Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Moindreffor: sais tu que tu cites (à peu de choses prêt) Raymond Devos la ?
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L'ennemi se déguise souvent en géranium. Mais l'on ne peut s'y méprendre, car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi lui, est à nos portes
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
JardinierAmateur a écrit :Moindreffor: sais tu que tu cites (à peu de choses prêt) Raymond Devos la ?
en effet il faut rendre à César ce qui appartient à César, mais le sketch en entier beaucoup plus riche et beaucoup plus complet, était trop long à transcrire
mais j'avais déjà fait ce genre de constatations avec mes élèves avant de connaître le sketch, quand tu leurs reproches d'avoir fait quelque chose et qu'ils me répondaient "moi, rien" et après on déroule la suite, en connaissant le sketch on peut aller encore plus loin dans le délire et parfois, ça fait du bien de de rire intérieurement
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je suis d'accord avec le début et la fin et en général plutôt convaincu par l'intérêt de l'épaisse couverture de biomasse végétale. Au milieu, et pour pinailler, je ne suis toujours pas si sûr de l'argument "travailler plus". Il est difficile voire impossible de comparer vraiment, mais ça dépend comment tu comptes. Si tu comptes qu'une personne s'occupe de ton compost, qu'il te le donne ou te le vends, voire te le mets sur ton potager : alors tu auras moins travaillé que si tu gères une prairie pour faucher le foin, le faire sécher, faire des bottes, les rentrer, les sortir au bon moment, mettre au sol le foin et réajuster avec du gazon que tu auras toi-même tondu au fur et à mesure...Did67 a écrit :Je dis qu'il est dommage de priver les organismes du potager de toute cette bonne nourriture, qui leur aurait permis de mieux se nourrir et donc de proliférer et par conséquent de mieux "aggrader" le potager. Qu'il est dommage de dissiper cette énergie en partie sous forme de chaleur, pour nourrir des "branleurs" qui vont gloutonner dans le tas et ne rien faire dans le potager. Et tout ça pour "travailler plus" (sans produire plus - sans doute moins) : s'occuper du compost, transporter les déchets puis le compost et du coup, ameublir le sol (grelinette, etc) puisque l'aggradation ne s'est pas faite... Ou pas assez.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin a écrit :Je suis d'accord avec le début et la fin et en général plutôt convaincu par l'intérêt de l'épaisse couverture de biomasse végétale. Au milieu, et pour pinailler, je ne suis toujours pas si sûr de l'argument "travailler plus". Il est difficile voire impossible de comparer vraiment, mais ça dépend comment tu comptes. Si tu comptes qu'une personne s'occupe de ton compost, qu'il te le donne ou te le vends, voire te le mets sur ton potager : alors tu auras moins travaillé que si tu gères une prairie pour faucher le foin, le faire sécher, faire des bottes, les rentrer, les sortir au bon moment, mettre au sol le foin et réajuster avec du gazon que tu auras toi-même tondu au fur et à mesure...Did67 a écrit :Je dis qu'il est dommage de priver les organismes du potager de toute cette bonne nourriture, qui leur aurait permis de mieux se nourrir et donc de proliférer et par conséquent de mieux "aggrader" le potager. Qu'il est dommage de dissiper cette énergie en partie sous forme de chaleur, pour nourrir des "branleurs" qui vont gloutonner dans le tas et ne rien faire dans le potager. Et tout ça pour "travailler plus" (sans produire plus - sans doute moins) : s'occuper du compost, transporter les déchets puis le compost et du coup, ameublir le sol (grelinette, etc) puisque l'aggradation ne s'est pas faite... Ou pas assez.
c'est certain, je paye 2,50€ la botte, on m'en livre 8 à 10 m de mon potager, j'étale et basta, travail minimum,
mais si j'avais une grande surface, je devrai soit la tondre régulièrement, soit faire du foin, soit laisser à l'abandon
faire du foin juste à côté de mon potager et étaler ce foin directement dessus c'est peut-être plus de travail, mais c'est gratuit
après encore moins de travail, j'achète mes légumes
la technique expliquée par Didier me permet à moi personne diminuée physiquement de faire plus de petits travaux étalés dans le temps que de gros efforts (bêchage) donc oui plein de petits ça finit par faire un gros, tout est question d'appréciation
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin a écrit :Je suis d'accord avec le début et la fin et en général plutôt convaincu par l'intérêt de l'épaisse couverture de biomasse végétale. Au milieu, et pour pinailler, je ne suis toujours pas si sûr de l'argument "travailler plus". Il est difficile voire impossible de comparer vraiment, mais ça dépend comment tu comptes. Si tu comptes qu'une personne s'occupe de ton compost, qu'il te le donne ou te le vends, voire te le mets sur ton potager : alors tu auras moins travaillé que si tu gères une prairie pour faucher le foin, le faire sécher, faire des bottes, les rentrer, les sortir au bon moment, mettre au sol le foin et réajuster avec du gazon que tu auras toi-même tondu au fur et à mesure...
Attention, il faut comparer ce qui est comparable. Je parlais de l'intérêt (de mon point de vue, du "non-intérêt") du compostage. Face à des déchets, et sous réserve d'avoir un potager, on a deux options :
a) je composte en tas dans un coin
b) je verse mes déchets organiques ("bonne nourriture pour les organismes vivants du sol) en surface.
