Et pour mettre l'eau à la bouche, motiver les troupes :
Cette laitue est une laitue d'hiver, semée comme la mâche, même endroit, même méthode que décrit 2 ou 3 posts plus haut.
Elle commence à pommer (12 avril) ! Pour situer la "saison" ici : pleine floraison des forsythia ou encore des primevères sauvages ("coucoux" !). Mais pas encore de fleurs de pissenlit (alors qu'en bas, dans la plaine, c'est tout jaune).
Donc toujours sans aucun travail si ce n'est le petit coup de binette, sans aucun engrais ou traitement. On peut manger comme ça ; la laver, c'est presque la polluer !
Vue plus générale pour voir qu'il n'y en a pas qu'une !
A observer, entre les rangs : après un petit désherbage manuel (au couteau) début mars, un peu de tonte de gazon pour "occuper" la place.
La mâche, en revanche, a décidé de monter en graine ! J'ai laissé pour produire mes propres semences. La floraison prochaine fera un peu de nourriture pour les premières abeilles (peut-être sauvages ?).
On en a mangé quelques bols en mars, mais là, elle nous a pris de vitesse. Je vais essayer de m'en souvenir l'année prochaine !
Pour ceux que cela intéresse :
- semis le 28 septembre
- la mâche = « Verte de Cambrai » (Clause)
- la laitue = « Winterkopfsalat » / Grosse blonde d'hiver (Hubert)
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ceux qui suivent depuis le début, et qui prennent des notes (et qui auront donc 18 sur 20 à la prochaine interro !), auront remarqué que je ne recouvre plus le semis dans le sillon de terre ou de terreau comme je le faisais au début...
L'objectif est de voir jusqu'où on peut aller dans la réduction des "inputs". Acheter du terreau, c'est "travailler"... Déplacer la terre des taupinières aussi...
Donc toute la série de semis fait jusque là ce printemps se sont encore fait plus simplement : ouvrir le sillon, semer, tasser avec le râteau et basta !
Mais on a déjà vu que pour les petits pois, ce n'est peut-être pas la meilleure idée, sauf à poser un filet contre les oiseaux !
L'objectif est de voir jusqu'où on peut aller dans la réduction des "inputs". Acheter du terreau, c'est "travailler"... Déplacer la terre des taupinières aussi...
Donc toute la série de semis fait jusque là ce printemps se sont encore fait plus simplement : ouvrir le sillon, semer, tasser avec le râteau et basta !
Mais on a déjà vu que pour les petits pois, ce n'est peut-être pas la meilleure idée, sauf à poser un filet contre les oiseaux !
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Et alors, cela donne quoi la sciure ????
Les photos ont été prises sur une partie de gazon, que je "convertis" pour y cultiver notamment des arbustes à fruits rouges...
On voit tout de suite que pour "défricher", la sciure n'est pas le bon produit : trop "légère", elle est facilement traversée par un certain nombre de plantes : pissenlit, plantain, anémones et même graminées ("herbes") là où elle n'est pas assez épaisse.
Je pense donc que c'est toujours un très bon matériaux pour enrichir le sol en lignine (constituant du bois), qui se transforme en humus... Son évolution, vu la dimension des particules, devrait être bien plus rapide celle du BRF. C'est donc une source de fertilité à long terme, via l'humus.
Je pense que c'est un matériaux exceptionnel pour qui cultive le pissenlit, qui est une des salades les plus précoces et les plus délicieuses (oserai-je avouer que j'ai raté à deux reprises ma culture de pissenlit, alors qu'il y en a partout ? Mais je tente à nouveau cette année). En mettre une épaisse couche, les pissenlits tenteront de la transpercer, les récolter quand il pointe !
