Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 10/03/19, 19:45

D42M a écrit :Mon intervention sera moins intellectuel mais j'ai semé de la Laitue pommée Gotte à graine blanche. Elle est donné comme très précoce, n'ayant pas de châssis je l'ai semé en barquette (assez pratique d'ailleurs ces boîtes à croissant cela fait mini serre) on verra ce que cela donne au repiquage.


La précoce que j'avais identifiée, et qui tient ses promesses dans ma serre [elle bat toutes les autres !], est la "Gotte Jaune d'Or". Mais celle à graine blanche semble être une précoce aussi...

A suivre donc, en effet !
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sicetaitsimple
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 10/03/19, 19:47

Did67 a écrit :Mais croyez qui vous voulez ! Je sais que le science n'est plus guère crûe...


Pour avoir cliqué sur le lien trouvé par Julienmos au hasard de ses curiosités et avoir navigué quelques minutes sur le site en question, on va t'accorder le bénéfice du doute!

Du même article, extrait:

Les céréales ne sont ni bénéfiques, ni même nécessaires
Vous vous souvenez que, dans ma précédente lettre sur l’apparition de l’agriculture, j’avais expliqué que le blé n’était de toutes façons pas un aliment naturel ni nécessaire à l’être humain. Pendant des millions d’années, nos ancêtres ont évité les céréales, car elles contiennent des anti-nutriments qui bloquent l’absorption des minéraux.
La propagande gouvernementale mondiale, incitant les populations à mettre les céréales complètes au centre de leur régime alimentaire est donc DÉPOURVUE DE BON SENS, mais aussi de BASES SCIENTIFIQUES.
Dernière édition par sicetaitsimple le 10/03/19, 20:02, édité 1 fois.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 10/03/19, 20:02

Julienmos a écrit :juste une petite question d'ignare au sujet des graines et semences: aujourd'hui, on a plein de variétés modernes (céréales, fruits, légumes...) issues de croisements répétés.
Je pense pas qu'il serait possible de revenir aux plantes originelles, si ?
existe -t-il encore des graines qu'on aurait conservées et qui seraient encore en état de germer, de plantes qu'on cultivait il y a 50, 100 ans et davantage ? des variétés tout à fait "naturelles" issues d'aucun croisement ?


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D42M
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par D42M » 10/03/19, 20:58

Pour me lancer la sieste aujourd'hui, je me suis revu '' le jardin extraordinaire de Phillip Forrer''. Quel jardin ! Il est quand même incroyable ce gars, et en slip tout le long de la vidéo :cheesy:. À quand Didier dans la même tenue sur sa prochaine vidéo ?
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Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 10/03/19, 21:56

VetusLignum a écrit :chasseur de graines - documentaire


merci, je me suis regardé ça d'un bout à l'autre d'un coup, vraiment très intéressant !
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 10/03/19, 23:08

Did67 a écrit :Très touché par ce message. Alors je partage (extraits anonymés). Voilà ce qui me fait faire des prouesses à mon âge, comme avant-hier soir, quand après deux confs enchainées, je fais encore 1 h 40 de route sous la pluie pour arriver à 2 h du matin... N'est-elle pas belle la vie ????

