Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[être chafoin]

Me semble plus fiable qu'avec le rat-taupier, très prochainement, un de ces légumes va se dessécher, la racine coupée, ou disparaître !

A ce propos, comment vois-tu que ce dessèchement est signe de rat taupier (je pense à ta dernière vidéo par exemple) et non d'autre chose ?

[Moindreffor]

tiens, oui au fait tes pissenlits, ça a donné quoi? et c'est quoi la suite?

Pas concluant : les racines, trop amochées lors de la transplantation, n'ont donné que de minces touffes de feuilles. Quelques-unes pourries. Les autres, je n'ai finalement pas récolté pour qu'elles "gonflent" leurs racines cette année et je recommence l'année prochaine.

Conclusion : ce n'est pas à l'automne qu'il faut enterrer les racines, mais au printemps [zut, le printemps est passé, je voulais compléter ; cela urge !]. Comme cela les plants se refont une santé, font le plein d'énergie, prospèrent en année n. Pour faire de belles pousses en sortie d'hiver n+1... [En fait, même quand on arrache avec une fourche-bêche, on laisse une partie de la racine, elles est blessée et une partie pourrie...]

Il faut perfectionner cela !

donc il serait peut-être plus simple de semer les pissenlits?
comme ça on peut choisir une belle variété commerciale comme ce n'est qu'un de mes projets, je vais attendre de voir comment tes racines prélevées dans la nature vont évoluer avant d'acheter des semences

[Moindreffor]

Me semble plus fiable qu'avec le rat-taupier, très prochainement, un de ces légumes va se dessécher, la racine coupée, ou disparaître !

A ce propos, comment vois-tu que ce dessèchement est signe de rat taupier (je pense à ta dernière vidéo par exemple) et non d'autre chose ?

c'es simple tu tires un peu sur les feuilles, si le rat taupier t'as bouffé la racine, ben ça vient tout seul et tu as dans les mains les feuilles avec le collet mais plus de racines

[Ollaf]

Des photos de mon potager du paresseux commence cette année. Concernant le échalotes et le oignon super satisfait repiquage à travers le foin et plus rien à faire. Le feuillage dès échalotes a commencé à tomber, je dois attendre encore que le feuillage sèche pour récolter non? Les poireaux ne sont pas très gros mais on verra si l'égout est la. J'ai mis quelques photo car moi-même j'aime bien voir les photos des autres potagers

[Did67]

au fait, pas encore de stress hydrique au PP ? patates ou autres plantations... pas de pluie non plus je suppose, depuis quelques semaines ? tu arroses au goutte à goutte avec l'eau de tes cuves ? pour quelles plantes ?

j'ai une autre question, sur quatre potimarrons, deux ont une bonne croissance, de grandes feuilles... par contre les deux autres sont nettement moins développés. Est-il encore possible de les booster un peu, et comment ?

je pourrais étaler du compost en surface, mais l'effet "fertilisant" risque de prendre du temps je crois...

1) Peu de stress. Et encore peu d'arrosages :

- rien sur les "légumes extérieurs"
- sauf quelques lignes de semis, en partie dans des sillons / foin, en partie sur sol nu, non travaillé (mon essai de culture sous couvert vivant qui avait foiré et que j'ai juste débarrassé des adventices, gratouillé, semé... C'est toujours en terre nue.
- sauf sous la serre

Mais il faut reconnaître que le vent du nord que nous avons eu de façon assez constante, s'il a maintenu des températures supportables par un cardiaque (ce qui fait que mon tunnel à tomates est presque remonté !), il a puisé de l'eau ! Sur les sillons, même dans le foin, la terre est sèche et se fissure !

Cependant, il faut bien observer : la prairie voisine qui a été fauchée et ramassée/pressée, reverdit ! Les plantes trouvent encore facilement de l'eau, même les graminées pas si bien enracinées. Rien à voir avec une sécheresse, même si la surface du sol nous trompe !

2) Les cucurbitacées sont curieuses. J'ai des phénomènes voisins. Mais chez moi, j'ai des plants de diverses origines, parfois maltraitées (restées posées sur une table, dans leur godet, en plein cagnard).

J'ai un traitement simple :

- un thé à la menthe avant de descendre au potager
- arrivé sur place, il est bien rare que je ne sois pas pris d'une violente envie de pisser !
- une fois ou deux, et en quelques jours tu les vois verdir ! Ce sont des "nitrophiles" (plantes qui aiment les nitrates) [L'urine est riche en déchet azoté de notre métabolisme, l'urée, que les bactéries, quand les températures sont suffisantes, transforment très très vite en ammoniac puis nitrates - c'est pour cela qu'il est si difficile d'avoir des pissotières publiques qui sentent bons ; enfin, depuis qu'on paye, on y arrive à grand coup de flotte et de désinfectant. Elle l'est, hélas, aussi en sel, il ne faut donc pas abuser]

[Cela marche aussi avec la bière, mais bon, mon cardio m'a imposé quelques règles !]

