Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
- Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
ayant mis des potimarrons à différents endroits du jardin, j'ai effectivement constaté une nette différence dans leur développement (feuillages et fruits), je pense donc que pour cette espèce (courges) la fertilité du sol est importante.
Pour le reste, je ne pense plus "engrais", mais "nourrir la vie du sol" (avec le foin).
Bien qu'ayant ajouté mes derniers reliquats de compost pour les tomates et poireaux... mais rien pour les patates... j'ai pourtant eu de belles patates. De belles tomates aussi, mais de moins beaux poireaux (malgré le compost).
Je pense que mon sol est suffisamment "riche" pour la très grande majorité des cultures que l'apport de foin suffit amplement à entretenir voire améliorer la fertilité (comme Didier le dit, c'est plutôt l'overdose qui serait à craindre) et que si j'ai des problèmes avec tel ou tel légume qui pousse mal, la cause sera sûrement autre.
Pour le reste, je ne pense plus "engrais", mais "nourrir la vie du sol" (avec le foin).
Bien qu'ayant ajouté mes derniers reliquats de compost pour les tomates et poireaux... mais rien pour les patates... j'ai pourtant eu de belles patates. De belles tomates aussi, mais de moins beaux poireaux (malgré le compost).
Je pense que mon sol est suffisamment "riche" pour la très grande majorité des cultures que l'apport de foin suffit amplement à entretenir voire améliorer la fertilité (comme Didier le dit, c'est plutôt l'overdose qui serait à craindre) et que si j'ai des problèmes avec tel ou tel légume qui pousse mal, la cause sera sûrement autre.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Très intéressante expérience de cet agriculteur sur 104 ha SAU.
En pleine recherche pour se passer d'intrans à 3m30 il dit qu'un témoin maïs sans apport d'azote produit 115 Qt au lieu de 140 avec apport d'N.
En pleine recherche pour se passer d'intrans à 3m30 il dit qu'un témoin maïs sans apport d'azote produit 115 Qt au lieu de 140 avec apport d'N.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour,
A la fin il parle de comparaison entre une parcelle sur labour du voisin et sur sol vivant chez lui avec 40 qc/ha d'écart ( conditions identiques semis, apports supposés), ce qui confirme bien l'affirmation. ;)
ce qui montre que ce qui est affirmé ici n'est pas tout a fait vrai, puisqu'un apport d'azote directement assimilable au bon moment augmente le rendement .Cigalyves83 a écrit :Très intéressante expérience de cet agriculteur sur 104 ha SAU.
En pleine recherche pour se passer d'intrans à 3m30 il dit qu'un témoin maïs sans apport d'azote produit 115 Qt au lieu de 140 avec apport d'N
A la fin il parle de comparaison entre une parcelle sur labour du voisin et sur sol vivant chez lui avec 40 qc/ha d'écart ( conditions identiques semis, apports supposés), ce qui confirme bien l'affirmation. ;)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Justement mon questionnement concernait l'"overdose" qui pourrait advenir pour les cultures qui soi-disant demandent peu d'apports comme l'aïl... Certainement que le passage par les organismes vivants tamponnent en quelque sorte l'enrichissement par l'épaisse couche de foin, en comparaison du compost ou des engrais, fumures classiques ? Ou alors cela a aussi un impact négatif sur ces cultures et pour celles-ci on pourrait se contenter de matières plus "pauvres" comme des feuilles mortes pour la litière ?Julienmos a écrit :Je pense que mon sol est suffisamment "riche" pour la très grande majorité des cultures que l'apport de foin suffit amplement à entretenir voire améliorer la fertilité (comme Didier le dit, c'est plutôt l'overdose qui serait à craindre) et que si j'ai des problèmes avec tel ou tel légume qui pousse mal, la cause sera sûrement autre.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
N'oubliez pas non plus l'aspect écologique de la démarche : faire de nos potagers un puit de carbone ...
