consommation qui est choquante !

Je dirais que le problème essentiel du BRF, c'est d'avoir la ressource de rameaux : sur une 40taine de m², j'ai épandu une quarantaine de brouettes ! [j'jabite contre une forêt communale ; ils avaient fait des coupes ; je me suis installé - clandestinement - et j'ai broyé les branches...]. J'ai aussi des haies, mais c'est de loin insuffisant.
Dernière édition par Did67 le 04/05/14, 14:29, édité 1 fois.
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par Did67 » 04/05/14, 13:48

izentrop a écrit :Bonjour,
Un peu d'engrais verts, des cartons étalés sur le sol avant l'hiver.
Il ne reste plus rien au printemps, la terre reste meuble.
Je travaille seulement la superficie au croc, pour enlever les racines de chiendent et de liseron. En voyant tous les vers de terre que je dérange sans trop les massacrer, je ne pourrait plus réutiliser le motoculteur.
Aucun outil motorisé au jardin ...

Did67, J'aimerai connaitre tes méthodes de non travail du sol. C'est ce que j'essai de faire, au jardin, mais ce n'est pas simple à gérer.
Surtout, les adventices qui poussent plus vite que les semis. Il y a bien la méthode Soltner, mais ils ne donnent plus de compost de déchets vert dans ma communauté de commune.


1) Les méthodes, je viens de les esquisser.

Ton "erreur", si je puis me permettre, c'est de na pas banir le croc !!!

Aucune travail du sol et des sols toujours couverts. Par n'importe quoi. Sauf bine sur, le rang de semis, sur deux doigts de large, et seulement le temps de la levée.

NB : Maintenant, tu as un problème spécififque des "vieux jardins" : le liseron et le chiendent ce sont installés. Une belle saloperie !

Je ne connais que deux options :

a) si tu as de la place, tu migres ton jardin ailleurs et tu mets une luzernière, que tu coupes régulièrement. Tu "recycles" cette biomasse, qui fera le plus grahd bein à ton jadrin (c'est un "engrais organique naturel riche en azote !". La lzuerne repousse plus vite que chiendent et liseron, qui a force de se faire tondre, vont s'épuiser... Compter 3 ans au bas mot. 5 c'est mieux.

b) sinon, tu continues de cultiver, tu couvres tout le temps, assez épais (selon les cultures (avec du foin, de la paille, du BRF, au pire du carton...). Il y a aussi tous les mulch commerciaux, mais tu risques de te ruiner (chanvre, fibre de coco, cosses de cacao...).

Liseron et chiendent vont mobiliser leurs réserves pour "traverser" cette couche...

Comme tu n'as plus ni à bêcher, ni à biner... tu auras peut-être assez d'énergie pour les attendre au tournant : tu arraches, en enfonçant ta main dans le mulch pour avoiçr le plus de r"acines" (en fait des rhizomes) possibles... Autant d'énergie de perdue pour cette saloperie. Qu'elle devra reconstruire avant de repartir à l'attaque des sommets. Et à nouveau tu l'attends !!!

3 ans comme ça et... même le liseron crève ! Juré promis. A conditon de ne jamais faillir à ta mission (car sinon, quelques jours, 1 ou 2 semaines de feuilles qui percent et arrivent à la lumière, et il aura recharger ses batteries !).

BRef : tu ne fais QUE t'acharner sur ce put... de bord... de liseron !
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par Did67 » 04/05/14, 13:50

Contre chiendent et liseron, il y a bien encore une méthode "pharaonique" : le bêchage double profondeur en triant soigneusement la terre et en banissant le moindre morceau de rhizome.

Mais je ne l'ai pas évoqué car contrdictoire avec ce qu'on débat ici !
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