Je pense que c'est aussi un bon matériaux sur des zones déjà "nettoyées", pour maintenir la propreté en quelque sorte, à moindre effort. Ici, sur les rangs de framboisiers, le résultat est tout à fait correct. Le nettoyage s'est fait durant deux ans, avec du BRF, sur le rang. Ensuite, l'été, le feuillage des framboisiers fait de l'ombrage. Très peu de plantes non désirées se développent donc. Le rang est naturellement très propre en procédant ainsi. L'inter-rang était semé de trèfle blanc (trèfle pérenne de chez nous, rampant). Mais petit à petit, il se fait concurrencer par les graminées et des renoncules [l'inter-rang est tassé, alors que les rangs à coté sont "aérés" et grumeleux : résultat, l'eau stage parfois à ce niveau ce qui explique ces renoncules je pense !]
Pour une culture sans travail (enfin, il y a tout de même la taille, et la récolte !), cela se présente plutôt bien. L'an dernier, on a encore récolté en octobre (framboisiers remontants).
Arroser l'été en situation sèche : une ligne de goutte-à-goutte sur chaque rang. Les fleurs du framboisier avortent en cas de sécheresse. Le framboisier est naturellement une plante des lisières de forêt ou clairières humides...
Les photos ont été prises sur une partie de gazon, que je "convertis" pour y cultiver notamment des arbustes à fruits rouges...
On voit tout de suite que pour "défricher", la sciure n'est pas le bon produit : trop "légère", elle est facilement traversée par un certain nombre de plantes : pissenlit, plantain, anémones et même graminées ("herbes") là où elle n'est pas assez épaisse.
Je pense donc que c'est toujours un très bon matériaux pour enrichir le sol en lignine (constituant du bois), qui se transforme en humus... Son évolution, vu la dimension des particules, devrait être bien plus rapide celle du BRF. C'est donc une source de fertilité à long terme, via l'humus.
Je pense que c'est un matériaux exceptionnel pour qui cultive le pissenlit, qui est une des salades les plus précoces et les plus délicieuses (oserai-je avouer que j'ai raté à deux reprises ma culture de pissenlit, alors qu'il y en a partout ? Mais je tente à nouveau cette année). En mettre une épaisse couche, les pissenlits tenteront de la transpercer, les récolter quand il pointe !
Je pense que c'est aussi un bon matériaux sur des zones déjà "nettoyées", pour maintenir la propreté en quelque sorte, à moindre effort. Ici, sur les rangs de framboisiers, le résultat est tout à fait correct. Le nettoyage s'est fait durant deux ans, avec du BRF, sur le rang. Ensuite, l'été, le feuillage des framboisiers fait de l'ombrage. Très peu de plantes non désirées se développent donc. Le rang est naturellement très propre en procédant ainsi. L'inter-rang était semé de trèfle blanc (trèfle pérenne de chez nous, rampant). Mais petit à petit, il se fait concurrencer par les graminées et des renoncules [l'inter-rang est tassé, alors que les rangs à coté sont "aérés" et grumeleux : résultat, l'eau stage parfois à ce niveau ce qui explique ces renoncules je pense !]
Pour une culture sans travail (enfin, il y a tout de même la taille, et la récolte !), cela se présente plutôt bien. L'an dernier, on a encore récolté en octobre (framboisiers remontants).
Arroser l'été en situation sèche : une ligne de goutte-à-goutte sur chaque rang. Les fleurs du framboisier avortent en cas de sécheresse. Le framboisier est naturellement une plante des lisières de forêt ou clairières humides...
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Et une saine lecture en attendant que j'en écrive un peu plus ici !
Je viens de lire assez sérieusement le livre suivant :
"Permaculture : le guide pour bien débuter - Jardiner en imitant la nature" de Annie Lagueyrie / Rustica éditions.
A une petite erreur près, deux ou trois "simplifications" excessives à mon avis, je partage le gros du contenu. Ce qui n'est pas toujours le cas avec les ouvrages sur la permaculture !
Un ouvrage à lire sans réserve par les débutants (mais un peu simple, donc simpliste à mon goût, mais pas "dogmatique").
Je viens de lire assez sérieusement le livre suivant :
"Permaculture : le guide pour bien débuter - Jardiner en imitant la nature" de Annie Lagueyrie / Rustica éditions.
A une petite erreur près, deux ou trois "simplifications" excessives à mon avis, je partage le gros du contenu. Ce qui n'est pas toujours le cas avec les ouvrages sur la permaculture !
