Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Salut,
Perso, je place au moment de la mise en terre de mes plants des morceaux de tubes pvc à proximité immédiate (je sais le pvc c'est cracra...) que j entaille sur le bas.
Un peu à la manière de ce qui se pratique pour les jeunes arbres.
Ça semble bien fonctionner sur mes tomates, courgettes et aubergines. Ça permet à l eau de penetrer directement en profondeur (25 ou 30 cm), en complément j arrose aussi un peu en surface sous le paillage.
Bon c'est peut-être pas idéal... Je sais pas.
Perso, je place au moment de la mise en terre de mes plants des morceaux de tubes pvc à proximité immédiate (je sais le pvc c'est cracra...) que j entaille sur le bas.
Un peu à la manière de ce qui se pratique pour les jeunes arbres.
Ça semble bien fonctionner sur mes tomates, courgettes et aubergines. Ça permet à l eau de penetrer directement en profondeur (25 ou 30 cm), en complément j arrose aussi un peu en surface sous le paillage.
Bon c'est peut-être pas idéal... Je sais pas.
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin a écrit :Sans vouloir critiquer l'idée "en creux" (je pense que les battants, murets...font sûrement diminuer l'évaporation grâce aussi à la protection du vent), je me pose la question de tes relevés comme argument. Le capteur disposé contre le châssis mesure la température accumulée dans la planche sur laquelle il est disposé (par conduction). Y a t'il autant de différence si tu mets le deuxième capteur contre la planche au soleil à l’intérieur ?nico239 a écrit :Concernant l'idée globale du «en creux» je persévère sur le sujet avec ce relevé.
Bien entendu les deux capteurs sont à l'ombre et à 50cm l'un de l'autre
Le capteur le plus «frais» n'est pas à l'hyper ombre des légumes (sinon on gagne encore 2°) mais disons à la mi ombre.
35,4 soient 7 degrés d'écart entre l'extérieur et l'intérieur d'un coffre
Salut
Bien qu'il soit contre le montant du coffre et pas contre sa paroi c'est à vérifier effectivement.
Demain je le poserai à même le sol lui aussi (à l'ombre bien entendu) dans le passe pied face au coffre concerné par la comparaison.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
JardinierAmateur a écrit :PEtit retour sur mes melons.
ALors voila, les pieds (exterieurs ou sous serre) ont tous eu environ la même quantité d'eau. Seul n tirait encore la gueule aujourd'hui : celui le plus entouré : tomates, pommes de terre, sous la serre. J'en deduis que sous la serre (l'endroit ou la terre s'est le plus aggradée depuis l'année derniere, qui était ma premiere année en phéno, avec epandage du foin en mars), l'eau a profité à toutes les plantes autour également. Peut etre lié à une plus grande quantité de champignons ? Ou tout simplement, plus de racines ? Peu importe, le resultat est le meme : plus la densité est forte, plus il faut d'eau. Ce qui somme toute, parait assez logique
On peut aussi formuler l'hypothèse que le fait que les plantes ne sont pas égales en ce qui concerne leur capacité à extraire l'eau peut jouer. Et la tomate semble particulièrement performante. Du coup, comme autour d'un buffet où il y a beaucoup de convives et très peu à manger, les moins agiles n'ont pas grand-chose ! Là, la tomate se sert. Les autres attendent...
Le deuxième phénomène probable est qu'une serre est d'abord un séchoir. Toute la masse de sol est desséchée. Quand tu verses de l'eau à un endroit donné, souterrainement, par des forces de capillarité, celle-ci va migrer (dans tous les sens, comme le café monte dans un morceau de sucre) et humidifier tout le volume souterrain. Un arrosoir d'eau versé au pied d'un melon dans un sol qui autour est encore "un peu" humide va surtout rester près du melon... Pas trop retenue, elle peut être absorbée. Le même arrosoir versé au pied du melon dans une serre qui où le sol est desséché va se "diluer" dans tout le volume. Très vite, elle sera trop fortement retenue et deviendra indisponible...
En tous les cas, c'est clair. ce que tu observes sont les effets de la sécheresse !
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- être chafoin
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
D'où l'utilité de ne pas trop attendre avant le premier gros arrosage de la saison, si possible. Il vaut mieux, je pense, arroser quand la réserve d'eau n'est pas encore épuisée (à moitié ? moins ? à voir).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
La RFU (réserve d'eau du sol facilement utilisable - disons sans "stress" majeur pour les plantes) est évaluée entre 2/3 de la RU (la réserve en eau du sol) pour la majorité des sols équilibrés en limons-argiles-sables. Mais à 0,5 seulement pour les argiles, qui retiennent trop fortement l'eau... Donc elles retiennent pas mal d'eau, mais en garde trop fortement une parte importante (jusqu'à 60 % !!!).
Quand on va au-delà de ces limites, les plantes commencent à stresser, à réduire la "voilure" (en clair, à fermer les stomates, pour moins perde d'eau, mais du coup, elles régulent aussi la photosynthèse vers le bas ! Donc cela ne pousse plus autant...).
Quand on va au-delà de ces limites, les plantes commencent à stresser, à réduire la "voilure" (en clair, à fermer les stomates, pour moins perde d'eau, mais du coup, elles régulent aussi la photosynthèse vers le bas ! Donc cela ne pousse plus autant...).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
L'an dernier j'avais pris le parti de ne pas arroser.
