Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[Adrien (ex-nico239)]

Une BONNE année ?????


Petit rappel :

2019-01-01_10h17_42 pesticides.png

Je me demande parfois...

agriculture/loi-egalim-le-conseil-constitutionnel-censure-plusieurs-dispositions-environnementales-t15902.html

[Adrien (ex-nico239)]

Ce Village breton applique-t-il la phénoculture?

On voit tout de suite que les 25 ha calculés deviendront, au bas mot, 100... Sans doute 2 ou 300 !

Et s'ils restent d'irréductibles carnivores, multipliez par 7 (poulets) à 15 (ruminants)...

Alors qu'ils commencent à faire des buttes, car ils n'ont pas fini !

Pour ceux qui aiment les chiffres y a celle-là aussi

[Adrien (ex-nico239)]

Être autonome, selon Gatineau :

http://www.lejardinvivant.fr/2018/11/22 ... autonomie/

PS : J'ai pas trouvé cela clair ! Mais on est d'accord sur le fait que certains chiffres des "perma", c'est du grand n'importe quoi !

j'e retiens juste que mon grand-père avec ces 17 ares s'en sortait pas mal, entre le poulailler et les lapins, bon il achetait tout de même du grain pour les poules et ses pigeons, mais on s'approche des chiffres les moins farfelus, 10 ares de potager 7 ares de prairies pour le foin et les fruitiers, plus quelques haies de fruits rouges

comparons cela aux surfaces des parcelles vendues pour les nouvelles constructions et leurs 400-500 m², il faut bien évidement cultiver une lasagne ou une butte productive pour pouvoir parler d'autosuffisance à nos bobos, ex-urbains et néo-ruraux

Je ne sais pas pour ton grand père mais je pense également que leurs connaissances du milieu était meilleure que la nôtre et notamment en ce qui concerne les ressources naturelles pour lesquelles il n'y a qu'à se baisser.

J'entends par là tout ce qui pousse tout seul et qui est comestible.

Quand j'étais gamin je me souviens avoir vu plusieurs fois des «petites vieilles» ramasser des «trucs» sur les bords des chemins ou des routes.

Les salades de pissenlit étaient monnaie courante.

Je me demande même si je n'en ai pas vu parfois au menu dans des petits restos.

Bref tout cela pour dire que nous avons, à mon sens, beaucoup à réapprendre.

J'ai vu des églantiers toute ma vie et pendant 2 ans j'en ai eu sous les yeux et c'est la première fois de ma vie que je «mange» des cynorhodons en attendant d'en faire des confitures.

Mais déjà au naturel c'est délicieux même si c'est chiche en «chair», cependant il parait qu'un seul de ces petits machins rouges est plus riche en vitamine C qu'un citron entier.

Et je parie que plein de trucs sur lesquels je marche tous les jours sont délicieux mais comme j'ignore leurs qualités et leur comestibilité, sans parler des champignons.

Bref on a des progrès à faire pour réapprendre.

[Did67]

Pour ceux qui aiment les chiffres y a celle-là aussi

Oui, c'est bien plus fouillé. Mais corrobore ce que je pensais "très grossièrement à la louche"...

Et comme c'était idiot, j'avais pas envie de calculer avec précision. Mon "calculateur à la louche" me suffisait... Je ne vais pas me fatiguer pour des idioties.

J'espère avoir rentré le bon Langouët dans le calculateur de Terres de lien :

150 ha : je n'étais pas si loin !

[Il est trop tard, suis crevé, mais il y a quelques incohérences avec ce que j'ai retenu de la vidéo du gars]

[Moindreffor]

Être autonome, selon Gatineau :

http://www.lejardinvivant.fr/2018/11/22 ... autonomie/

PS : J'ai pas trouvé cela clair ! Mais on est d'accord sur le fait que certains chiffres des "perma", c'est du grand n'importe quoi !

j'e retiens juste que mon grand-père avec ces 17 ares s'en sortait pas mal, entre le poulailler et les lapins, bon il achetait tout de même du grain pour les poules et ses pigeons, mais on s'approche des chiffres les moins farfelus, 10 ares de potager 7 ares de prairies pour le foin et les fruitiers, plus quelques haies de fruits rouges

comparons cela aux surfaces des parcelles vendues pour les nouvelles constructions et leurs 400-500 m², il faut bien évidement cultiver une lasagne ou une butte productive pour pouvoir parler d'autosuffisance à nos bobos, ex-urbains et néo-ruraux

Je ne sais pas pour ton grand père mais je pense également que leurs connaissances du milieu était meilleure que la nôtre et notamment en ce qui concerne les ressources naturelles pour lesquelles il n'y a qu'à se baisser.