Un ouvrage à lire sans réserve par les débutants (mais un peu simple, donc simpliste à mon goût, mais pas "dogmatique").
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Connaissez-vous le BREFT ?
Pour certains, le BRF soulève quelques questions : prix d'un broyeur, "énergie" externe nécessaire (électricité ou essence), bruit...
Et en effet...
Pour le bruit, j'ai décrit plus haut que j'ai un modèle à "turbine" qui tourne lentement. Il ronronne plus qu'il ne fait du bruit.
Mais du coup, il est plus cher que les bas de gamme "bruyants" !
Et reste qu'avec ses 2 500 W il consomme un peu. Une ou deux dizaines d'heures par an, ce n'est pas ce qui plombe le bilan de la maison... Allez 50 kWh sur une conso totale d'un peu moins de 3 000 kWh.
Mais les puristes ne seront pas convaincus.
J'ai donc essayé quelque chose qui s'apparente au BREFT.
Késako ????
Voir :
http://marcimat.magraine.net/BREFT
http://aupetitcolibri.free.fr/SE_FORMER ... _BREFT.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=Fs94FwJfM3Y
J'ai taillé mes framboisiers et récolté quelques fagots de "tiges mortes". A noter que c'est plus tendre que le bois avec lequel on fait le BRF. Les tiges de framboisiers (comme d'ailleurs le miscanthus évoqué dans un des documents ci-dessus) sont entre la tige cellulosique façon paille et le rameau de bois. C'est de la tige dure ou du bois tendre...
Voici après taille / avant "découpage en brins" :
J'ai donc taillé au sécateur, pour recouvrir la parcelle voisine, où j'avais arraché les fraisiers après la récolte en juin et semé du tréfle d'Alexandrie pour y insuffler de l'azote [pour les non initiés, l'expression "insuffler" n'est pas une forme de style : le trèfle, comme toutes les légumineuses (fabacées), fixe l'azote de l'air et le convertit en azote organique, qui revient ensuite au sol sous une forme minéralisée, assimilable par les autres plantes, quand les racines de la légumineuse se décomposent ! ]
Donc durant l'hiver, j'ai mis une couche de "morceaux de tiges de framboisiers" découpées au sécateur (des "morceaux d'environ 20 cm).
Voilà à quoi cela ressemble après (quelques heures) :
Le principal constat : c'est long = plusieurs heures. Cela permet de méditer [mais attention à ne pas se couper un doigt quand même en rêvassant trop à force de fonctionner en "mode réflexe" ! Soit le sécateur coupe, et il est dangereux ; soit il ne coupe pas, et c'est une galère !].
Et avec un sécateur ordinaire, attention aussi aux tendinites (TMS = trouble musculo-squelettiques). Il existe des sécateurs professionnels pour la viticulture (qui se vulgarisent maintenant) avec une poignée mobile... Avis aux amateurs.
Le second constant est que cela ne couvre pas assez, pour une même épaisseur. Je l'ai pourtant "piétiner", pour rapprocher les brins. Du coup, des "adventices" en profitent pour émerger par ci, par là.
Donc ne pas en attendre un effet aussi désherbant que le BRF (à quantité équivalente).
Du coup, j'ai recouvert le tout d'une couche de fumier pailleux de cheval récupéré au début de la rue, chez quelqu'un qui héberge 2 ou 3 chevaux...
Voilà ce que cela donne une fois fini :
Ci-dessous, on voit au premier plan, le résultat étalé du contenu d'un "composteur", puis le fumier de cheval, puis, en haut de l'image, le BREFT que cela recouvre :
J'ai été très surpris de découvrir tout à fait récemment qu'il existait une technique de culture sur "lasagnes", basé un peu sur le même principe (mais avec d'autres "ingrédients").
Pour ceux que cela intéresse :
http://www.amazon.fr/Lasagna-Gardening- ... P39QKJD762
Comme quoi, je passe mon temps à ré-inventer l'eau chaude !!!!
J'attends qu'il fasse bien chaud : cet endroit est destiné à accueillir les tomates !
