Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je ne sais pas quelle est la taille : mais balance voir 2 ou 3 arrosoirs d'eau par pied et sous 3 ou 4 jours, tu auras la réponse.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
C'est effectivement une piste ! Mais helas, mes reserves (assez faibles en fait, je n'ai pas de cuve de 1000 L) sont deja presque à sec. Et des températures caniculaires sont annoncees dans la semaine . Donc je vais voir
Mais merci quand meme du conseil
Mais merci quand meme du conseil
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L'ennemi se déguise souvent en géranium. Mais l'on ne peut s'y méprendre, car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi lui, est à nos portes
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
J'ai aussi tenté 2 années la culture du melon sans résultat probant, en gironde. Le manque d'eau y est sûrement pour quelque-chose. Et aussi les limaces qui habitaient le(s) fruit(s) avant la récolte.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Mon potager etant distant de chez moi, j'ai arrosé, meme si ça n'était pas le bon moment, vers 14H. ENviron 12L par pied, à vue de nez.
C'est vrai que les plants se sont redressées directement, c'etait visible à l'œil nu. Je vous en reparlerai d'ici 3/4 jours.
Encore merci
C'est vrai que les plants se sont redressées directement, c'etait visible à l'œil nu. Je vous en reparlerai d'ici 3/4 jours.
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L'ennemi se déguise souvent en géranium. Mais l'on ne peut s'y méprendre, car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi lui, est à nos portes
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Pour ce qui concerne le "moment", ne t'inquiètes pas : si tu verses au pied, ou si tu arroses au goutte-à-goutte, cela n'a guère d'importance. L'important c'est qu'il y a de l'eau qui arrive en quantité suffisante dans la "sphère" explorée par les racines (et leurs alliés, les champignons mycorhiziens).
Le "bon moment" est typiquement un questionnement des "jardiniers de paradigme 1" : "que dois-je faire pour que ça marche ?". Et donc il a des milliers de recettes. Souvent contradictoires.
Ton problème n'est pas le bon moment, mais que très vite, par capillarité, cette eau va se "diluer" dans tout le sol, qui la retiendra de plus en plus fortement.
Pour comprendre :
a) au moment de verser, tes 12 l ont presque saturé on va dire un volume de 20 à 30 l de terre autour de l'endroit où tu as versé ; le sol, "saturé", va céder facilement cette eau aux plantes
b) mais petit à petit, comme le café qui "monte" dans un morceau de sucre, elle va se diriger vers les zones sèches... Pour par exemple, finalement occuper 1 m3 de sol... Et là, les 12 l, ce sera peu de choses. Le sol sera "très peu humide", et les plantes auront du mal à l'extraire...
La réalité est entre ces deux situations extrêmes (pour la pédagogie) : il y a un gradient entre l'endroit où tu as versé et disons les limites externes du m3 de terre exploré par les racines...
PS : J'ai bien compris que tu n'as pas d'eau et ne peux pas faire mieux ; je saisis l'occasion pour "expliquer" pourquoi il est assez vain de s'interroger sur le "bon moment", mais crucial de réfléchir aux quantités.
PS2 : ne pas mouiller la surface est en revanche essentiel, car sinon, on booste l'évaporation
PS3 : mais si par capillarité la zone humide s'étend sous le foin, ce n'est pas grave puisque celui-ci réduit considérablement l'évaporation ; on peut donc dire qu'avec le foin, à condition d'apporter l'eau au sol, au pied de la plante, c'est "toujours le bon moment" !!! Ah il est génial, ce foin !!! Enfin..... Les autres couvertures du sol le font tout aussi bien... Même une bâche en plastique !
Le "bon moment" est typiquement un questionnement des "jardiniers de paradigme 1" : "que dois-je faire pour que ça marche ?". Et donc il a des milliers de recettes. Souvent contradictoires.
Ton problème n'est pas le bon moment, mais que très vite, par capillarité, cette eau va se "diluer" dans tout le sol, qui la retiendra de plus en plus fortement.