J'entends par là tout ce qui pousse tout seul et qui est comestible.

Quand j'étais gamin je me souviens avoir vu plusieurs fois des «petites vieilles» ramasser des «trucs» sur les bords des chemins ou des routes.

Les salades de pissenlit étaient monnaie courante.

Je me demande même si je n'en ai pas vu parfois au menu dans des petits restos.

Bref tout cela pour dire que nous avons, à mon sens, beaucoup à réapprendre.

J'ai vu des églantiers toute ma vie et pendant 2 ans j'en ai eu sous les yeux et c'est la première fois de ma vie que je «mange» des cynorhodons en attendant d'en faire des confitures.

Mais déjà au naturel c'est délicieux même si c'est chiche en «chair», cependant il parait qu'un seul de ces petits machins rouges est plus riche en vitamine C qu'un citron entier.

Et je parie que plein de trucs sur lesquels je marche tous les jours sont délicieux mais comme j'ignore leurs qualités et leur comestibilité, sans parler des champignons.

Bref on a des progrès à faire pour réapprendre.

ça c'est mon vécu
aller ramasser des "patroules" espèces de grandes feuilles un peu comme de la rhubarbe pour les lapins, et la cueillettes de champignons, ramassage de châtaignes, du classique, nous sommes de Nord et cette région à cause de son industrialisation a perdu plus vite son encrage dans la nature, région très peuplée, il faut nourrir... d'où très vite une agriculture de masse malheureusement

mais effectivement, nous devons passer à côté de grandes richesses

[Did67]

Je partage ce mail émouvant reçu hier (que j'anonyme et troncature un peu) :

Bonsoir Didier.

Sans vous avoir jamais rencontré, je me permets de vous appeler Didier car vous faites tellement partie de mon quotidien que même mon éducation, qui voudrait que la politesse et le respect passent par un obligatoire ‘’Bonjour Monsieur Helmstetter’’, ne me paraît plus de circonstance !

En effet, voilà trois semaines que je vous ai découvert sur YouTube et depuis, vous occupez une grande partie de mes journées dans le sens où je visionne Did67 plus de dix heures par jour en prenant des notes. Votre voix fait partie de mon quotidien et s’il m’arrive d’arrêter la vidéo trop longtemps pour noter précisément vos dires, le silence est assez rapidement ressenti, par mon épouse et par moi-même, comme un vide dans notre maison !!!

Au début, j’ai regardé une première puis une deuxième vidéo et une fois l’effet de choc assimilé, j’ai compris que je n’avais pas d’autre choix que de me mettre au travail !
L’effet de choc veut dire qu’un certain travail d’acceptation a été nécessaire pour moi qui suis très ordonné, méticuleux pour ne pas dire maniaque et, qui plus est, issu d’une famille où les parents travaillaient le jardin au cordeau, en bêchant, binant, à grand renfort de râteau pour qu’il n’y ai surtout pas une seule motte de terre qui puisse en dépasser une autre et faire désordre !!!
Mais honnêtement, malgré ces souvenirs gravés dans ma mémoire, l’acceptation d'un joyeux bazar sur les planches est quand même apparue rapidement en écoutant et en réfléchissant à vos arguments.

....

Dans un premier temps, mon travail a donc consisté à enregistrer et classer toutes vos vidéos par date de parution.
Une fois cette opération terminée, j’ai enfin pu commencer à visionner sérieusement, et dans un ordre chronologique depuis la première vidéo 20160511 = 6mn57, tout en relevant consciencieusement un maximum de vos informations sur un tableau OpenOffice.
Ce tableau me permet de retrouver rapidement et précisément les indications nécessaires à un sujet concerné qui, le moment venu, apporteront une grande quantité de réponses à mes questions de jardinier débutant !

