Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Les plantes plus rapides que les mauvais jardiniers ????
Nombreux sont ceux qui ressassent les vieux dictons ! Pourtant l'observation de la nature devrait nous faire réfléchir :
Les plantes déjà sous l’influence du changement climatique
Une étude publiée mercredi met en lumière le réarrangement des communautés végétales en France entre 2009 et 2017.
Le Monde avec AFP
On n’avait jamais observé une telle évolution végétale sur un laps de temps aussi court : en dix ans, la flore sauvage a déjà changé sous l’effet du dérèglement climatique, « sur toute la France, tous milieux confondus ».
« Depuis 2009, il y a un réarrangement au sein des communautés végétales. Les espèces qui préfèrent des températures élevées s’installent [dans de nouveaux territoires] ou augmentent en abondance », explique à l’Agence France-Presse (AFP) Gabrielle Martin du Muséum national d’histoire naturelle, coautrice de l’étude publiée mercredi 10 juillet dans la revue Biology Letters.
A l’origine de cette découverte, un programme de sciences participatives : Vigie Flore rattaché à l’établissement. Depuis son lancement en 2009, 321 botanistes amateurs ou professionnels ont noté chaque année la présence (ou l’absence) d’environ 2 500 espèces végétales (les plus communes des 6 000 présentes en France).
Ces données ont permis à une équipe de chercheurs du Centre d’écologie et des sciences de la conservation, de l’ISEM Montpellier et de l’IEES Paris, d’établir l’évolution de 550 espèces.
Flore de 3 118 sites sur une période de neuf ans
Garrigue, prairie ou encore milieu urbain, chaque « vigie-floriste » a sa ou ses parcelles (de 1 km2 chacune) à explorer, toutes choisies par les chercheurs pour leur représentativité. « La plupart des parcelles se trouvent dans des milieux ouverts », avec des typologies différentes : terres agricoles pour certaines, surfaces modifiées par l’action humaine pour d’autres, mais aussi forêts, prairies, etc., précise l’étude.
En y consacrant en moyenne un à deux jours par an (d’avril à août), les bénévoles ont permis de « caractériser la flore de 3 118 sites sur une période de neuf ans (2009-2017) », précise un communiqué du Muséum. En parallèle, précipitations et températures étaient récoltées par les chercheurs amateurs.
Conclusion : les sites où la température a le plus augmenté sont ceux où la végétation a le plus changé.
« Change les interactions entre les espèces »
« C’est la première fois qu’une réponse de la flore est détectée à l’échelle nationale sur un temps aussi court », note Gabrielle Martin. Une réponse qui diffère selon les espèces : certaines s’épanouissent, d’autres déclinent, certaines se déplacent vers le Nord, d’autres prennent de la hauteur.
Selon la spécialiste, « les espèces annuelles [qui vivent moins d’un an] arriveraient à s’adapter plus rapidement au changement climatique que les espèces pérennes ». Et les espèces tolérant bien les températures élevées, notamment certaines graminées comme l’Avoine barbue ou le Brome de Madrid prendraient le dessus sur celles préférant les climats plus frais comme la Renouée faux liseron ou le Cerfeuil sauvage.
Bonne ou mauvaise nouvelle ? « Difficile de répondre », pour Gabrielle Martin. Car si ces travaux prouvent que certaines plantes peuvent rapidement s’adapter au changement climatique, ce n’est pas le cas pour toutes les espèces. La diversité végétale s’en trouve modifiée.
« Les changements observés ont forcément un impact sur ceux qui vivent de ce milieu, les pollinisateurs, les oiseaux… »
Et même si ces modifications ne sont pas forcément synonymes de baisse de diversité, elles auront forcément des conséquences sur les interactions entre espèces.
« Quand de nouvelles espèces [à la recherche de conditions plus favorables] s’installent dans une communauté déjà en place, elle change les interactions entre les espèces et notamment les interactions de compétitions », explique Mme Martin. Des bouleversements qui, à leur tour, ne seront pas anodins sur l’évolution de ces espèces.
Nombreux sont ceux qui ressassent les vieux dictons ! Pourtant l'observation de la nature devrait nous faire réfléchir :
Les plantes déjà sous l’influence du changement climatique
Une étude publiée mercredi met en lumière le réarrangement des communautés végétales en France entre 2009 et 2017.
Le Monde avec AFP
On n’avait jamais observé une telle évolution végétale sur un laps de temps aussi court : en dix ans, la flore sauvage a déjà changé sous l’effet du dérèglement climatique, « sur toute la France, tous milieux confondus ».