Pour comprendre :
a) au moment de verser, tes 12 l ont presque saturé on va dire un volume de 20 à 30 l de terre autour de l'endroit où tu as versé ; le sol, "saturé", va céder facilement cette eau aux plantes
b) mais petit à petit, comme le café qui "monte" dans un morceau de sucre, elle va se diriger vers les zones sèches... Pour par exemple, finalement occuper 1 m3 de sol... Et là, les 12 l, ce sera peu de choses. Le sol sera "très peu humide", et les plantes auront du mal à l'extraire...
La réalité est entre ces deux situations extrêmes (pour la pédagogie) : il y a un gradient entre l'endroit où tu as versé et disons les limites externes du m3 de terre exploré par les racines...
PS : J'ai bien compris que tu n'as pas d'eau et ne peux pas faire mieux ; je saisis l'occasion pour "expliquer" pourquoi il est assez vain de s'interroger sur le "bon moment", mais crucial de réfléchir aux quantités.
PS2 : ne pas mouiller la surface est en revanche essentiel, car sinon, on booste l'évaporation
PS3 : mais si par capillarité la zone humide s'étend sous le foin, ce n'est pas grave puisque celui-ci réduit considérablement l'évaporation ; on peut donc dire qu'avec le foin, à condition d'apporter l'eau au sol, au pied de la plante, c'est "toujours le bon moment" !!! Ah il est génial, ce foin !!! Enfin..... Les autres couvertures du sol le font tout aussi bien... Même une bâche en plastique !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
cette année je n'arrose que très peu, certaines cultures s'en sortent toute seule, mais d'autres font un peu la tronche, la raison, j'ai du barricader le potager contre les visite intempestive du chien, et du chat, en fait ils prenaient le potager pour un terrain de jeu et se poursuivaient inlassablement dedans, en causant de très gros dégâts
donc l'accès au potager n'est plus aussi "facile", il faut que je fasse tout le tour, prochains travaux refaire la porte au bon endroit
j'ai la chance d'avoir un bel orage par semaine, donc ça aide mais les aubergines et poivrons auraient sûrement appréciés un peu plus, mais surtout je remarque que bien que je n'ai plus de faim d'azote cette année, je n'ai vraiment pas beaucoup de MO dans mon sol qui reste pauvre, les plants sont bien verts mais la production ne suit pas
le foin mis tard en saison ne s'est pas beaucoup minéralisé, il en reste une belle épaisseur, foin que j'enlève après récolte temporairement pour mettre au contact du sol de la tonte de gazon (que je récupère au printemps et que je conserve séchée, car en ce moment la ressource est pauvre), pour nourrir la suite, poireaux et salades d'automne et d'hiver
je remarque la même chose au niveau des besoins en eau, mes choux repiqués trop tard ne se développent pas car je ne les arrose pas, l'an dernier c'était 6L par pied, presque chaque jour, bon je n'en avait que 8
deux années qui se suivent et se ressemblent, bien que cette année, j'ai un peu plus d'eau me semble-t-il, mais le constat est net, je dois apporter de la MO à mon sol, donc même si cette année, j'ai une belle amélioration sur certaines productions, et que le problème d'arrosage nuit à certaines, je vois que mon sol, récupère, mais que je dois être beaucoup plus généreux en MO, les apports de déchets de cuisine ont bien boosté mais ça ne permet pas de couvrir de grandes surfaces
il faudra aussi que je travaille sur l'allongement de la saison avec châssis pour le printemps et l'automne, et me pencher sur l'arrosage
donc l'accès au potager n'est plus aussi "facile", il faut que je fasse tout le tour, prochains travaux refaire la porte au bon endroit
j'ai la chance d'avoir un bel orage par semaine, donc ça aide mais les aubergines et poivrons auraient sûrement appréciés un peu plus, mais surtout je remarque que bien que je n'ai plus de faim d'azote cette année, je n'ai vraiment pas beaucoup de MO dans mon sol qui reste pauvre, les plants sont bien verts mais la production ne suit pas
