1) Il y a deux pieds.
2) Le figuier a pris, cette année, une ampleur qui m'a surpris. Donc le pied de gauche était un peu "coincé" !
3) Je vais te decevoir : je n'ai pas noté la variété. Il s'agit de deux plants achetés dans le commerce.
Malheureusement, je ne tiens pas mon journal de jardinier comme il faudrait. Souvent, je fais à l'arrache, le week-end. Puis je suis fatigué et j'oublie de noter.
Donc cela peut même des hybrides. Notre avis divergera sans doute : je ne pense pas que les variétés anciennes soient systématiquement un "must" :
- certains hybrides apportent des caractères intéressants : résistance à des maladies ou précocité car sélectionnés pour ça ; cela ne me choque pas de les utiliser ; et s'ils ont mauvaise réputation ("n'ont pas de goût"), c'est d'abord et avant tout parce qu'elles sont cultivées en intensifs et cueillies non mûres ! [dans les magasins, les meilleures variétés sont insipides !]
- à l'inverse, certaines variétés anciennes sont surement bien adaptées dans leur territoire d'origine ; le seront-elles chez moi ? J'en doute : comment mon térritoire serait-il à la fois une reproduction des Andes (Cornue des Andes - j'avais un pied l'an dernier : cela a été le premier malade !) et du Caucase ???
- la "sélection", est pour moi, une vue de l'esprit : si c'est variétés gardent leurs caractéristiques propres, c'est bien que leurs gênes n'évoluent pas ; j'ai vécu 12 ans en Afrique, mais je reste de "type alsacien"... Je ne veux pas être long et pompeux, mais je pourrais expliquer, comment, chez une espèce "autogame" (qui se féconde elle-même), on peut, année après année, faire dériver une "population" vers un "type" défini à l'avance et obtenir ce qui s'appelle "l'homozygotie" pour les caractères observés et sélectionnés... C'est un processus séculaire, appelée "sélection massale"... Donc je ne nie pas cette possibilité. Je ne pense pas que cela se produise d'une année sur l'autre, c'est tout !
- maintenant, c'est bien d'entretenir la biodiversité ; donc de temps en temps, je plante ce qui me tombe sous la main ; pour voir...
[Je pense qu'on peut poursuivre nos échanges bien qu'ayant des avis divergents sur l'un ou l'autre point ? Je suis même un fan de "l'hybridation des idées" : entretenir, par une sorte de faux-débats, les mêmes convictions n'aide pas à progresser ; au contraire, c'est une stérilité des idées qui conduit à la dégénerescence]
4) En ce moment, je mange des haricots verts en profusion, mais je m'en veux de ne pas avoir noté la date de semis, qui a eu lieu quelque part durant l'été.
C'était une "expé"... Les 1er semis étaient finissants. Et je me suis dit :"tiens, je vais voir si à cette époque on peut encore semer des haricots..". Sinon, cela fera un engrais vert très intéressant (puisque "légumineuses", ils font "entrer de l"azote" dans mon cycle !). Et je sème toujours un peu dense, donc assez vite cela se ferme et donc maintient le sol propre (toujours cette fameuse question de "couvrir" le so l- avec du vivant, de la paille, du foin, du BRF... peu importe).
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je ne pense pas que nous ayons des divergences d'idées. Je sème les graines de tomates pour avoir des plants à profusion et que c'est sympa d'élever des plants en plein hiver. Je ne connais pas le nom de la plupart des plants. Les plants hybrides du commerce sont généralement très productives, mais si on sème les graines on a forcément des surprises, notamment un plant absolument magnifique et sans doute sélectionné pour cela, mais complètement stérile, sans la moindre fleur... Chaque fois que je tombe sur une nouvelle tomate, je récupère des graines que je sème "pour voir", avec des surprises bonnes ou mauvaises, çà fait partie du fun. C'est pour çà que je suis intéressé par quelques graines de tes tomates.Did67 a écrit :1) Il y a deux pieds.!
je n'ai pas noté la variété. Il s'agit de deux plants achetés dans le commerce.
Donc cela peut même des hybrides. Notre avis divergera sans doute : je ne pense pas que les variétés anciennes soient systématiquement un "must" :
- à l'inverse, certaines variétés anciennes sont surement bien adaptées dans leur territoire d'origine ; le seront-elles chez moi ?
- la "sélection", est pour moi, une vue de l'esprit : si c'est variétés gardent leurs caractéristiques propres, c'est bien que leurs gênes n'évoluent pas ; j'ai vécu 12 ans en Afrique, mais je reste de "type alsacien"...
Je pense qu'on peut poursuivre nos échanges bien qu'ayant des avis divergents sur l'un ou l'autre point ?