« Depuis 2009, il y a un réarrangement au sein des communautés végétales. Les espèces qui préfèrent des températures élevées s’installent [dans de nouveaux territoires] ou augmentent en abondance », explique à l’Agence France-Presse (AFP) Gabrielle Martin du Muséum national d’histoire naturelle, coautrice de l’étude publiée mercredi 10 juillet dans la revue Biology Letters.
A l’origine de cette découverte, un programme de sciences participatives : Vigie Flore rattaché à l’établissement. Depuis son lancement en 2009, 321 botanistes amateurs ou professionnels ont noté chaque année la présence (ou l’absence) d’environ 2 500 espèces végétales (les plus communes des 6 000 présentes en France).
Ces données ont permis à une équipe de chercheurs du Centre d’écologie et des sciences de la conservation, de l’ISEM Montpellier et de l’IEES Paris, d’établir l’évolution de 550 espèces.
Flore de 3 118 sites sur une période de neuf ans
Garrigue, prairie ou encore milieu urbain, chaque « vigie-floriste » a sa ou ses parcelles (de 1 km2 chacune) à explorer, toutes choisies par les chercheurs pour leur représentativité. « La plupart des parcelles se trouvent dans des milieux ouverts », avec des typologies différentes : terres agricoles pour certaines, surfaces modifiées par l’action humaine pour d’autres, mais aussi forêts, prairies, etc., précise l’étude.
En y consacrant en moyenne un à deux jours par an (d’avril à août), les bénévoles ont permis de « caractériser la flore de 3 118 sites sur une période de neuf ans (2009-2017) », précise un communiqué du Muséum. En parallèle, précipitations et températures étaient récoltées par les chercheurs amateurs.
Conclusion : les sites où la température a le plus augmenté sont ceux où la végétation a le plus changé.
« Change les interactions entre les espèces »
« C’est la première fois qu’une réponse de la flore est détectée à l’échelle nationale sur un temps aussi court », note Gabrielle Martin. Une réponse qui diffère selon les espèces : certaines s’épanouissent, d’autres déclinent, certaines se déplacent vers le Nord, d’autres prennent de la hauteur.
Selon la spécialiste, « les espèces annuelles [qui vivent moins d’un an] arriveraient à s’adapter plus rapidement au changement climatique que les espèces pérennes ». Et les espèces tolérant bien les températures élevées, notamment certaines graminées comme l’Avoine barbue ou le Brome de Madrid prendraient le dessus sur celles préférant les climats plus frais comme la Renouée faux liseron ou le Cerfeuil sauvage.
Bonne ou mauvaise nouvelle ? « Difficile de répondre », pour Gabrielle Martin. Car si ces travaux prouvent que certaines plantes peuvent rapidement s’adapter au changement climatique, ce n’est pas le cas pour toutes les espèces. La diversité végétale s’en trouve modifiée.
« Les changements observés ont forcément un impact sur ceux qui vivent de ce milieu, les pollinisateurs, les oiseaux… »
Et même si ces modifications ne sont pas forcément synonymes de baisse de diversité, elles auront forcément des conséquences sur les interactions entre espèces.
« Quand de nouvelles espèces [à la recherche de conditions plus favorables] s’installent dans une communauté déjà en place, elle change les interactions entre les espèces et notamment les interactions de compétitions », explique Mme Martin. Des bouleversements qui, à leur tour, ne seront pas anodins sur l’évolution de ces espèces.
1 x
- Adrien (ex-nico239)
- Econologue expert
- Messages : 9845
- Inscription : 31/05/17, 15:43
- Localisation : 04
- x 2151
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :nico239 a écrit :
Oui un sol argileux a un fort pouvoir de rétention d'eau.
Ce qu'il ne faut pas interpréter comme un avantage !
C'est ce que j'exprimais en utilisant le mot «rétention» elle l'a mais ne la cède aux plantes que sous la contrainte
Je ne reprends pas la totalité de ton post explicatif précédent mais à propos des «cailloux», il font perdre de la RU c'est bien cela?
En revanche ne peuvent-ils pas être aussi utiles pour certains sols argileux en améliorant le drainage donc une meilleur pénétration en profondeur?
Enfin on parle bien des «cailloux» qui sont DANS le sol et pas à la surface du sol c'est bien cela?
0 x
rr
nico239 a écrit :
Ce qu'il ne faut pas interpréter comme un avantage !
C'est ce que j'exprimais en utilisant le mot «rétention» elle l'a mais ne la cède aux plantes que sous la contrainte...
[/quote]
C'est pire : le point de flétrissement, c'est le moment où les plantes n'arrivent plus à prendre l'eau dans le sol. Il en reste toujours, mais celle-ci est retenue trop fort.