le foin mis tard en saison ne s'est pas beaucoup minéralisé, il en reste une belle épaisseur, foin que j'enlève après récolte temporairement pour mettre au contact du sol de la tonte de gazon (que je récupère au printemps et que je conserve séchée, car en ce moment la ressource est pauvre), pour nourrir la suite, poireaux et salades d'automne et d'hiver
je remarque la même chose au niveau des besoins en eau, mes choux repiqués trop tard ne se développent pas car je ne les arrose pas, l'an dernier c'était 6L par pied, presque chaque jour, bon je n'en avait que 8
deux années qui se suivent et se ressemblent, bien que cette année, j'ai un peu plus d'eau me semble-t-il, mais le constat est net, je dois apporter de la MO à mon sol, donc même si cette année, j'ai une belle amélioration sur certaines productions, et que le problème d'arrosage nuit à certaines, je vois que mon sol, récupère, mais que je dois être beaucoup plus généreux en MO, les apports de déchets de cuisine ont bien boosté mais ça ne permet pas de couvrir de grandes surfaces
il faudra aussi que je travaille sur l'allongement de la saison avec châssis pour le printemps et l'automne, et me pencher sur l'arrosage
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
L arrosage est primordiale pour certaines plantes, ou tout du moins leur faut elles de l eau disponible facilement.
Je le constate cette année car j ai un jardin où je peux arroser copieusement 1 ou 2 fois par semaine. L an dernier c était chichement 1 fois par semaine.
Les courgettes, potimarrons, patissons, une fois installés, ils produisent quand même. Même les tomates, elles etaient plus petites et les cornues des
Andes avaient tendance à noircir de la pointe.
Par contre aubergines, melons, concombres et poivrons produisaient pas ou peu.
Ceux qui prétendent produire sans eau même sur sol couvert, je demande à constater par moi même ou par quelqu un de fiable.
Je le constate cette année car j ai un jardin où je peux arroser copieusement 1 ou 2 fois par semaine. L an dernier c était chichement 1 fois par semaine.
Les courgettes, potimarrons, patissons, une fois installés, ils produisent quand même. Même les tomates, elles etaient plus petites et les cornues des
Andes avaient tendance à noircir de la pointe.
Par contre aubergines, melons, concombres et poivrons produisaient pas ou peu.
Ceux qui prétendent produire sans eau même sur sol couvert, je demande à constater par moi même ou par quelqu un de fiable.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :Ceux qui prétendent produire sans eau même sur sol couvert, je demande à constater par moi même ou par quelqu'un de fiable.
si tu as une RU de malade, et que tu cultives proche de la nappe phréatique, tu peux te passer d'arroser
mais c'est bien parce que tes plantes ont de l'eau à disposition dans le sol que tu peux te passer d'arroser, et uniquement pour cette raison
il suffit de se repasser Manon des sources, y a rien de bien miraculeux
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Dans les faubourgs de Strasbourg, la nappe phréatique est à .... 3 mètres !!! L'eau remonte par capillarité. Il est alors facile "d'imaginer" et de faire la promotion de tas de systèmes qui "marchent" ! Tu bois une bière pour te déshydrater et cela fera le même effet pour les légumes !
Ailleurs, il y a des tas de "veines d'eau", qui sans former de sources, créent une nappe plus humide à 3 ou 4 mètres. Inutile de chercher !
Ailleurs, ce sont des fissures dans des roches qui stockent l'eau. Pour avoir fait quelques puits en plein Sahel, c'est stupéfiant comme il y a des micro-nappes, parfois perchées (une "cuvette" souterraine) un peu partout.
Je vous rappelle enfin l' "arbre du Ténéré", un acacia qui plongeait ses racines à une trentaine de mètres. Repère bien connu de ceux qui traversaient des Peugeot dans les années 70 et 80, il a été ... arraché, par un camionneur qui a mal conduit et s'est mal conduit. Je n'ai jamais vu l'arbre du Ténéré sur site, mais j'ai vu sa relique au Musée de Niamey.