Si j’ai la chance de voir un jour mon projet se réaliser, je sais que mon rêve de pouvoir faire un petit potager ne se concrétisera que grâce à vous et je me dois, d’ores et déjà, de vous adresser un grand grand MERCI pour toutes vos vidéos…
Je suis bien conscient que mon rêve est un peu fou car je pars de zéro, sans rien connaître au jardinage et... avec un handicap physique sérieux.
Qu’à cela ne tienne, ma volonté et mon courage ont souvent fait des miracles !!!
… et surtout, ma découverte du paresseux le plus sympathique d’Alsace me permet d’y croire.
J'espère avec enthousiasme pouvoir remanger un jour, autre chose que ces légumes insipides que l’on achète et qui nous affaiblissent lorsque nous les consommons…

Merci beaucoup Didier pour tout ce que vous m’avez appris en si peu de temps.
Cela ne représente qu’une partie de l’enseignement théorique bien-sûr, mais ne serait-ce qu’au niveau du vocabulaire, le phaenum, les acétiques, les turricules, les iulines ou encore le BRF, l’aubier, le duramen pour ne citer que ceux-là parmi tant d'autres, font dorénavant partie de mon quotidien alors que j’en ignorais totalement le sens il y a quelques jours !…
J'extrapole un peu et n’ose imaginer la satisfaction et le plaisir que représenteront la cueillette ou la récolte des premiers légumes...

Mille fois merci pour tout ce que vous donnez de vous, sans rien attendre en retour…
Ceci est plus que rare dans le monde où nous évoluons actuellement et je considère que cela mérite largement un très grand coup de chapeau et des remerciements.

Il me reste à vous souhaiter, ainsi qu’à votre femme, une bonne et heureuse année 2019 et surtout… une bonne santé.
J’insiste sur la bonne santé car étant moi-même invalide et handicapé à 80%, je suis bien placé pour pouvoir évaluer la richesse que représente une vie sans douleurs ni gênes physiques, sans problèmes médicaux…

Me voilà ému.

[Moindreffor]

Je partage ce mail émouvant reçu hier (que j'anonyme et troncature un peu) :

Bonsoir Didier.

Sans vous avoir jamais rencontré, je me permets de vous appeler Didier car vous faites tellement partie de mon quotidien que même mon éducation, qui voudrait que la politesse et le respect passent par un obligatoire ‘’Bonjour Monsieur Helmstetter’’, ne me paraît plus de circonstance !

En effet, voilà trois semaines que je vous ai découvert sur YouTube et depuis, vous occupez une grande partie de mes journées dans le sens où je visionne Did67 plus de dix heures par jour en prenant des notes. Votre voix fait partie de mon quotidien et s’il m’arrive d’arrêter la vidéo trop longtemps pour noter précisément vos dires, le silence est assez rapidement ressenti, par mon épouse et par moi-même, comme un vide dans notre maison !!!

Au début, j’ai regardé une première puis une deuxième vidéo et une fois l’effet de choc assimilé, j’ai compris que je n’avais pas d’autre choix que de me mettre au travail !
L’effet de choc veut dire qu’un certain travail d’acceptation a été nécessaire pour moi qui suis très ordonné, méticuleux pour ne pas dire maniaque et, qui plus est, issu d’une famille où les parents travaillaient le jardin au cordeau, en bêchant, binant, à grand renfort de râteau pour qu’il n’y ai surtout pas une seule motte de terre qui puisse en dépasser une autre et faire désordre !!!
Mais honnêtement, malgré ces souvenirs gravés dans ma mémoire, l’acceptation d'un joyeux bazar sur les planches est quand même apparue rapidement en écoutant et en réfléchissant à vos arguments.

....

Dans un premier temps, mon travail a donc consisté à enregistrer et classer toutes vos vidéos par date de parution.
Une fois cette opération terminée, j’ai enfin pu commencer à visionner sérieusement, et dans un ordre chronologique depuis la première vidéo 20160511 = 6mn57, tout en relevant consciencieusement un maximum de vos informations sur un tableau OpenOffice.
Ce tableau me permet de retrouver rapidement et précisément les indications nécessaires à un sujet concerné qui, le moment venu, apporteront une grande quantité de réponses à mes questions de jardinier débutant !

