Did67 a écrit :Agir en "réaction" donne rarement de bons résultats.
Donc si le "statut quo", le "on ne touche pas à la nature" est une conduite discutable, et dans tous les cas, intenable pour l'homme sauf suicide massif collectif (je parle là de milliards de personnes), l'inverse n'est pas plus malin... Peut-on déforester sans retenue ? Car après tout, la "désertification" a existé au cours des cycles de la terre et donc cela a existé... Peut-on pour autant, sans réfléchir, déboiser ??? Des invasives posent d'autres problèmes. Le "désert" sud-espagnol est, si tu y regardes bien, un ecosystème, avec des espèces très pointues, adaptées. Je ne connais pas la situation en Espagne, je la connais en Namibie, avec des insectes, des lézards, des carabes, des oryx remarquablement adaptés au désert du Namib, un des plus arides au monde... Faut-il, au nom de quoi d'ailleurs, le "verdir". Ce qui veut dire "tuer" toutes ces espèces qui dans un autre système n'auront plus leur place.
Tu vois que l'une ou l'autre attitude est égale d'absurdité.
Et c'est pour cela que je me suis contenté, car on pourrait en discuter pendant des siècles, d'un laconique : " c'est un problème ardu !"
Parlons potager, si tu veux. Je propose un modèle à "haute productivité du travail et faible anthropisation/haute biodiversité". Mais anthropisation quand même, je l'ai moultes fois répété face à ceux qui n'ont que le mot "potager naturel" à la bouche !
Je vais être bref pour respecter votre désir de fermer la parenthèse.
Pourquoi reverdir ?
- pour capter dans le sol le carbone de l'air dont beaucoup pensent qu'il pourrait causer la montée des mers et rendre inhabitables certaines zones.
- et pour recréer des sols fertiles où les humains peuvent se nourrir, et peut-être, ainsi, éviter des guerres destructrices