Beaucoup plus chiant, mais cela marcherait : faire du "jus de compost". Cela revient à "extraire" les nitrates qui s'y trouvent... Il t'en faudra un peu plus qu'une dosette de café !!!!!

[Julienmos]

Cependant, il faut bien observer : la prairie voisine qui a été fauchée et ramassée/pressée, reverdit ! Les plantes trouvent encore facilement de l'eau, même les graminées pas si bien enracinées. Rien à voir avec une sécheresse, même si la surface du sol nous trompe !

j'ai arraché le plant de patate le plus atteint pas l'alternariose:

et j'ai été étonné de récolter une douzaine de pdt relativement grosses déja ! alors qu'elles viennent à peine de finir de fleurir (des charlotte).

Par contre, la terre était vraiment sèche, même en profondeur... je pense donc quand même que la maladie est en rapport avec un début de stress hydrique.

Merci de m'avoir fait part de ton traitement de choc pour les potimarrons !

[Did67]

... je pense donc quand même que la maladie est en rapport avec un début de stress hydrique.

Pour ma part, je miserais sur la période de pluies et de temps "tropical"... C'est, à mon avis, là que cela s'est installé. Je ne me souviens plus du cycle de l'alternariose - faudrait que j'apprenne un peu !

Tu n'as aucun pied qui est abrité de la pluie ???

Trop tard, mais pour en avoir le cœur net, il eut fallu en cultiver une "bande" sous un "toit".

[Did67]

Voilà ce que dit e-phytia, le site de vulgarisation de l'INRA :

Alternaria spp.
Alternariose
(Early blight)



Agents responsables et transmission

L’alternariose est provoquée par les champignons Alternaria solani et A. alternata.

La maladie provoque surtout des dégâts en climat continental, chaud et sec, mais est accentuée en culture irriguée.

La dispersion des spores est assurée par le vent et les éclaboussures de pluie.

Le champignon peut se conserver dans le sol, sur des résidus de culture ou des tubercules infectés.

Importance économique

L’alternariose est présente dans la plupart des zones où l'on cultive la pomme de terre. Sa gravité réelle est probablement sous-estimée par l’utilisation de produits fongicides utilisés contre le mildiou et efficaces aussi sur ce champignon. Compte tenu des changements climatiques prévus, de la réduction des produits chimiques à base de mancozèbe et de l’utilisation de cultivars sensibles, des épidémies sévères d’alternariose pourraient devenir problématiques à l’avenir

[Did67]

Et voilà :

Il lui faut de
la chaleur (température idéale
de 20 à 30 °C) mais aussi un
minimum d’humidité (rosée,
orages,...) pour se développer.

Causes de la maladie et de son extension.
Bien que la maladie soit présente dans nos
régions depuis longtemps, c’est une
conjugaison de différents facteurs qui
explique son développement rapide et
spectaculaire ces 2 ou 3 dernières saisons aux
Pays-Bas, et, dans une moindre mesure en
Belgique et en France.
Les différentes causes du développement de
l’alternariose sont les suivantes (par ordre
d’importance):
-
diminution de l’utilisation des
dithiocarbamates (mancozèbe et
manèbe) ;
-
changements climatiques : étés plus
chauds (périodes plus chaudes suivies
d’orages, de pluies abondantes) ;
-
stress plus importants (fortes tempé-
ratures, sécheresse, excès d’eau, vents
violents et/ou grêle provoquant plus de
blessures aux feuilles,...) ;
-
variétés sensibles : outre Bintje dont la
sensibilité est prouvée, il semble que des
variétés comme Agria, Ramos et Santana
soient assez sensibles également. Aziza
est même réputée très sensible ;
-
fertilisation insuffisante (manque
d’azote) mais surtout carences en
magnésium, manganèse et soufre ;
-
rotations (trop) courtes : les spores
d’alternariose survivent sur les déchets de
pommes de terre (fanes, tubercules
endommagés)

dans :

http://pro.ovh.net/~fiwap/uploads/File/ ... ariose.pdf

[Julienmos]

effectivement on a eu des pluies d'orage énormissimes (qui ont inondé plus ou moins mon sous-sol), à trois reprises: le 24 mai, les 8 et 11 juin !

et depuis, c'est grand soleil, chaleur et temps sec. Cette alternance expliquerait donc la maladie... probablement apparue, comme tu le suggères, au moment du déluge.