Moindreffor a écrit :la suite était pire encore 2) une grenouille reviendra pondre dans la marre où elle est née, donc si je la fait naître dans la chambre de mon enfant et que je la fait grandir dans cette chambre et qu'après je la relâche dans la nature, elle va l'année suivante rechercher non pas la marre où je l'ai relâchée, mais la chambre ou elle est née, donc sa reproduction sera impossible
Je ne suis pas sûr que les grenouilles soient aussi bêtes.
Si ce commerce permet de sensibiliser les enfants à l'amour de la nature, alors c'est quand même bénéfique.
Moindreffor a écrit :
à la LPO on parle beaucoup de la disparition des oiseaux, on met naturellement en cause la disparition de leur nourriture, mise en cause des insecticides, mais il s'avère que cette disparition est encore plus inquiétante en ville, sur des populations non spécifiquement insectivores, d'où une nouvelle réflexion, mettre en cause la chimie c'était facile, mais là ça ne fonctionnait pas, on s'aperçoit également de la disparition des sites de nidification, les oiseaux disparaissent aussi car ils n'ont plus d'endroit pour nicher
Il y a une obsession du contrôle de la nature et de la "propreté" sur laquelle il faudrait vraiment qu'on travaille.
D'abord pour identifier ses origines psychologiques, sociologiques, historiques, culturelles, ou économiques.
Et ensuite, pour y mettre fin.
Il faut absolument cesser de broyer partout, et en particulier au bord des routes ; et il faudrait aussi cesser de couper le lierre autour des arbres, car les oiseaux adorent se mettre dedans.
Il faut laisser la nature sauvage s'exprimer davantage, non pas forcement en faisant de nouvelles choses, mais surtout en abandonnant certaines habitudes prises ces dernières années.
On entend de plus en plus parler de la biodiversité comme d’une urgence, mais dans les faits, est-ce que ça évolue vraiment dans le bon sens ?