Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 06/10/18, 12:42

c'est certainement le cas chez toi, mais l'exemple que j'ai cité indique le contraire chez moi... question de composition du sol ? présence de trop d'argile ?

tu dis que le travail du sol détruit leurs galeries... OK, mais dans mon cas, ces galeries n'existaient pas encore quand j'avais ameubli au printemps, elles ont été faites plus tard, et même sans doute assez récemment.

Il y a des poivrons, fenouils et céleris tout près, mais en sol "non travaillé", et là aucun dégât...
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Ahmed
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Ahmed » 06/10/18, 12:56

Les voies du rat-taupier sont parfois impénétrables... :wink:
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par JardinierAmateur » 06/10/18, 14:57

Bonjour à tous,

je reprécise ma question : ce sont bien les graines qui sont vertes, et non les tomates sur lesquelles je preleve les graines qui, elles, sont bien mures.

Merci
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 06/10/18, 20:12

JardinierAmateur a écrit :Bonjour à tous,
je reprécise ma question : ce sont bien les graines qui sont vertes, et non les tomates sur lesquelles je preleve les graines qui, elles, sont bien mures.
Merci


si les tomates sont à maturités, les graines vont être bonnes, le fruit a fini son cycle de vie, elles sont toujours un peu verdâtres puis en séchant elles vont passer au brun plus ou moins clair, si tu attends même un moment, tu verra les graines germer à l'intérieur de la tomate, ça m'est arrivé, lorsque tu coupes la tomates tu as des petites pousses vertes, la peau laissant passer suffisamment de lumière
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 08/10/18, 17:39

une question qui peut en intéresser plus d'un
après le 15 août tout le monde remarque que les jours raccourcissent fortement, et j'ai remarqué que mes semis fait à cette période stagnent pas mal, il y a bien moins longtemps de la lumière
et la lumière c'est le moteur des végétaux, donc est-il vraiment trop tard pour semer en cette période?
je pense semer tous mes légumes d'automne de début juillet à mi juillet l'an prochain, à cause de cela, ou est-ce parce que j'ai un terreau pourri?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/10/18, 18:59

1) Les légumes "d'hiver" sont "adaptés" à cette luminosité (généralement, le "déclencheur" est la photopériode - la longueur respective du jour et de la nuit et/ou le fait que les journées s'allongent ou raccourcissent). Certaines plantes - la mâche par ex - ne vont germer que quand les journées raccourcissent [à l'exception de certaines sélections récentes, "toutes saisons", à qui on a fait oublier cette sale manie !].

2) Les légumes "d'automne" (ceux qu'on va récolter avant le "gros" de l'hiver, donc en novembre / décembre - telles certaines chicorées, certains mâches à grosses feuilles - des "souches" italiennes) doivent effectivement être semés "assez tôt" au cours de l'été (quitte à devoir arroser). On parle alors plutôt de "variétés tardives".

A ne pas confondre avec des "salades d'hiver" (ou des oignons, des ails, etc...) qui sont des plantes qui vont passer l'hiver au stade de plantule / petits plants et se développer rapidement au printemps. Là, il faut agir comme pour le blé d'hiver : semer maintenant, car il ne faut pas viser un développement trop important qui rend le légume vulnérable aux "gros froids" de janvier / février. La résistance est maximale si le plant n'est pas trop développé...

La confusion entre ces deux choses cause pas mal d'erreurs...

3) Se rajoute le fait que certains légumes d'automne ou de printemps se développent mieux en plein hiver dans le sud (où il ne fait pas trop froid, mais humide) alors que dans le nord on les fait avant ou après : petits-pois, artichauts, certains choux, certaines salades, fèves...

Et comme la manie de la mode à la con des "légumes anciens" fait des ravages, fasciné par internet, on pense cultiver en Alsace de la "Rougette de Montpellier" persuadé que c'est une variété d'hiver (ce qu'elle est là-bas, dans le midi). Mais je ne sais pas ce qu'elle donne en Alsace, où on a des "salades de St-Antoine" (qu'on sème mi-janvier, dans la neige, le sol gelé ou glacé et qui lève quand elle juge que les conditions lui conviennent) ou de la vraie "Winterkopfsalat" à semer en ce moment (-20° ne lui fait pas peur, si elle petite comme une mâche).

Je pense qu'il y a pas mal de conneries à oublier et beaucoup d'essais à faire et à partager (en fait, de choses sérieuses à re-découvrir parce que cela s'est noyé dans la bouillabaisse d'internet)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par JardinierAmateur » 08/10/18, 22:59

Julienmos : j'aime beaucoup tes questions, qui souvent apportent un plus, ou un rappel utile.
Mais la, je pense que tu te trompes. Le sol travaillé ou pas, n'est à mon sens pas la question.

Le campagnol est une espece animale. Et comme toute espece animale elle se sent bien la ou elle peut prosperer : habitat convenable et nourriture facilement accessible. Pour l'habitat, protege sous sa couverture de foin (ou BRf, ou autre ....) elle est à l'abris des predateurs. Je pense meme que le critere numero un est la nourriture. Donc s'il y a de la nourriture, ils viendront, que le sol soit travaillé ou pas. Et meme si comme le mien, ton sol reste tres argileux, compact, une fois les galeries faites, il a acces facilement à sa nourriture, puisque les galeries sont deja faites. Et la plante continue de se devellopper.

Je vais citer quelqu'un 'rien n'est jamais tout noir ni tout blanc en ce monde' (avec quelques approximations sans doute).