C'est ce dont je parlais.
a) nécessite plus de travail que b) et je ne vois aucun "élément positif en plus" en faveur de a) [parfois un certain effort se justifie par des résultats].
Celui qui composte devra aussi, comme nous, étaler, transporter, planter ou semer, récolter, etc...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Juste un partage de mon expérience.
L'automne dernier suite à la dévastation de mon jardin par les sangliers, je décide de mettre en culture 20m2 proche de ma chambre.
Cette petite parcelle n'a jamais été travaillée (un coup de debroussailleuse par an).
J'y dépose 20cm de foin sur toute la surface (15 bottes).
Fin avril je plante tomates (20 pieds) aubergines, poivrons, courgettes, aromatiques,.......
Quand je dis je plante, c'est j'ecarte le foin, je dépose la motte, je referme je foin.
L'arrosage à partir de début juin est manuel une foi par semaine.
Bilan début septembre : 92 kg de tomates. (Début de récolte derniers jours de juin)
Les variétés anciennes ont fini de produire mais Maestria et Coeur de boeuf produisent encore un peut.
Voilà je jardinne depuis 1976 et je pense que c'est mon meilleur résultat concernant le rapport: Rendement/Travail
L'automne dernier suite à la dévastation de mon jardin par les sangliers, je décide de mettre en culture 20m2 proche de ma chambre.
Cette petite parcelle n'a jamais été travaillée (un coup de debroussailleuse par an).
J'y dépose 20cm de foin sur toute la surface (15 bottes).
Fin avril je plante tomates (20 pieds) aubergines, poivrons, courgettes, aromatiques,.......
Quand je dis je plante, c'est j'ecarte le foin, je dépose la motte, je referme je foin.
L'arrosage à partir de début juin est manuel une foi par semaine.
Bilan début septembre : 92 kg de tomates. (Début de récolte derniers jours de juin)
Les variétés anciennes ont fini de produire mais Maestria et Coeur de boeuf produisent encore un peut.
Voilà je jardinne depuis 1976 et je pense que c'est mon meilleur résultat concernant le rapport: Rendement/Travail
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Pour ma part, je ne dis pas que "composter ne marche pas" - même si, comme tu le dis, un des arguments avancés par les "pro-composts", l'hygiénisation - destruction des germes de parasites, graines d'adventices, etc - est difficile à obtenir dans les composteurs ménagers qui ne chauffent jamais assez. C'est un "faux-argument". Cela est "assez" vrai pour le compostage contrôlé sur plate-forme : là, on voit comment cela "fume" quand on retourne les andains ; il y a des sondes thermiques. Et pourtant, les "terreaux" sont une des sources de propagation de diverses adventices graminées : digitaires, panic, settaires...
Je dis qu'il est dommage de priver les organismes du potager de toute cette bonne nourriture, qui leur aurait permis de mieux se nourrir et donc de proliférer et par conséquent de mieux "aggrader" le potager. Qu'il est dommage de dissiper cette énergie en partie sous forme de chaleur, pour nourrir des "branleurs" qui vont gloutonner dans le tas et ne rien faire dans le potager. Et tout ça pour "travailler plus" (sans produire plus - sans doute moins) : s'occuper du compost, transporter les déchets puis le compost et du coup, ameublir le sol (grelinette, etc) puisque l'aggradation ne s'est pas faite... Ou pas assez.
Je précise, pour éviter que ne s'enflamme un nouveau débat furieux, que le compostage reste le moyen de "traitement" des déchets organiques ménagers le plus élégant quand on n'a pas de potager ou pas assez de surface de potager. J'encourage donc le compostage dans ces conditions, notamment compostage collectif au bas d'immeubles en ville...
Après, dans son potager, chacun est libre de faire ce qui lui plait !
On avait déjà eu ce débat et il est sur que le mieux c'est de cultiver dans ou sous le tas de compost...
Blaque à part tout balancer dans son potager est l'idéal.
Bon on ne respecte pas car chez nous tout part... aux poules... grrrr
Mais bon après on récupère leur litière : un prêté pour un rendu et toc toc toc codec le galines
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Cigalyves83 a écrit :
Fin avril je plante tomates (20 pieds) aubergines, poivrons, courgettes, aromatiques,.......
Je pense que les enterrer jusqu'aux premières feuilles, ou les coucher, compte tenu de l'aptitude des tomates (des solanées en fait) de former des racines adventives (sur les tiges) renforce l’enracinement et la capacité et développer des mycorhizes...
Mais "je pense..." seulement. Je n'ai pas fait d'essai comparatif. Je fais toujours un petit trou avec un transplantoir, même quand je plante dans une prairie, avant de pailler...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
nico239 a écrit :Bon on ne respecte pas car chez nous tout part... aux poules... grrrr
Mais bon après on récupère leur litière : un prêté pour un rendu et toc toc toc codec le galines
Ah oui, il y a la voie détournée... Au final, et au bout du bout, cela revient aussi... après détour et valorisation partielle.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Cigalyves83 a écrit :... c'est mon meilleur résultat concernant le rapport: Rendement/Travail
C'est ce que j'appelle "productivité du travail imbattable !".
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