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L'ennemi se déguise souvent en géranium. Mais l'on ne peut s'y méprendre, car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi lui, est à nos portes
- Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
d'un autre côté, le foin ne se décompose que très lentement... pas de brutale overdose de nitrates, comme on pourrait le redouter avec un engrais azoté.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin a écrit :Justement mon questionnement concernait l'"overdose" qui pourrait advenir pour les cultures qui soi-disant demandent peu d'apports comme l'aïl... Certainement que le passage par les organismes vivants tamponnent en quelque sorte l'enrichissement par l'épaisse couche de foin, en comparaison du compost ou des engrais, fumures classiques ? Ou alors cela a aussi un impact négatif sur ces cultures et pour celles-ci on pourrait se contenter de matières plus "pauvres" comme des feuilles mortes pour la litière ?Julienmos a écrit :Je pense que mon sol est suffisamment "riche" pour la très grande majorité des cultures que l'apport de foin suffit amplement à entretenir voire améliorer la fertilité (comme Didier le dit, c'est plutôt l'overdose qui serait à craindre) et que si j'ai des problèmes avec tel ou tel légume qui pousse mal, la cause sera sûrement autre.
je pense que lorsqu'on a de la surface comme toi, mais même moi je l'envisage mais pour d'autres raisons (refuge LPO) qu'il serait bénéfique de planter des arbres pour faire du BRF, moi je vais planter des saules marsault pour le butineurs (c'est l'arbre qui donne de quoi nourrir les butineurs en masse très tôt en saison, d'après les apiculteurs il peut sauver un rucher) et des saules à osiers pour faire de la vannerie décorative pour m'amuser, mais surtout pour faire du BRF, que j'étalerai en fin de saison pour pomper l'excès d'azote éventuel, mais surtout pour apporter de quoi faire des matières humiques, mais là ça sera en dose assez homéopathique vu que je n'aurai pas beaucoup d'arbres vu la taille de mon terrain
et dans cette mince couche de BRF je sèmerai du seigle ou du blé d'hiver pour là aussi pomper l'azote, et au printemps, l'engrais vert compensera la minéralisation du BRF si faim d'azote il pourrait y avoir
après je ne vais pas chercher à savoir quel légume a plus besoin qu'un autre, je sais que sur les courges je serai plus large en tonte de gazon par exemple, sur les pdt aussi, ou les poireaux mais ça sera plus dans ce sens là, le potager traité dans son ensemble de la même manière avec des apports plus importants sur telle ou telle production
l'urine restant un très bon apport ponctuel et abondant pour les légumes très très gourmands
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
JardinierAmateur a écrit :faire de nos potagers un puit de carbone ...
Que veux-tu dire?
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Moindreffor a écrit :faire du BRF, que j'étalerai en fin de saison pour pomper l'excès d'azote éventuel
et dans cette mince couche de BRF je sèmerai du seigle ou du blé d'hiver pour là aussi pomper l'azote
l'urine restant un très bon apport ponctuel et abondant pour les légumes très très gourmands
Tu pense être tellement excédentaire que cela en azote que tu veuilles en pomper autant?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je recadre un peu les choses vis à vis d'un objectif. A savoir :avoir des cultures saines, gouteuses, "plus que bio", avec un minimum de travail.
Et en bonus, il y a l'aspect ecologique de stocker du carbone dans le sol, donc de lutte contre le rechauffement climatique. Ca n'est qu'un bonus oui, mais pour certains ça pourrait etre un argument decisif.
Et aussi que je ne me prend pas trop la tete, ma erre est ce qu'elle est, avec la phenoculture elle ne peut que s'ameliorer.
Et comme je recupere un maximum de graines annees apres annees de mes cultures, mes légumes vont s'habituer à mon terroir. Donc je ne m'interroge pas trop sur l'aspect "overdose". Sauf sur la période de fin des cultures ou la terre "relache" encore de l'azote qui s'il n'est pas capté (engrais vert, epandage de BRF, etc …) ira polluer.
Et en bonus, il y a l'aspect ecologique de stocker du carbone dans le sol, donc de lutte contre le rechauffement climatique. Ca n'est qu'un bonus oui, mais pour certains ça pourrait etre un argument decisif.
Et aussi que je ne me prend pas trop la tete, ma erre est ce qu'elle est, avec la phenoculture elle ne peut que s'ameliorer.
Et comme je recupere un maximum de graines annees apres annees de mes cultures, mes légumes vont s'habituer à mon terroir. Donc je ne m'interroge pas trop sur l'aspect "overdose". Sauf sur la période de fin des cultures ou la terre "relache" encore de l'azote qui s'il n'est pas capté (engrais vert, epandage de BRF, etc …) ira polluer.
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L'ennemi se déguise souvent en géranium. Mais l'on ne peut s'y méprendre, car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi lui, est à nos portes
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