En ce moment, je mange des haricots verts en profusion, mais je m'en veux de ne pas avoir noté la date de semis, qui a eu lieu quelque part durant l'été.
C'était une "expé"... Les 1er semis étaient finissants. Et je me suis dit :"tiens, je vais voir si à cette époque on peut encore semer des haricots..". Sinon, cela fera un engrais vert très intéressant (puisque "légumineuses", ils font "entrer de l"azote" dans mon cycle !).
Il est agréable aussi d'avoir des variétés fiables et suffisamment productives d'une année sur l'autre, même si elle le sont moins que les hybrides du commerce. Par la force des choses, ce sont souvent des variétés anciennes.
Chez nous aussi les haricots verts sont particulièrement abondantes cette année. Les potimarrons aussi ont bien donné, contrairement aux potirons.
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OK.
Pour les "hybrides", c'est normal... Par définition, à la génération suivante, c'est "tout et n'importe quoi !" Dont ce que tu as pu constater : le caractère "stérile" qui ressort [il est introduit juste pour faciliter l'hybridation : avoir une "lignée" stérile" et être sûr que le croisement - donc l'hybride - soit bien celui recherché]
Je ne garde jamais de graines de plantes hybrides. La probabilité d'avoir quelque chose d'intéressant est minime !
Pour les "hybrides", c'est normal... Par définition, à la génération suivante, c'est "tout et n'importe quoi !" Dont ce que tu as pu constater : le caractère "stérile" qui ressort [il est introduit juste pour faciliter l'hybridation : avoir une "lignée" stérile" et être sûr que le croisement - donc l'hybride - soit bien celui recherché]
Je ne garde jamais de graines de plantes hybrides. La probabilité d'avoir quelque chose d'intéressant est minime !
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Cuicui a écrit :Chez nous aussi les haricots verts sont particulièrement abondantes cette année. Les potimarrons aussi ont bien donné, contrairement aux potirons.
Outre la recherche sur "comment se fatiguer le moins possible", j'essaye aussi de couvrir le plus possible le calendrier... Mais il faudrait que je sois un peu plus minutieux au niveau de tenir des carnets...
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Certaines variétés que je cultive sont issus d'hybrides. Après quelques générations, je finis par obtenir des variétés stables convenant à mes conditions de climat et de culture. Ce sont souvent des variétés anciennes ayant servi à l'hybridation. Il y a aussi hybridation naturelle entre plants voisins : les tomates-cerises deviennent souvent plus grosses et moins nombreuses. Je mets en terre environ 70 plants. Chaque année réserve son lot de surprises. C'est passionnant.Did67 a écrit :Je ne garde jamais de graines de plantes hybrides. La probabilité d'avoir quelque chose d'intéressant est minime !
Mais j'ai l'impression de ne récolter guère plus que 5 de tes plants ! Les tomates oranges en particulier ne sont pas productives : une demie-douzaine de tomates. Mais elles sont tellement jolies, alors, je craque !
Dernière édition par Cuicui le 21/09/14, 14:04, édité 3 fois.
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Cuicui a écrit :
Certaines variétés que je cultive sont issus d'hybrides. Après quelques générations, je finis par obtenir des variétés stables convenant à mes conditions de climat et de culture. Ce sont souvent des variétés anciennes ayant servi à l'hybridation.
Intéressant, cette "rétro-sélection".
En effet, avec un peu de chance et du temps, on arrive à reconstituer une des combinaisons génétiques initiales...
Chapeau ! Je suis bien trop flemmard !!!
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En fait, ce n'est pas tellement de travail, sauf quand il s'agit de mettre 150 plantules en godets individuels, dont environ la moitié seront plantés en pleine terre, les autres étant éliminées pour manque de vigueur. Mais il y a parfois des surprises, des plants chétifs se mettant d'un coup à rattraper et à dépasser les autres !Did67 a écrit :Intéressant, cette "rétro-sélection". En effet, avec un peu de chance et du temps, on arrive à reconstituer une des combinaisons génétiques initiales... Chapeau ! Je suis bien trop flemmard !!!
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Ce soir, belle platée de mâche !!!
Voici la parcelle, photographiée il y a un peu plus d'une semaine :
De près, hier, cela donnait ça :
Culture de la parcelle :
- il s'agit de l'endroit où j'avais cultivé mes oignons et échalottes ce printemps / été, dans le foin
- donc été 2013 : prairie fauchée, puis mi-août, double couche de foin
- ce printemps, ouverture des sillons au couteau et plantation de bulbes d'oignons / échalottes
- quelques passages pour arracher quelques adventices dominantes ("en passant")
- récolte phénomènale : les bulbes d'oignons se touchaient par endroit !