Donc même avec contrainte, elle y reste. Enfin, tu peux mettre dans un four, cuire la terre et là, elle va s'échapper - c'est comme ça qu'on pèse ce volume d'eau résiduel.
En agronomie, "rétention" est plus large :
a) un sol est "inondé" ; l'eau occupe tous les volumes disponibles ; il est dit "saturé" ; ceci n'est pas souhaitable, car racines et organismes du sol ont besoin d'air...
b) assez vite, si on laisse s'égoutter, une partie de cette eau s'en va ; des espaces se libèrent ; l'air rentre à nouveau dans le sol (on appelle ces espaces la "macro-porosité").
La quantité d'eau que la terre retient juste quand elle s'est ressuyé (c'est comme ça qu'on dit une fois qu'elle s'est égouttée) marque le haut de la RU.
Cette capacité qu'a le sol de retenir de l'eau (et aussi des éléments minéraux) est appelée "capacité de rétention".
c) les plantes puisent là-dedans ; une partie de cette eau s'évapore directement aussi ; au début, c'est facile ; il n'y a pas de "contrainte" ; puis elle devient de plus en plus difficile à prélever pour les plantes car elle de plus en plus fortement retenue...
d) Arrive le moment où elle est tellement fortement retenue que les plantes n'y arrivent plus (cela correspond à une succion équivalente à environ 15 bars) ; c'est le point de flétrissement.
La différence entre la quantité d'eau au point de ressuyage (capacité maximale d'eau que le sol retient une fois qu'il est égoutté) et le point de flétrissement est la RU : c'est le stock d'eau dont les plantes peuvent disposer.
Les argiles ont ceci de particulier qu'étant très fine, elles retiennent beaucoup d'eau très fortement. Donc l'humidité résiduelle au point de flétrissement est élevée.
Donc il exact que les argiles retiennent beaucoup d'eau au point de ressuyage. Plus que les autres minéraux du sol. Mais elles en relâchent moins que les limons, qui bien qu'ils en retiennent moins, en libèrent plus. C'est un peu tordu, mais assez simple : tu prends deux jerrycans ; l'un est bien plus gros que l'autre ; mais il a une réserve annexe que les plantes ne peuvent atteindre bien plus grosse que le second. Finalement, le second, bine qu'étant moins gros, est plus utile aux plantes !
Voilà cette histoire de rétentions - il y en a plusieurs !
1 x
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
nico239 a écrit :
Je ne reprends pas la totalité de ton post explicatif précédent mais à propos des «cailloux», il font perdre de la RU c'est bien cela?
Pour une épaisseur de sol donné !
Tu as deux sols faisant 50 cm avant d'atteindre la roche-mère.
Ou ils sont sans limite, ce sont les racines qui limitent alors la zone utile. On va dire à 1 m.
Un sol A ne renferme pas de cailloux (éléments de plus de 2 mm).
Le sol B en renferme 25 %.
Comme ces cailloux ne renferme pas (ou peu quand ils sont poreux) d'eau, le sol B à une RU de 75 % comparé au sol A.
On parle des cailloux qui sont comptés dans l'épaisseur du sol que tu as mesurée.
Dernière édition par Did67 le 10/07/19, 19:52, édité 1 fois.
1 x
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
nico239 a écrit :
En revanche ne peuvent-ils pas être aussi utiles pour certains sols argileux en améliorant le drainage donc une meilleur pénétration en profondeur?
La drainage vise à évacuer l'excès d'eau.
Dans un sol, on part du principe que l'eau "descend", même en sol argileux. Il y a des forces de capillarité qui font que l'eau va naturellement de l'endroit le plus humide vers l'endroit le plus sec. Même vers le haut !
Donc au cours de l'hiver, ou suite à une irrigation bien conduite, un sol argileux (sauf glaise pure, mais là, on fait de la poterie et pas un potager !), l'épaisseur utile du sol est réputée "mouillée".
1 x
- Adrien (ex-nico239)
- Econologue expert
- Messages : 9845
- Inscription : 31/05/17, 15:43
- Localisation : 04
- x 2151
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :nico239 a écrit :
Je ne reprends pas la totalité de ton post explicatif précédent mais à propos des «cailloux», il font perdre de la RU c'est bien cela?
Pour une épaisseur de sol donné !
Tu as deux sols faisant 50 cm avant d'atteindre la roche-mère.
Ou ils sont sans limite, ce sont les racines qui limitent alors la zone utile. On va dire à 1 m.
Un sol A ne renferme pas de cailloux (éléments de plus de 2 mm).
