obamot
NB: comme Le_Juste_Milieu, c'est l'abus de viande qui est mauvais. .
La grande question comme dans tous les cas ou le terme abus est utilisé c'est: où commence l'abus? Pour le fumeur:1 ou 10 cigarettes? Pour le buveur: 1 ou 3... bonjour les dégâts? Pour le consommateur de bidoche: un steak par semaine ou un par jour?
Dans ces 3 cas (non limitatifs) ce n'est pas la quantité qui est nocive (elle ne fait qu'augmenter avec le nombre) mais le produit en soi, intrinsèquement! Cependant, il est sûr que cela demande une remise en question en profondeur qu'un esprit conservateur aura bien du mal à faire.
A contrario, — sauf régime végétalien drastique et suivi de près par goût personnel et émanant d'une décision volontaire — l'absence de viande conduit à des carences
2 erreurs compréhensibles car faisant partie de ces images d’Epinal très répandues.
1)Devenir Végétalien c’est (ou en tout cas cela devrait être, sinon çà ne dure pas longtemps) le résultat d’une réflexion approfondie et de l’objectif que l'on se fixe et c’est très proche comme démarche de celui qui veut se mettre au sport après des années de sport allongé sur canapé. Une fois la décision prise, après ample information, il faut y aller avec progressivité comme pour n’importe quel sport et alors cela évite les courbatures, les résidus d’acide lactique et les claquements musculaires.
Peut-on de ce fait appeler drastique le sportif qui passe du jogging à la course sur plus longue distance, je dirais, plutôt que celui qui ne passe pas ce stade se contente de ce qu’il a (et c’est son droit) avec les avantages qu’il tire du peu qu’il fait, mais sans atteindre ce que fera un sportif plus entrainé.
La nutrition c’est la même chose : on peut se contenter du steak frite, du sandwich jambon beurre, du coup de beaujolpif ou aller plus loin et franchir des étapes selon sa volonté et ses moyens pour aller même plus loin que le végétalisme simple.
2°)
l'absence de viande conduit à des carences :
Vrai et faux en même temps. La mauvaise qualité alimentaire (culture industrielle, raffinement, traficotages en tous genres) peut provoquer des carences par un mauvais apport de nutriments végétaux et l’élevage
non industriel fait que ces nutriments peuvent se retrouver dans la chair animale et donc assurer une compensation relative.
Un végétarisme, et plus un végétalisme bien mené, sous entend (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, il n’est que de lire les forums VG) une nourriture végétale non carencée et donc biologique en totalité. Dès lors les risques de carence sont quasi inexistants et les bienfaits que l’on tire de ce genre de choix alimentaire compensent largement la discipline personnelle (comme dans le sport) qu’elle sous entend.
«
on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre » dit un dicton !
PS:Tiens à l'instant Carole Doré, vice présidente des jeunes agriculteurs dans c'est à dire, qui rappelle que la France refuse la culture des OGM mais importe du soja OGM pour nourrir les animaux de boucherie (pour satisfaire les besoins de bouche des bidocheurs).