nico239 a écrit :
... mais si possible également in situ.
Une démarche scientifique est assez ardue (peut-être impossible) dans le joyeux bordel d'un milieu réel. A tout le moins en ce qui concerne les mécanismes...
On ne peut établir que des corrélations entre tel "traitement" et tels résultats. Mais au niveau des mécanismes, on reste dans les choux. Or, je pense que beaucoup de scientifiques sont intéressés par les mécanismes. Les ARN, les peptides, les mécanismes macro-moléculaires... Les "machines" à analyser ont fait des bons spectaculaires (suite aux travaux sur les génomes humains, notamment) et du coup, chacun fait un peu joujou là-dedans. Et pour cela on doit "simplifier" le vivant. Juste étudier un facteur. Et donc on fait un petit essai dans un pot stérilisé, dans lequel on introduit un champignons mycorhizien et une plante...
C'est, je pense, autant la conséquence de la parcellisation, la fragmentation des savoirs que celle du manque d'argent.
A une nuance de taille près : on n'a plus, en France, les moyens d'une recherche agronomique puissante (INRA, notamment ; CIRAD aussi) qui dans le temps excellait dans ce domaine allant de la recherche fondamentale à la recherche appliquée [on ne sait pas assez que pour son premier "bébé-éprouvette", Frydman s'est directement inspiré des travaux de l'INRA]. C'est ça le grand hic. Une part non négligeable - le gros - des travaux de 'INRA est financée par des contrats de recherche pour des "boites privées" - qui se fichent des mycorhizes, à part une ou deux entreprises susceptibles de le commercialiser des préparations tel IF TECH - et ça, on sait faire].