Le sol B en renferme 25 %.
Comme ces cailloux ne renferme pas (ou peu quand ils sont poreux) d'eau, le sol B à une RU de 75 % comparé au sol A.
On parle des cailloux qui sont comptés dans l'épaisseur du sol que tu as mesurée.
Ok pigé
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 5830
- Inscription : 27/05/17, 22:20
- Localisation : limite entre le Nord et l'Aisne
- x 957
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
hier, un engin est venu terrasser dans le terrain voisin au mien une pâture pour chevaux, en fait 2 pâtures séparées par une ancienne haie, le proprio d'avant avait déjà fait abattre la haie, le nouveau à fait rectifier le talus qui se trouvait à cette endroit, pour faire plus plat pour ces délicats chevaux et pour faciliter l'entretien, bon adieu biodiversité
don l'engin à creusé, sur un bon 60-80 cm si ce n'est pas plus, ben il a déplacer pas mal de poussière, le sol était apparemment sec ou peu humide sur toute cette profondeur, visuellement de loin, poussiéreux en surface et pas compact du tout en profondeur, je suis dans le lit majeur de la rivière qui coule juste en bas disons à 100-150 m en contrebas donc un sol assez limoneux sur un socle calcaire fissuré, la nappe se recharge vite mais elle se vide aussi assez vite
don l'engin à creusé, sur un bon 60-80 cm si ce n'est pas plus, ben il a déplacer pas mal de poussière, le sol était apparemment sec ou peu humide sur toute cette profondeur, visuellement de loin, poussiéreux en surface et pas compact du tout en profondeur, je suis dans le lit majeur de la rivière qui coule juste en bas disons à 100-150 m en contrebas donc un sol assez limoneux sur un socle calcaire fissuré, la nappe se recharge vite mais elle se vide aussi assez vite
0 x
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)
(de Moi)
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
C'est pas bien malin : les chevaux apprécient les haies qui leur donnent de l'ombre et qui coupent le vent. En ce moment les miens passent toute la journée prés de la haie sous quelques noisetiers.
1 x
-
- Econologue expert
- Messages : 5830
- Inscription : 27/05/17, 22:20
- Localisation : limite entre le Nord et l'Aisne
- x 957
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
ibex a écrit :C'est pas bien malin : les chevaux apprécient les haies qui leur donnent de l'ombre et qui coupent le vent. En ce moment les miens passent toute la journée prés de la haie sous quelques noisetiers.
que veux-tu!!!
réflexion de la voisine, ça va faire plus propre!!! bon elle tond tous les 3j quand ça pousse, un petit complément de tonte pour moi, car fatalement son tas de compost se remplit plus vite qu'il ne se vide par dessèchement et pourrissement de l'herbe et de grands adeptes du désherbage manuel
1 x
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)
(de Moi)
- Julienmos
- Grand Econologue
- Messages : 1265
- Inscription : 02/07/16, 22:18
- Localisation : l'eau reine
- x 260
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :
a) le calcaire, carbonate de calcium, est un roche ; tu es sûrement sur un socle calcaire... Ce socle est filtrant, ne retient pas l'eau... Cela donne les reliefs typiques dits "karstiques", avec des plateaux secs... Parce que l'eau fout le camp.
Un sol riche en calcium n'est pas, à ma connaissance, plus "sec" qu'un autre.
merci pour tes explications très détaillées comme d'hab.
juste quelques points:
j'ai quoté deux phrases, apparemment contradictoires, l'une où tu dis que le calcaire est filtrant , ne retient pas l'eau, ce qui donne des plateaux SECS...
et l'autre où tu dis qu'un sol riche en calcium n'est pas plus sec qu'un autre ?
0 x
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 14 Réponses
- 2303 Vues
-
Dernier message par Ahmed
Consulter le dernier message
03/10/24, 22:56Un sujet posté dans le forum : Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions
-
- 0 Réponses
- 8813 Vues
-
Dernier message par Bobinsana
Consulter le dernier message
26/03/22, 18:47Un sujet posté dans le forum : Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions
-
- 10 Réponses
- 19183 Vues
-
Dernier message par Moindreffor
Consulter le dernier message
17/02/22, 20:02Un sujet posté dans le forum : Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions
-
- 2 Réponses
- 6858 Vues
-
Dernier message par Ahmed
Consulter le dernier message
08/10/21, 18:31Un sujet posté dans le forum : Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions
-
- 7 Réponses
- 7593 Vues
-
Dernier message par Yves3008
Consulter le dernier message
06/11/22, 10:05Un sujet posté dans le forum : Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions
Revenir vers « Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions »
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 126 invités