"Bonsoir Didier,

Je vous ai découvert en début d’année 2017. Je venais d’acheter ma première maison avec un vrai jardin, tout du moins sur le papier car je n’y emménageais pas avant l’été 2017. Mais je rêvais de pouvoir faire un potager, sauf que...seule, un boulot à plein temps, après quelques recherches de mots clés sur Google je suis tombée sur éconologie puis sur la chaîne YouTube. Après avoir visionné toutes les vidéos présentes alors en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je n’en ai plus loupée une depuis !
Ayant emménagé au mois de Juillet 2017 je n’ai pu lancer une saison au potager à proprement parler qu’en 2018. J’ai préparé cette saison en amont et tôt, le jardin n’avait jamais été travaillé en ce sens, il fallait aggrader le sol au plus vite pour pouvoir planter au à la saison suivante.
Au delà du gain de temps et d’énergie que cette manière de jardiner m’a apportée (et je compare ici à l’expérience de mes parents car le potager du PP a été ma toute première expérience d’un potager), cette manière a été aussi extrêmement bienvenue en 2018...suite à une fracture de la colonne vertébrale fin avril 2018 et une opération fin mai (je suis bionique depuis). Alors certes, j’ai été extrêmement limitée dans mes semis et plantations et n’ai probablement cultivé que 50% de ce que j’aurai souhaité...et étant en arrêt maladie j’en suis même arrivée à vraiment tourner en rond au jardin pendant l’été. Forcément, pas de travaux de désherbage, peu d’arrosage...c’était un peu l’image de l’arroseur arrosé cette histoire !

La saison 2019 démarre et cette fois dans de meilleures conditions, même si dans moins d’une semaine je serai de retour à l’hôpital pour l’ablation du matériel. Certains semis directs ont déjà été effectués (j’habite en Essonne), des salades repiquées et ma terre est belle et vivante.

Donc tout d’abord, après ce long monologue explicatif, un grand merci pour le partage de vos connaissances et analyses et pour la mise à portée aux communs des mortels. Je n’ai aucun passé scientifique et j’ai tout bien compris...enfin je crois !
.../...
Alors encore du fond du cœur un grand merci et aussi bravo pour cette réussite littéraire. Je parle de vous et de votre potager très souvent et ai même réussi à faire évoluer la vision de mes parents à ce sujet...pas plus tard qu’hier ils ramenaient des bottes de foin détrempées (post inondations dans l’aude) au potager :)

Au plaisir de vous lire, visionner, etc..."


[aparté : Image pourquoi on reçoit pas des notifications intermittentes pour ce sujet? maintenant j'ai du retard Image]

Effectivement belle contribution... qui vaut les déplacements. Image
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 10/03/19, 23:09

D42M a écrit :À quand Didier dans la même tenue sur sa prochaine vidéo ?


Quand on paresse en slip, on prend froid !

J'ai déjà tombé la polaire dans la dernière vidéo, faut pas pousser plus ! C'était dans la serre fermée...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 10/03/19, 23:18

phil53 a écrit :
Lombric26 a écrit :Que faire ?
J’ai un problème avec ma balle ronde de foin .
Il y a de grosses quantités de chardons en boutons, qui ne demandent qu’à s’ouvrir lors ce que j‘étend le foin, du coup j’avais laissé ma balle ronde Loin du jardin, et elle commence à pourrir .
C’est un peu embêtant, j’ai peur que cela se dissémine dans tout mon jardin alentour Germe et m’envahisse si j’étends celui-ci dans mon jardin ,malheureusement je ne trouve pas d’autres balles de foin pour l’instant.
Dois-je abandonner cette balle ronde de foin pleine de chardons ou continuer à l’étendre dans mon jardin ?

Tu peux étaler la balle sans aucun risque à part celui de se piquer si tu mets tes mains nues pour planter.
Il y a 2 ans sur un terrain plein de chardons, j ai coucher les tiges et les graines sous une bonne couche de foin. Les pieds enracinés je les ai arraché à mesure qu' ils perçaient le foin. Aucune graine n a germée et en une saison plus de chardon.


Moi je les laisse :mrgreen:

Les chardons perforent bien mon sol et ça me va et puis c'est joli, ça attire les abeilles charpentières et même si c'est présent c'est loin d'être envahissant dans mon coin.

J'en ai d'autres par contre qui Image
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 10/03/19, 23:40

VetusLignum a écrit :
Did67 a écrit :
VetusLignum a écrit :
Autour de chez moi, il y a un parc, et à divers endroits, il y a eu des copeaux de bois (potentiellement plus ligneux que le BRF). J'ai pu constater qu'à de nombreux endroits (surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens), il y avait du gaillet gratteron qui poussait. Compte tenu du fait que cette plante aime l'azote, cela pourrait être le signe que la fixation libre d'azote a fonctionné là où elle pousse. Qu'en pensez-vous ?