Mais, quoiqu'il en soit, ce type de BREFT permet le retour au sol de la matière organique constitutive des déchets de taille. Plutôt que le lui réserver le sort commun : le bruler !
Je "croise", c'est-à-dire que j'évite de remettre sur la parcelle avec des framboisiers, dans l'espoir de ne pas y maintenir les maladies...
Je vais observer finement, mais cela doit favoriser aussi les champignons, comme le BRF... Peut-être pas les mêmes ?
Bref, le BREFT a tout à fait sa place pour qui ne veut pas acquérir un broyeur... Faut être un peu plus patient.
Pour certains, le BRF soulève quelques questions : prix d'un broyeur, "énergie" externe nécessaire (électricité ou essence), bruit...
Et en effet...
Pour le bruit, j'ai décrit plus haut que j'ai un modèle à "turbine" qui tourne lentement. Il ronronne plus qu'il ne fait du bruit.
Mais du coup, il est plus cher que les bas de gamme "bruyants" !
Et reste qu'avec ses 2 500 W il consomme un peu. Une ou deux dizaines d'heures par an, ce n'est pas ce qui plombe le bilan de la maison... Allez 50 kWh sur une conso totale d'un peu moins de 3 000 kWh.
Mais les puristes ne seront pas convaincus.
J'ai donc essayé quelque chose qui s'apparente au BREFT.
Késako ????
Voir :
http://marcimat.magraine.net/BREFT
http://aupetitcolibri.free.fr/SE_FORMER ... _BREFT.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=Fs94FwJfM3Y
J'ai taillé mes framboisiers et récolté quelques fagots de "tiges mortes". A noter que c'est plus tendre que le bois avec lequel on fait le BRF. Les tiges de framboisiers (comme d'ailleurs le miscanthus évoqué dans un des documents ci-dessus) sont entre la tige cellulosique façon paille et le rameau de bois. C'est de la tige dure ou du bois tendre...
Voici après taille / avant "découpage en brins" :
J'ai donc taillé au sécateur, pour recouvrir la parcelle voisine, où j'avais arraché les fraisiers après la récolte en juin et semé du tréfle d'Alexandrie pour y insuffler de l'azote [pour les non initiés, l'expression "insuffler" n'est pas une forme de style : le trèfle, comme toutes les légumineuses (fabacées), fixe l'azote de l'air et le convertit en azote organique, qui revient ensuite au sol sous une forme minéralisée, assimilable par les autres plantes, quand les racines de la légumineuse se décomposent ! ]
Donc durant l'hiver, j'ai mis une couche de "morceaux de tiges de framboisiers" découpées au sécateur (des "morceaux d'environ 20 cm).
Voilà à quoi cela ressemble après (quelques heures) :
Le principal constat : c'est long = plusieurs heures. Cela permet de méditer [mais attention à ne pas se couper un doigt quand même en rêvassant trop à force de fonctionner en "mode réflexe" ! Soit le sécateur coupe, et il est dangereux ; soit il ne coupe pas, et c'est une galère !].
Et avec un sécateur ordinaire, attention aussi aux tendinites (TMS = trouble musculo-squelettiques). Il existe des sécateurs professionnels pour la viticulture (qui se vulgarisent maintenant) avec une poignée mobile... Avis aux amateurs.
Le second constant est que cela ne couvre pas assez, pour une même épaisseur. Je l'ai pourtant "piétiner", pour rapprocher les brins. Du coup, des "adventices" en profitent pour émerger par ci, par là.
Donc ne pas en attendre un effet aussi désherbant que le BRF (à quantité équivalente).
Du coup, j'ai recouvert le tout d'une couche de fumier pailleux de cheval récupéré au début de la rue, chez quelqu'un qui héberge 2 ou 3 chevaux...
Voilà ce que cela donne une fois fini :
Ci-dessous, on voit au premier plan, le résultat étalé du contenu d'un "composteur", puis le fumier de cheval, puis, en haut de l'image, le BREFT que cela recouvre :
J'ai été très surpris de découvrir tout à fait récemment qu'il existait une technique de culture sur "lasagnes", basé un peu sur le même principe (mais avec d'autres "ingrédients").
