Salut Didier... je veux comprendre
J'ai bien l'impression que quel que soit le professionnel ils importent du compost à la tonne tous les ans dans leurs exploitation.
Si la question me titillait depuis assez longtemps ce qui m'a fait réagir c'est le tonnage annoncé par quelqu'un comme Eliot Coleman à savoir
Nous épandons une couche de compost bien mûr sur le sol avant chaque culture à raison d’un seau de 22 litres tous les 3 mètres sur nos planches de 75 centimètres de large, ce qui revient à 37,5 tonnes à l’hectare.
Comme nous faisons au minimum quatre récoltes et quatre cultures par planche et par an en moyenne, nos apports de compost se montent à 150 tonnes à l’hectare. Je pense qu'il n'est pas le seul.
La question que je me pose c'est si au final ces gens là cultivent sur leur propre terre ou sur du compost importé?
Il est certain que 22 litres par 2.25 carré cela ne doit pas faire une très grosse couche mais répété au fil des ans, même si le compost se décompose j'imagine que cela doit commencer à se «voir»
Je peux comprendre que le compost soit utile mais j'ai envie de dire c'est «facile» (je dois me gourrer sans doute), je fais venir 2 ou 3 tonnes de compost à la maison, j'étale je finirai bien par avoir une bonne épaisseur de «sol» nickel, meuble, fertile (au moins en apparence).... etc
À quel endroit je me gourre dans mon interprétation du truc et le compost est-il autant nécessaire voire obligatoire que cela?
D'un autre côté Coleman (plutôt ingénieux par ailleurs) et les gros utilisateurs de compost ne sont peut-être pas des exemples à suivre sur ce plan?
Je cite de nouveau Coleman
Si nous avions accès à un approvisionnement de compost illimité, nous en utiliserions probablement davantage.
Le carburant de ce système, c’est la matière organique, qu’elle provienne du compostage du fumier ou de résidus de légumes.
Cultiver et récolter de manière intensive implique un entretien intensif de la fertilité du sol.
La fertilité doit être à la hauteur des rendements escomptés. Qu'en penses-tu?