VetusLignum a écrit :Quand vous apportez du fumier, vous apportez donc une quantité d’être vivants, donc c'est aussi un exemple de transfert "d'être vivants d'un milieu A vers un Milieu B".
Alors pourquoi le ferait-on avec du fumier, et pas avec de la terre ?
Tout simplement parce qu'on ignorait que la terre était vivante à ce point, et que, de ce fait, on n'y avait jamais pensé.
Mais évidemment, parallèlement à l'inoculation, il faut aussi, comme vous le dites, créer les conditions pour que la vie se développe. L'inoculation n'est éventuellement utile que pour accélérer le processus.
Quand on ne pose pas correctement un ^problème, on a des solutions à la con !
Une ferme est un système. Avec des terres, des plantes, des animaux, des gens... Avec ses règles de fonctionnement. Dans le cas du fumier, une décomposition plus ou moins poussée en tas, transferts, etc...
C'est, à une époque donnée, un système stable...
Bien sûr, en chaque point de ce système s'installent, se développent, les organismes qui conviennent. Sous le fumier les épigés. Peu utiles ailleurs. Sauf sous les bouses de vaches. Au niveau des bactéries, parmi les dizaines de milliers d'espèces, cela varie sans cesse, en fonction des apports, des températures, des évènements. Ici les racines de telle culture (une crucifère par exemple, va dégager des molécules qui vont contrarier des milliers et des milliers d'espèces et en favoriser d'autres ; et l'année d'après, avec la pomme de terre, cela change, etc...)...
Etc...
Bref, j'ai des raisons de penser que cette histoire d'inoculation est d'une naïveté à se taper la terre contre les murs... Mais bon, les fans du compost avancent les mêmes arguments ! Ce qui me permet de m'en moquer...
Mais fais-le si cela te fait plaisir.
Si tu le vends, tu permettras juste de te traiter d'escroc. C'est ce que je penserais. Mais tu ne seras pas le seul, loin de là ! J'évoquais plus haut (ou sur un autre fil ?), les calendriers lunaires ; bien entendu, je ne suis pas en emsure de "proeuver" que c'est arnaque ; j'ai le droit de le penser).