Si j’ai la chance de voir un jour mon projet se réaliser, je sais que mon rêve de pouvoir faire un petit potager ne se concrétisera que grâce à vous et je me dois, d’ores et déjà, de vous adresser un grand grand MERCI pour toutes vos vidéos…
Je suis bien conscient que mon rêve est un peu fou car je pars de zéro, sans rien connaître au jardinage et... avec un handicap physique sérieux.
Qu’à cela ne tienne, ma volonté et mon courage ont souvent fait des miracles !!!
… et surtout, ma découverte du paresseux le plus sympathique d’Alsace me permet d’y croire.
J'espère avec enthousiasme pouvoir remanger un jour, autre chose que ces légumes insipides que l’on achète et qui nous affaiblissent lorsque nous les consommons…

Merci beaucoup Didier pour tout ce que vous m’avez appris en si peu de temps.
Cela ne représente qu’une partie de l’enseignement théorique bien-sûr, mais ne serait-ce qu’au niveau du vocabulaire, le phaenum, les acétiques, les turricules, les iulines ou encore le BRF, l’aubier, le duramen pour ne citer que ceux-là parmi tant d'autres, font dorénavant partie de mon quotidien alors que j’en ignorais totalement le sens il y a quelques jours !…
J'extrapole un peu et n’ose imaginer la satisfaction et le plaisir que représenteront la cueillette ou la récolte des premiers légumes...

Mille fois merci pour tout ce que vous donnez de vous, sans rien attendre en retour…
Ceci est plus que rare dans le monde où nous évoluons actuellement et je considère que cela mérite largement un très grand coup de chapeau et des remerciements.

Il me reste à vous souhaiter, ainsi qu’à votre femme, une bonne et heureuse année 2019 et surtout… une bonne santé.
J’insiste sur la bonne santé car étant moi-même invalide et handicapé à 80%, je suis bien placé pour pouvoir évaluer la richesse que représente une vie sans douleurs ni gênes physiques, sans problèmes médicaux…

Me voilà ému.

si j'avais eu le courage, j'aurai pu écrire la même chose, pas aussi bien, je n'ai pas cette qualité de plume, je comprends cette émotion et je la partage
j'aurai pu signer ce mail, et je pense qu'effectivement Didier redonne la possibilité aux accidentés de la vie de retourner au jardin ou d'y mettre les pieds et à beaucoup d'autres

ce matin, je faisais le constat suivant avec un ami, à 50 ans, je commence à prendre conscience de la prison où était enfermé mon esprit et ma vie, le retour au jardin a été comme une petite lime glissée dans une miche de pain, elle m'a permis de scier quelques barreaux et revoir la couleur du ciel m'encourage à redoubler d'effort pour scier les derniers pour me libérer enfin, et pouvoir de nouveau simplement vivre ou vivre simplement

[Did67]

Ouahhhh ouaahhhhh ouaaahhh, je file chez le kiné. Vous allez me faire chialer !!! [Allez, outcoming : derrière ma gouaille et ma propension à provoquer se cache en fait une trop grande sensibilité - mais j'essaye de vivre quand même !]

[Mais je ne boude pas mon plaisir : dans certaines de mes confs, j'ai parlé de "jardiniers libérés" ou de "libérer les jardiniers" - plutôt que d'asséner une "méthode", qui est un code qui emprisonne - on "suit" une méthode, donc on est derrière... Donc oui, c'est ce que j'ai souhaité de tout mon coeur !!! Et donc je suis très touché.]

[Moindreffor]

Ouahhhh ouaahhhhh ouaaahhh, je file chez le kiné. Vous allez me faire chialer !!! [Allez, outcoming : derrière ma gouaille et ma propension à provoquer se cache en fait une trop grande sensibilité - mais j'essaye de vivre quand même !]

[Mais je ne boude pas mon plaisir : dans certaines de mes confs, j'ai parlé de "jardiniers libérés" ou de "libérer les jardiniers" - plutôt que d'asséner une "méthode", qui est un code qui emprisonne - on "suit" une méthode, donc on est derrière... Donc oui, c'est ce que j'ai souhaité de tout mon coeur !!! Et donc je suis très touché.]

mais l'ordre de ces deux mots a-t-il une réelle importance, pour moi l'un ne va pas sans l'autre

[Adrien (ex-nico239)]

C'est un beau témoignage effectivement.

Je pense que je ne me rends pas bien compte de la portée de cette notion de non travail du sol/foin/agradation qui semble l'écueil sur lequel beaucoup d'ambitions viennent se heurter avant de découvrir les notions que tu développes

La simple observation de la nature devrait suffire à éveiller les consciences et les esprits : si des milliers de pissenlits nourrissants (et autres légumes «sauvages» poussent tous seuls sans intervention humaine pourquoi les salades n'en feraient pas autant?

À partir de là un nouvel univers s'ouvre à tous et peaufiné avec le foin et le transat cela constitue un beau projet réalisable.