Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[Cigalyves83]

Encourageant, des artistes s'intéressent aux vers de terre !
Voir cet extrait d'un spectacle.

[Did67]

je faisais référence à la princesse Leila, l'héroïne de star War, une rebelle....

Je n'ai pas regardé Star Wars...

Mais rebelle, oui. Bien vu.

[Did67]

Encourageant, des artistes s'intéressent aux vers de terre !

Même si je m'étais déjà lâché un peu lors de mes confs aux Rencontres Nationales de Permaculture, il faut que j'en rajoute pas mal encore !

[Moindreffor]

Encourageant, des artistes s'intéressent aux vers de terre !
Voir cet extrait d'un spectacle.

bon ben Didier, va falloir t'y mettre, 2h de conf sur ce model, il va falloir passer à autre chose que l'eau

[Moindreffor]

Encourageant, des artistes s'intéressent aux vers de terre !

Même si je m'étais déjà lâché un peu lors de mes confs aux Rencontres Nationales de Permaculture, il faut que j'en rajoute pas mal encore !

oui, t'es loin du compte, une version vidéo pour la 3ème édition de ton livre...

[être chafoin]

Je rattrape mon retard après une semaine de déconnexion. Désolé pour la longueur du coup mais cela me parait le mieux de répondre en une fois.

JE vous tiendrai informés, je vais faire tres prochainement un apport de chaux (léger) et peut etre refaire une mesure de ph avant la culture de l'ete prochain, vu le faible prix. D'ailleurs, si quelqu'un savait ou je peux m'adresser pour trouver du papier Ph ?

J'en avais acheté en pharmacie, sur commande.

Donc si on évite les lessivages (grâce à des apports d'un matériau pauvre en automne ; c'est une autre tactique), pas besoin de fabuler sur des mécanismes mystérieux : les apports d'azote dans la paille (matériau "assez pauvre" mais pas dépourvu !!!) sont supérieurs aux exportations de la plupart des cultures légumières (peut-être toutes, j'ai eu la flemme de faire toute la colonne).

L'avantage de la paille : c'est le même matériau, pauvre, qui fertilise (avec effet retard) et éviterait les lessivages. C'est donc 2 en 1 en quelque sorte, non ?

Par rapport à la surface, le nombre de plants un peu partout, le constat que je n'ai qu'une période critique en sortie d'hiver (et encore pas tous les ans !), je m'attelle à la corvée. Il faut juste savoir qu'au début, c''est potentiellement déprimant : les 4 ou 5 premiers jours, la récolte ne baisse pas... Les âmes sensibles abandonnent... "On n'y arrivera jamais !"... Justement au moment où ils étaient si prêts du but !!! Deux jours de plus, et c'était gagné ! Je parle là toujours pour mon biotope. Il se peut qu'ailleurs, la "dynamique des populations de limaces" soit différente...

Absolument c'est le cas, un ami descendait tous les soirs du printemps faire des razzias sur les limaces : des dizaines, voire des centaines qu'il tuait... Je l'ai vu récemment : il continue encore ses massacres ! Pas si étonnant, le documentaire Les animaux du village évoquait la possibilité de 200 limaces au m2 !
autre remarque sur le documentaire : d'après eux le hérisson ne consommerait que peu de limaces mais par contre apprécierais plutôt les vers de terre !
autre remarque sur le documentaire : les sangliers peuvent sentir à 1 km les fruits mûrs !

Il me parait donc "probable" - mais c'est une supputation (faut que je le précise dans le livre, par honnêteté) - que si je mets que des haricots, disons 3 rangs, ils fixent moins, par pied, car le sol sera plus riche que si je mets 2 rangs de patates + 1 rang de haricots au milieu ; dans ce second cas, les patates absorbent plus d'azote que les haricots, qui en "fixe" une partie ; la teneur dans le sol autour des haricots baisse dans le cas de l'association, le feed-back négatif "boostera" la fixation ; le haricot consacrera plus d'énergie (de glucides) à alimenter les bactéries fixatrices, donc les haricots seront moins productifs ; globalement, la quantité d'azote fixée par ce rang de haricots sera supérieur à ce qu'aurait fixé ce même rang au milieu de deux rangs de haricots qui s'autosuffisent disons à 50 % (mais sans doute pas que les 3 rangs de haricots ; comme quoi, le protocole serait compliqué !).

Ok c'est clair. Je rappelle que l'objectif serait de fertiliser à moyen terme sans le foin ou avec moins de foin, peu importe ici la production des légumineuses. Il faudrait donc, à cet effet, choisir une autre légumineuse qui fixe plus, type fourrager comme tu l'indiquais ou autre...(il existe un tableau comparatif des légumineuses sur cette fixation ?) De plus le manque de place ne serait pas grave : on cultive la légumineuse en surnuméraire principalement pour fertiliser gratis, sans transfert horizontal !

