VetusLignum a écrit :nico239 a écrit :VetusLignum a écrit :Jusqu’à présent, on ne parlait que de la biodiversité du sol.
Pas forcément
VetusLignum a écrit :La forêt est typiquement un endroit où il y a beaucoup de biodiversité, parce que c'est un endroit moins dégradé par les activités humaines.
VetusLignum a écrit :en se déplaçant, les animaux ne cessent de le faire (ils transportent des bactéries et de la microfaune sur eux).
VetusLignum a écrit :de petits animaux qui se déplacent et ramènent les microbes sur eux
La biodiversité de la forêt inclut tous ses êtres vivants qui vont et viennent, en sortent et y retournent pour s'y réfugier.
Le sol n'est qu'une des composantes de cette biodiversité.
Permettez-moi d'insister, mais ce dont on parlait, c'est d'extraits de sol ou de litière (avec plein de bactéries, de champignons, et d'animaux de la micro-faune), prélevés en forêt, ou dans divers autres lieux vivants. On ne parlait pas des sangliers ou des chevreuils.
Pour le reste, je ne suis pas en désaccord avec des assertions du type "le sol de la chère forêt bien sauvage comme plus pauvre que celui de la forêt impactée par les activités humaines" ; je dirais que cela dépend du type de forêt, et des pratiques d'exploitation (maintien de quelques arbres morts, pluralité d’espèces végétales...).
Mais une forêt non-exploitée sur le long terme n'est pas non plus nécessairement pauvre en biodiversité générale; cf
https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AA ... wie%C5%BCa
Alors autrement dit
afin d'essayer de faire comprendre que la forêt (dont il a été question à maintes reprises comme un lieu global sans précision particulière du sol de la forêt, même si j'ai bien compris que c'était la finalité) n'est pas toujours le jardin d'Eden fantasmé j'avais extrapolé sur sa biodiversité (ce qui n'était guère hors sujet vu le nombre de fois où le terme revient dans votre valorisation du milieu forestier) pour illustrer le fait que la forêt et ses gros animaux n'était pas forcément un milieu amical pour le maraîcher.
il fallait donc suivre le fil de la pensée et en déduire que si les gros animaux du milieu forestier n'étaient pas forcément bénéfiques pour les cultures, les petits ne l'étaient pas non plus forcément, assurément, obligatoirement.....
Juste pour tenter par analogie et à fleuret moucheté de faire comprendre que transposer de la forêt dépourvue d'activités humaines, reine fantasmée de la biodiversité, à un potager, soit d'un milieu sauvage à un milieu nettement anthropisé, un chevreuil ou une poignée de terre ce n'était pas nécessairement, automatiquement, mécaniquement... etc, une action bénéfique pour le potager au final.
Si on comprend cela on a tout compris à savoir qu'il faut manier les idéaux ou les utotpies avec prudence surtout faute d'éléments scientifiques fiables à l'appui.
Et ce d'autant plus que la forêt non gérée paraît être au final un lieu moins propice à cette sacro sainte biodiversité mise en exergue à maintes reprises qu'une forêt gérée par l'homme.
À se demander si ce n'est pas plutôt l'inverse qu'il faudrait imaginer ou fantasmer : à savoir prendre une poignée de terre d'un bon potager et aller la déposer dans la forêt non gérée par l'homme afin d'améliorer cette dernière.
Tout comme la prairie a tendance à se révéler plus riche que la forêt qui sait si un potager plus que bio ne l'est pas également.