Et là, problème !!!! Il y avaiit quand même pas mal d'adventices. Le foin avait presque disparu... Que faire ???? Comment semer la mâche ???
J'ai dérogé à mes principes, me suis assis dessus (au lieu du transat) et ai sorti une binette : grattage superficiel rapide, puis coup de rateau pour égaliser / nettoyer et j'ai semé mes 5 rangs de mâche...
L'été pluvieux a facilité une levée formidable.
J'ai fait un passage pour desherber au couteau (envrion 1 h 30), pue après la levée.
Là, on voit bien que cela s'enherbe, mais la mâche tient sa place et se développe.
Le "peu" d'herbe (par rapport à la prairie l'an dernier) ne m'inquiète pas plus. Je vais donc laisser faire. Récolter la mâche et me goinfrer. Puis je passerai mon rouleau de foin et l'affare sera classée !
Au printemps, semis direct dans le foin...
Voici la parcelle, photographiée il y a un peu plus d'une semaine :
De près, hier, cela donnait ça :
Culture de la parcelle :
- il s'agit de l'endroit où j'avais cultivé mes oignons et échalottes ce printemps / été, dans le foin
- donc été 2013 : prairie fauchée, puis mi-août, double couche de foin
- ce printemps, ouverture des sillons au couteau et plantation de bulbes d'oignons / échalottes
- quelques passages pour arracher quelques adventices dominantes ("en passant")
- récolte phénomènale : les bulbes d'oignons se touchaient par endroit !
Et là, problème !!!! Il y avaiit quand même pas mal d'adventices. Le foin avait presque disparu... Que faire ???? Comment semer la mâche ???
J'ai dérogé à mes principes, me suis assis dessus (au lieu du transat) et ai sorti une binette : grattage superficiel rapide, puis coup de rateau pour égaliser / nettoyer et j'ai semé mes 5 rangs de mâche...
L'été pluvieux a facilité une levée formidable.
J'ai fait un passage pour desherber au couteau (envrion 1 h 30), pue après la levée.
Là, on voit bien que cela s'enherbe, mais la mâche tient sa place et se développe.
Le "peu" d'herbe (par rapport à la prairie l'an dernier) ne m'inquiète pas plus. Je vais donc laisser faire. Récolter la mâche et me goinfrer. Puis je passerai mon rouleau de foin et l'affare sera classée !
Au printemps, semis direct dans le foin...
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Et pendant que j'y suis : la récolte de haricots verts hier
La parcelle il y a une semaine (cela ne se voit plus, mais ce sont 3 rangs ; je sème dense et serré pour que cela se "ferme" ; à droite, place inoccupée recouverte de tontes de gazon)
Je rappelle le "triple effet" :
- production d'un légume frais de qualité (sans aucun engrais ; sans aucun traitement)
- couvrir le sol et éviter donc qu'il ne s'enherbe
- enrichir le sol en azote (pour la culture à venir l'an prochain) et produire de la biomasse qui sera utilisée en paillage (à la fin) - nourriture des vers de terre / travail "naturel" du sol...
La parcelle il y a une semaine (cela ne se voit plus, mais ce sont 3 rangs ; je sème dense et serré pour que cela se "ferme" ; à droite, place inoccupée recouverte de tontes de gazon)
Je rappelle le "triple effet" :
- production d'un légume frais de qualité (sans aucun engrais ; sans aucun traitement)
- couvrir le sol et éviter donc qu'il ne s'enherbe
- enrichir le sol en azote (pour la culture à venir l'an prochain) et produire de la biomasse qui sera utilisée en paillage (à la fin) - nourriture des vers de terre / travail "naturel" du sol...
Dernière édition par Did67 le 21/09/14, 23:25, édité 2 fois.
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Comme quoi, le seul moyen de savoir si une variété est intéressante, c'est d'essayer, comme tu l'as fait. Si ce n'est pas bon, elle ne sera pas ressemée. C'est ainsi que je constitue petit à petit mon cheptel. Il y a peu de chance qu'une variété exotique s'adapte bien chez nous, mais qui sait ? il y a parfois des surprises.Did67 a écrit :1) Cornue des Andes - j'avais un pied l'an dernier : cela a été le premier malade !
Super, ton voisin qui te livre des rouleaux de foin pour couvrir ton sol ! Il y a pour lui peut-être un marché pour les maraicher qui aimeraient expérimenter ton procédé.
On a les mêmes haricots verts, très longs et sans fil. As-tu enlevé le foin pour les semer ou as-tu semé directement sur le foin ?
Dernière édition par Cuicui le 21/09/14, 23:24, édité 1 fois.
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