Cette effet boost (à retardement) des légumineuses pourrait être une des raisons des résultats des potagers en carré (style la youtubeuse qu'on avait découverte ici ou le jardinage de Lespinasse ici dans le Bordelais près de chez moi), où la densité est élevée avec beaucoup de variétés (dont des légumineuses).

[Did67]

(il existe un tableau comparatif des légumineuses sur cette fixation ?) De plus le manque de place ne serait pas grave : on cultive la légumineuse en surnuméraire principalement pour fertiliser gratis, sans transfert horizontal !

Pas un tableau - enfin, je ne le connais pas s'il existe, mais ce résumé dans un article très fouillé de chercheurs de l'INRA (qu'il faut d'ailleurs que je reprenne) :

Certaines espèces fixent mieux l’azote que d’autres. Le haricot commun, peu efficace, a une fixation
azotée inférieure à ses besoins en azote. D’autres légumineuses à graines, telles que la féverole ou le
soja, sont de bons fixateurs d’azote, couvrant ainsi l’ensemble de leurs besoins non couverts par l’azote
minéral présent dans le sol. Ainsi, même s’il existe une variabilité importante pour chaque espèce entre
contextes pédoclimatiques, on observe des différences marquées de taux de fixation moyens entre
espèces (Herridge et al., 2008). En France, parmi les légumineuses à graines, le pois, le pois chiche, la
lentille, et le soja ont des taux de fixation moyens de l’ordre de 60-70 %. Le haricot se distingue par des
taux de fixation moyens plus faibles (autour de 40 %), et la féverole et le lupin par des taux moyens plus
élevés (autour de 70-80 %). Les légumineuses fourragères (trèfle, luzerne, prairies) présentent des taux
de fixation moyens encore plus élevés, de 80 à 100 %.

dans : https://www6.inra.fr/ciag/content/downl ... Voisin.pdf

[Moindreffor]

Cette effet boost (à retardement) des légumineuses pourrait être une des raisons des résultats des potagers en carré (style la youtubeuse qu'on avait découverte ici ou le jardinage de Lespinasse ici dans le Bordelais près de chez moi), où la densité est élevée avec beaucoup de variétés (dont des légumineuses).

si dans ce carré tu appelles ça une densité élevée, ben je suis donc dans la concentration élevée, moi j'appelle cela plutôt du clairsemé...
on a parlé de l'auto-suffisance et des rendements annoncés par certains youtubeurs, c'est farfelu, voire très farfelu

[Did67]

Sur la photo, pour moi, c'est d'abord chétif... Manque de fertilité...

Je fais autrement mieux en ne faisant rien, en cultivant en ligne, etc...

[Moindreffor]

(il existe un tableau comparatif des légumineuses sur cette fixation ?) De plus le manque de place ne serait pas grave : on cultive la légumineuse en surnuméraire principalement pour fertiliser gratis, sans transfert horizontal !

Pas un tableau - enfin, je ne le connais pas s'il existe, mais ce résumé dans un article très fouillé de chercheurs de l'INRA (qu'il faut d'ailleurs que je reprenne) :

Certaines espèces fixent mieux l’azote que d’autres. Le haricot commun, peu efficace, a une fixation
azotée inférieure à ses besoins en azote. D’autres légumineuses à graines, telles que la féverole ou le
soja, sont de bons fixateurs d’azote, couvrant ainsi l’ensemble de leurs besoins non couverts par l’azote
minéral présent dans le sol. Ainsi, même s’il existe une variabilité importante pour chaque espèce entre
contextes pédoclimatiques, on observe des différences marquées de taux de fixation moyens entre
espèces (Herridge et al., 2008). En France, parmi les légumineuses à graines, le pois, le pois chiche, la
lentille, et le soja ont des taux de fixation moyens de l’ordre de 60-70 %. Le haricot se distingue par des
taux de fixation moyens plus faibles (autour de 40 %), et la féverole et le lupin par des taux moyens plus
élevés (autour de 70-80 %). Les légumineuses fourragères (trèfle, luzerne, prairies) présentent des taux
de fixation moyens encore plus élevés, de 80 à 100 %.

dans : https://www6.inra.fr/ciag/content/downl ... Voisin.pdf

je comprends bien mieux que mes haricots planté dans du faux BRF ne s'en sont pas tirés avec panache, tout finit par trouver son explication, comme quoi le carbone ne pisse pas de l'azote...
et donc que ce n'est pas le carbone de la paille qui puisse l'azote, mais l'azote de la paille qui est incontinente