A El Oued, en Algérie, les habitants creusaient le sable pour faire d'énormes cônes à l'envers dans lesquels ils plantaient des palmiers. Quand tu arrivais sur place, tu voyais des feuilles de palmier au ras du sable ! Surprenant !!! Mais quel boulot : cela s'ensablait sans cesse et il fallait remonter le sable régulièrement !!!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_du_ ... %A9r%C3%A9
Ailleurs, il y a des tas de "veines d'eau", qui sans former de sources, créent une nappe plus humide à 3 ou 4 mètres. Inutile de chercher !
Ailleurs, ce sont des fissures dans des roches qui stockent l'eau. Pour avoir fait quelques puits en plein Sahel, c'est stupéfiant comme il y a des micro-nappes, parfois perchées (une "cuvette" souterraine) un peu partout.
Je vous rappelle enfin l' "arbre du Ténéré", un acacia qui plongeait ses racines à une trentaine de mètres. Repère bien connu de ceux qui traversaient des Peugeot dans les années 70 et 80, il a été ... arraché, par un camionneur qui a mal conduit et s'est mal conduit. Je n'ai jamais vu l'arbre du Ténéré sur site, mais j'ai vu sa relique au Musée de Niamey.
A El Oued, en Algérie, les habitants creusaient le sable pour faire d'énormes cônes à l'envers dans lesquels ils plantaient des palmiers. Quand tu arrivais sur place, tu voyais des feuilles de palmier au ras du sable ! Surprenant !!! Mais quel boulot : cela s'ensablait sans cesse et il fallait remonter le sable régulièrement !!!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_du_ ... %A9r%C3%A9
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
pour la taille des melon, on revient un peu sur le même principe que la taille des tomates
les fruits du melon se forment sur les branches secondaires et au bout des branches primaires, la taille provoque le départ très proche du pied mère de branches secondaires et donc une meilleure fructification, mais la non taille fait qu'on aura beaucoup de feuillage, et donc plus de capteurs solaires pour charger les fruits
donc à vous de choisir entre plus de fruits petits ou moins de fruits plus gros
je ne sais pas comment on plante les melons en culture de plein champ, mais ils ne doivent pas pincer les melons
après plus de feuillage = plus d'évapotranspiration, donc suivant la taille du pied il faudra apporter plus ou moins d'eau
pour référence un pied de potiron géant fait plus de 100 m2 pour ne nourrir qu'un seul fruit qui peut se développer et dépasser plusieurs centaines de kilo, les autres fruits sont éliminés tous les deux ou trois jours
pour les tomates j'ai tenté un mixe, j'ai laissé les tiges secondaires, mais j'ai coupé les fleurs, donc plus de feuillage qu'en taille classique, mais autant de fruits, pour privilégier les capteurs solaires
les fruits du melon se forment sur les branches secondaires et au bout des branches primaires, la taille provoque le départ très proche du pied mère de branches secondaires et donc une meilleure fructification, mais la non taille fait qu'on aura beaucoup de feuillage, et donc plus de capteurs solaires pour charger les fruits
donc à vous de choisir entre plus de fruits petits ou moins de fruits plus gros
je ne sais pas comment on plante les melons en culture de plein champ, mais ils ne doivent pas pincer les melons
après plus de feuillage = plus d'évapotranspiration, donc suivant la taille du pied il faudra apporter plus ou moins d'eau
pour référence un pied de potiron géant fait plus de 100 m2 pour ne nourrir qu'un seul fruit qui peut se développer et dépasser plusieurs centaines de kilo, les autres fruits sont éliminés tous les deux ou trois jours
pour les tomates j'ai tenté un mixe, j'ai laissé les tiges secondaires, mais j'ai coupé les fleurs, donc plus de feuillage qu'en taille classique, mais autant de fruits, pour privilégier les capteurs solaires
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