Je n'ai plus le références sous la main, mais j'ai souvenir d'une étude sérieuse (INRA ???) qui montrait que 80 ou 90 % du cuivre apporté à forte dose en viticulture il me semble, se retrouvait dans les 10 premiers cm.
Pour mon calcul, j'ai pris 20 cm.
Dans le résumé que tu mets, il n'est pas clair comment est appliqué le cuivre. D'évidence, il semble s'agir d'essais en pots sur des
boutures... Très particulier. Je suppose qu'il s'agit de la mesure de traitements foliaires (qui peuvent avoir un effet phytotoxique). Les doses sont en µM (micro-moles ; mais µM par quoi ? litre ? pied ? kg ?)... Inexploitable comme ça. Je n'ai pas trouvé le rapport in extenso pour comprendre.
Il y a plein de donné dans cette thèse, avec page 25, les teneurs du sol (qui m'intéressent), selon qu'il s'agit d'un sol non contaminé, d'un sol contaminé labouré (le front descend effectivement, mais cela n'est pas plus rassurant, même s'il est un peu moins marqué - dilution ?) ou d'un sol contaminé non labouré. On voit qu'on franchit les 150 ppm toxiques pour les vers, bien sûr pour les champignons... Et qu'on est dans un ordre de grandeur n'ayant rien à voir avec les besoins ! Inutile d'argumenter là-dessus pour défendre le cuivre !
index.php?mark_notification=107168&hash=c0528c91PS : Je réponds, mais tu notes que mon propos était de souligner le délicat glissement du marketing, qui acte déjà que le cuivre est AUSSI toxique (et donc qui dissimule cela aux yeux du consommateur peu curieux, mais qui aurait pu avoir été alerté par les médias !)