1) Elle aime l'azote, mais cela ne veut pas dire qu'elle ne vient QUE là où il y a beaucoup d'azote. Ne jamais prendre les plantes indicatrices (sauf quelques-unes ayant des exigences très strictes ; dans la majorité des cas, c'est une préférence ! Et même si tu préfères le couscous, cela ne veut pas dire que tu ne mangeras pas de rutabagas). J'ai du plantain, une plante "réputée" indicatrice de sols compact, dans mes sols aggradés "purs beurres" (j'ai filmé un pied, il me semble dans la première vidéo de février 2019)...

2) La gaillet-gratteron se comporte un peu comme le liseron, en beaucoup moins agressifs. J'ai remarqué, en effet, qu'il vient très facilement sur paillage de bois ou d'écorces (observé chez moi dans la partie "ornementale", que je paille, pour ne pas avoir à y revenir, avec des écorces vu que le rendement, je m'en fous !).

3) Il reste que ce sont là des "bémols" : il est évident, on en reparlé plusieurs fois, qu'il y a une fixation libre ; qu'elle est surement (fort probablement) stimulée par la présence d'énergie (carbone) donc et que les 10 à 20 unités d'N mesurés en sols exploités de façon traditionnelle (agriculture conventionnelle) sont surement plsu important en sol vivant ; et comme sous ces copeaux de bois, il n'y a rien qui pousse, il est évident que de l'azote finit par s'accumuler : 3 années, avec disons 40 unités produites mais non consommées, cela fait 120 unités qui s'accumulent...

Au cas il y aurait encore doute, j'ai effectué une correction dans mon livre pour donner un point de vue plus nuancé, qui est celui donné ci-dessus : faible en sols nus conventionnels, la fixation libre est surement stimulée en sols couverts de substances carbonées, d'autant plus que l'effet dépressif initial stimule la fixation, via le feed-back (négatif : si beaucoup d'N, la fixation diminue et inversement)...

Je n'appelle pas 40 ou 50 unités "fixées" un sol qui "pisse"... Pour moi pisser, c'est déborder... Une fertilisation azotée étant de 120 à 150 unités d'N, je parlerai de pissage avec 200 unités / an... Mais c'est une question de sens des mots.

Ensuite, il faut passer le cap de la première année, qui sera décevante. La deuxième sera surement "moyenne"... Et à partir de la troisième, cela va sans doute aller mieux.

Ce que je pense qu'on peut accélérer avec ce que j'appelle les "pompes à azote" : couvert pauvre + légumineuses fourragères (les plus actives. Quand on de la place.

Ton observation me conforte plutôt dans ma conviction. Car le je rappelle, je n'ai aucun moyen de vérifier, pas de labo...


Mon but était surtout de vous attirer sur le terrain des plantes bio-indicatrices, et en particulier sur le gaillet gratteron. Le gaillet gratteron, je l'ai aussi vu pousser là où il y avait des fientes de volaille en excès ; donc il doit pas mal aimer l'azote.
A noter que selon G. Ducerf, une plante ne peut être considérée comme bio-indicatrice que si elle est présente en grande quantité (je dis cela par rapport à votre plantain).

Pour ma part, ce qui me gène chez G. Ducerf, c'est qu'il se focalise trop sur la levée de conditions de dormance. Pour moi, il y a aussi une question de compétitivité relative. Je veux dire, pour s'imposer, il ne suffit pas qu'une plante germe, il faut aussi qu'elle survive a la compétition avec ses voisines. Qu'en pensez-vous ?


Petit UP là-dessus, car j'aurais bien aimé qu'on en discute...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 10/03/19, 23:42

Did67 a écrit :
Ahmed a écrit :Si elle n'est plus crue, on est cuit! :cheesy: :wink:


SUPERBE !!!!!


Je confirme :!: :!: :!: Image
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