nico239 a écrit :Si tu me trouves des thématiques légumes je suis preneur... pour le moment je ne trouve que des pdf de fiches techniques ou de chambres d'agriculture...
Bref pas très vendeur/digeste ni très grand public... mais bien sur intéressant.
Ma surprise vient du fait que je croyais que j'allais crouler sous les docs...
désolé je ne sais pas comment éditer un message donc j'utilise ta question pour faire passer ma présentation et mon texte.
Bonjour moi c’est Nicolas je suis le forum depuis un an et je me régale, je ne suis pas un vrai phénoculteur car je n’utilise pas le foin à 100% (cause cout et j’essaye de valoriser ce que j’ai et ce que je récupère : paille, feuille, herbe, broyat bois , BRF ….) mais bon je suis dans la philosophie.
Je précise que je suis de formation agricole et que je suis venu au jardinage paresseux à cause (grâce) à des problèmes de santé. On pourrait dire que du fait de ma formation je sois un jardinier hors pair et bien non et c’est là que je m’en veux un peu, j’ai pratiqué un jardinage traditionnel pendant des années sans réfléchir à grand coup de bêchage, de sulfate de cuivre de désherbage etc.. tout ça pour avoir un beau sol nu avec des légumes qui se détachent bien sur ce désert que l’on est obligé d’arroser tout le temps j’ai 53 ans et il n’est jamais trop tard mais quand j’y pense quel dommage.
Expérience personnelle : attention toutes les remarques faites correspondent à mon biotope, je suis à Nimes, ma terre est profonde, je peux faire des quenelles (limon plus argile), quand c’est humide on ne peux pas circuler, quand c’est sec c’est dur comme du bois. Grosses chaleur nimes est souvent dans les maxima en été. Du vent qui vient encore augmenter le déssèchement.
Les buttes avec bois enterré : je veux bien croire que cela fonctionne sous certains climat mais avec peu d’arrosage et mon biotope , j’ai voulu essayer il y a 2 ans mais c’est une catastrophe.
1) Terre sèche malgré le paillage
2) Il s’est crée un vide en le bois et la terre d’où la sécheresse du dessus.
3) Le bois n’a pas accumulé d’humidité au contraire le terrain étant tellement sec je crois que j’ai encore augmenté la sécheresse
Culture sous couvert végétal : j’ai expérimenté malgré moi le couvert végétal : sur une partie de potager crée cette année, je n’ai fait aucune intervention (cause ma forme). C’était une prairie de chiendent qui a fini par transpercer le paillage. En général j’élimine le chiendent car trop prolifique , mais là je l’ai laissé et oh miracle !!!
Les légumes se sont très bien développés. Un micro climat sur 10 cm intéressant (humidité le matin, lorsque je passait la main au sol je la retirait humide voir mouillée).
Sur cette zone il y a : tomates, celeri rave et branche, salade, blette, poireau,betterave rouge concombre,courge longue de nice.
Le seul bémol, c’est que mes tomates non tuteurées ont des fruits près du sol qui se font attaquer par les limaces et elles sont un peu envahissante et ont tendance à « recouvrir » les autres légumes, mais en même temps cela contribue à mon « micro climat »
Malheureusement mes pieds sont pleins de tomates superbes mais vertes, car cette année j’ai voulu semer en godet biodégradable.une catastrophe, ce que je vous explique cela ci après.
Les tomates : cette année je les ai foirées pourquoi ?
L’utilisation de godets biodégradable s’est avéré être pour moi une grosse erreur :
- Dès que les racines se sont mises à perforer le godet, la croissance s’est stoppée malgré une humidité ambiante plus que convenable. Mais pour moi le fait de la stagnation de la végétation était lié plus au climat (température fraiche : ( ma véranda n’est pas chauffée) et à l’ensoleillement restreint ce printemps.
- Mais je ne m’affolais pas en me disant que cette année je planterais plus tard (15 avril en 2017), dès le retour des beaux jours.
Mais quand le soleil est enfin arrivé et que les températures ont commencées à décoller mes tomates n’ont pas évoluées. Là je décide de les rempoter dans des godets normaux et c’est à ce moment là qu’elles ont démarré.
- Je précise que le substrat de rempotage était le même qu’au départ ( j’en prépare une bonne quantité : terreau de semis plus fumier de cheval déshydraté, cela fonctionne très bien chez moi)
J’ai planté mes tomates le premier juillet donc trop tard, aujourd’hui celles sur la zone chiendent sont superbes (beaucoup de fruits vert, et plein de fleurs, mais bon…)
Celles plantées sur ma « super butte » une catastrophe 30 cm de haut et chétives pas de croissance. Par contre pas de maladie, quelques fleurs et petit fruits. Comme je l’ai expliqué précedement le système de butte ne s’applique pas sous mon climat , la nature de mon terrain. Cela pourrait marcher si j’arrosais abondement mais le but c’est bien de limiter les apports d’eau. Et puis depuis mon expérience chiendent, je vais aborder 2019 différement.
Voilà, j’espère que mon expérience permettra d’amener de la réflexion pour optimiser nos PDP.
Nicolas.