Bon courage en tout cas, les campagnols, c'est la plaie (premiere annee de phenoculture et j'en ai deja, juste un couple je pense, sans degat apparent car pas de legume racine)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 09/10/18, 01:16

Did67 a écrit :1) Les légumes "d'hiver" sont "adaptés" à cette luminosité (généralement, le "déclencheur" est la photopériode - la longueur respective du jour et de la nuit et/ou le fait que les journées s'allongent ou raccourcissent). Certaines plantes - la mâche par ex - ne vont germer que quand les journées raccourcissent [à l'exception de certaines sélections récentes, "toutes saisons", à qui on a fait oublier cette sale manie !].

2) Les légumes "d'automne" (ceux qu'on va récolter avant le "gros" de l'hiver, donc en novembre / décembre - telles certaines chicorées, certains mâches à grosses feuilles - des "souches" italiennes) doivent effectivement être semés "assez tôt" au cours de l'été (quitte à devoir arroser). On parle alors plutôt de "variétés tardives".

A ne pas confondre avec des "salades d'hiver" (ou des oignons, des ails, etc...) qui sont des plantes qui vont passer l'hiver au stade de plantule / petits plants et se développer rapidement au printemps. Là, il faut agir comme pour le blé d'hiver : semer maintenant, car il ne faut pas viser un développement trop important qui rend le légume vulnérable aux "gros froids" de janvier / février. La résistance est maximale si le plant n'est pas trop développé...

La confusion entre ces deux choses cause pas mal d'erreurs...

3) Se rajoute le fait que certains légumes d'automne ou de printemps se développent mieux en plein hiver dans le sud (où il ne fait pas trop froid, mais humide) alors que dans le nord on les fait avant ou après : petits-pois, artichauts, certains choux, certaines salades, fèves...

Et comme la manie de la mode à la con des "légumes anciens" fait des ravages, fasciné par internet, on pense cultiver en Alsace de la "Rougette de Montpellier" persuadé que c'est une variété d'hiver (ce qu'elle est là-bas, dans le midi). Mais je ne sais pas ce qu'elle donne en Alsace, où on a des "salades de St-Antoine" (qu'on sème mi-janvier, dans la neige, le sol gelé ou glacé et qui lève quand elle juge que les conditions lui conviennent) ou de la vraie "Winterkopfsalat" à semer en ce moment (-20° ne lui fait pas peur, si elle petite comme une mâche).

Je pense qu'il y a pas mal de conneries à oublier et beaucoup d'essais à faire et à partager (en fait, de choses sérieuses à re-découvrir parce que cela s'est noyé dans la bouillabaisse d'internet)


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Effectivement on sème des tas de choses à l'automne et des tas de choses se sèment aussi toutes seules à l'automne et passent l'hiver au stade «petit».

Hors légumes par exemple la sauge sclarée s'est déjà semée toute seule (et les agris l'ont déjà semée dans leurs champs) et les plants font de 5 15cm en attendant le printemps.

L'an dernier la mâche semée trop tard a stagné tout l'hiver avant de décoller au printemps mais sans jamais crever.

Tiens ça tombe bien j'ai semé l'ail ... aujourd'hui.

Les choux noirs de Toscane ont levé en une dizaine de jours en extérieur et en pleinte terre malgré les 2 premières journées de gel, idem pour les radis de 18 jours, les carottes nantaises, les fèves aguadulce, les épinards géants d'hiver.comme quoi cela dépend des variétés.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 09/10/18, 08:43

JardinierAmateur a écrit :
Le campagnol est une espece animale. Et comme toute espece animale elle se sent bien la ou elle peut prosperer : habitat convenable et nourriture facilement accessible. Pour l'habitat, protege sous sa couverture de foin (ou BRf, ou autre ....) elle est à l'abris des predateurs. Je pense meme que le critere numero un est la nourriture. Donc s'il y a de la nourriture, ils viendront, que le sol soit travaillé ou pas. Et meme si comme le mien, ton sol reste tres argileux, compact, une fois les galeries faites, il a acces facilement à sa nourriture, puisque les galeries sont deja faites. Et la plante continue de se devellopper.



J'ai observé qu'une couverture épaisse, telle que nous la pratiquons, semble leur simplifier la vie : chez moi, ils "creusent" des galeries dans la partie de terre bien aggradé, bien meuble, située juste en-dessous du foin. Je vois parfois les galeries à la terre soulevée lorsque c'est à nu.

Ensuite, il faudrait probablement distinguer la phase de conquête d'un territoire et la phase d'entretien. Un sol meuble doit leur faciliter la conquête. Mais un sol dur non travaillé l'entretien - alors que le travail agricole (assez profond), leur casse les galeries... S'ils ont le choix, ils vont ailleurs !
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Yzab
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Yzab » 09/10/18, 22:22

Bonsoir Julienmos

Je comprends parfaitement votre désarroi quand à ces petites bêtes, les campagnols. J'en suis infestée!
Je n'ai pratiquement pas de limaces en début de printemps mais ces bestioles m'em... . ce qui me peine en arrivant au jardin est que j'arrive à pied de guerre! alors que cela devrait être une hygiène mentale, un moment agréable à passer.
Je ne suis pas arrivée à trouver une solution, encore.
Actuellement j'en ramasse des tout petits dans mon piège en inox, ils sont encore vivants! Je n'en dirais pas plus sur la suite que je leur ai réservé, mais j'ai un tout petit jardinet de 15 m2 et je le garde.
Bonne soirée
yzab
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