Pour ceux que cela intéresse :
http://www.amazon.fr/Lasagna-Gardening- ... P39QKJD762
Comme quoi, je passe mon temps à ré-inventer l'eau chaude !!!!
J'attends qu'il fasse bien chaud : cet endroit est destiné à accueillir les tomates !
Mais, quoiqu'il en soit, ce type de BREFT permet le retour au sol de la matière organique constitutive des déchets de taille. Plutôt que le lui réserver le sort commun : le bruler !
Je "croise", c'est-à-dire que j'évite de remettre sur la parcelle avec des framboisiers, dans l'espoir de ne pas y maintenir les maladies...
Je vais observer finement, mais cela doit favoriser aussi les champignons, comme le BRF... Peut-être pas les mêmes ?
Bref, le BREFT a tout à fait sa place pour qui ne veut pas acquérir un broyeur... Faut être un peu plus patient.
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Ce que tu nommes "sciure" serait plutôt des copeaux de menuiserie. La différence d'avec le brf est qu'il s'agit de bois avec une lignine beaucoup plus polymérisée et donc plus difficile à attaquer par les champignons. C'est un matériau à employer généralement avec parcimonie et à éviter lorsqu'il s'agit de copeaux de chêne dont les tanins sont phytotoxiques.
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Did67 a écrit :............
Donc durant l'hiver, j'ai mis une couche de "morceaux de tiges de framboisiers" découpées au sécateur (des "morceaux d'environ 20 cm).
Le principal constat : c'est long = plusieurs heures. Cela permet de méditer [mais attention à ne pas se couper un doigt quand même en rêvassant trop à force de fonctionner en "mode réflexe" ! Soit le sécateur coupe, et il est dangereux ; soit il ne coupe pas, et c'est une galère !].
Et avec un sécateur ordinaire, attention aussi aux tendinites (TMS = trouble musculo-squelettiques). Il existe des sécateurs professionnels pour la viticulture (qui se vulgarisent maintenant) avec une poignée mobile... Avis aux amateurs......
Perso j' ai mal aux mains dés 5 minutes de sécateur !
Je suis obligé de tailler mes framboisiers en 3 fois.
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Ahmed a écrit :Ce que tu nommes "sciure" serait plutôt des copeaux de menuiserie. La différence d'avec le brf est qu'il s'agit de bois avec une lignine beaucoup plus polymérisée et donc plus difficile à attaquer par les champignons. C'est un matériau à employer généralement avec parcimonie et à éviter lorsqu'il s'agit de copeaux de chêne dont les tanins sont phytotoxiques.
Oui, tu as raison.
Ce qu'on voit sur la photo, c'est ce que tu dis : des "copeaux façon ce que produit une tronçonneuse"...
C'est encore différent des copeaux produits par un rabot (je n'en ai pas).
Et ce n'est pas de la sciure telle que la produit une scie à ruban (j'en ai aussi récupéré).
C'est probablement un atlier de menuiserie ou un menuisier bricolleur qui a deversé ça.
NB : je ne suis pas le seul "client" ; ce matin, mon épouse voulait encore en récupérer et le tas restant avait disparu !
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Ahmed a écrit : La différence d'avec le brf est qu'il s'agit de bois avec une lignine beaucoup plus polymérisée et donc plus difficile à attaquer par les champignons.
Là aussi, tout à fait d'accord. C'est le vrai bois de "vieux troncs"...
Ceci étant dit,n au contact du sol, les champignons sont déjà à l'oeuvre !
D'un coté, en effet, lignine plus polymérisée, donc moins fragile.
Mais de l'autre des surfaces d'attaques multipliées par 100... et des "péllicules" très fines, donc vites traversées...
Bien que connaissant assez bien le bois, je n'ai pas identifié. Je ne crois pas que ce soit du chêne...(à l'odeur).
En tout cas, je n'ai pas observé de phytotoxicité, puisque la plupart des "herbes" traversent déjà !
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