En partie par flemme car mon système d'arrosage n'était pas efficace.
De retour de vacances fin août, les arrosages réguliers prodigués par ma belle mère avaient transfiguré le potager.
Conclusion : avec de l'eau ça pousse mieux.
Cette année j'ai retravaillé et "abouti" mon système d'arrosage qui est pleinement opérationnel. C'est l'eau de la ville, je travaillerai dans le futur à arroser avec de l'eau moins onéreuse.
L'amélioration du sol grâce à une couverture permanente participe elle aussi à une meilleure végétation... et le potager est jeune (c'est seulement son troisième été) donc il progresse, comme le couple de jardiniers
...
Bref malgré la météo actuelle tout le monde se porte à merveille avec un arrosage de 10 minutes tous les matins.
Mais avant de partir dans le Sud profiter de la chaleur (ah ah ah ) j'hésite malgré tout : persister à arroser tous les jours ou un plus gros arrosage à intervalles réguliers ( je peux faire 1,2,3,5 ou 7 jours) ?
En partie par flemme car mon système d'arrosage n'était pas efficace.
De retour de vacances fin août, les arrosages réguliers prodigués par ma belle mère avaient transfiguré le potager.
Conclusion : avec de l'eau ça pousse mieux.
Cette année j'ai retravaillé et "abouti" mon système d'arrosage qui est pleinement opérationnel. C'est l'eau de la ville, je travaillerai dans le futur à arroser avec de l'eau moins onéreuse.
L'amélioration du sol grâce à une couverture permanente participe elle aussi à une meilleure végétation... et le potager est jeune (c'est seulement son troisième été) donc il progresse, comme le couple de jardiniers
...
Bref malgré la météo actuelle tout le monde se porte à merveille avec un arrosage de 10 minutes tous les matins.
Mais avant de partir dans le Sud profiter de la chaleur (ah ah ah ) j'hésite malgré tout : persister à arroser tous les jours ou un plus gros arrosage à intervalles réguliers ( je peux faire 1,2,3,5 ou 7 jours) ?
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- GuyGadebois
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Vous avez la possibilité pour arroser de manière écologique de fabriquer vos propres oyas (pots en terre à enterrer) , ce qui permettra une économie d'eau énorme et à vos plantes de s'enraciner profondément:
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“Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligente.(J.Rouxel)
"Par définition la cause est le produit de l'effet". (Tryphion)
"360 000 /0,5/100 ça fait 72 millions et pas 6 millions" (AVC)
"Par définition la cause est le produit de l'effet". (Tryphion)
"360 000 /0,5/100 ça fait 72 millions et pas 6 millions" (AVC)
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je te propose de t'imprégner un peu de notre approche du jardinage, avant de nous gaver avec des "petits trucs", dont la majorité sont ridicules.
Le "Potager du Paresseux", c'est d'abord produire beaucoup en faisant peu... Idéalement rien. Et pas de chercher quoi faire, pour finir par faire des tas de trucs, tous plus chiants les uns que les autres... On laisse cela aux angoissés du jardinage qui font sans prendre le temps de réfléchir...
Si les oyas permettent d'économiser l'eau, c'est que les plantes continuent de manquer d'eau... Hélas, les miracles, c'est à Lourdes.
En très résumé :
a) une plante doit répondre à une demande climatique d'eau, liée à la température, l'enseoleillement, la vitesse du vent et l'hygrométrie de l'air ; c'est la notion d'évapo-transpiration (ETref ; anciennement ETP)
b) pour cela, elle absorbe de l'eau dans le sol, qu'elle transpire ; au passage, elle se rafraichit
c) si la demande d'eau climatique est trop élevée par rapport à ce que la plante peut fournir, elle ferme ses stomates ; ce sera le cas lorsque la réserve du sol est épuisée
d) économiser l'eau ne sert alors à rien, puisqu'au contraire, la plante a besoin d'eau
e) ce qu'il faut en revanche éviter, c'est l'évaporation de l'eau hors la plante : sols nus, arroser en surface par aspersion (et là, les oyas jouent un rôle ; mais un goutteur à quelques cents fait la même chose !), asperser dans la journée avec importante évaporation de l'eau, arroser "tous les jours un peu"
Soyons juste, l'oyas a un autre avantage : "concentrer" l'eau autour du système racinaire, ce qui évite qu'elle diffuse trop loin dans le sol, vers des parties non occupées, où elle s'évapore. Mais là encore, une irrigation par goutte-à-goutte bien conduite aura le même effet...
Si vraiment tu veux évaluer l'efficience des oyas, je te propose un essai "toutes choses égales par ailleurs" :
- dans un même terrain, ayant le même passé
- tu plantes le même jour les mêmes plants (même variétés, même origine, etc), de la même façon
- à la moitié de tes plants, tu mets des oyas ; l'autre moyen, tu n'en mets pas
- tu donnes les mêmes quantités d'eau aux deux séries, les même jours, d'un coté dans les oyas, de l'autre avec des goutteurs
- et tu demandes à des visiteurs de comparer les deux séries sans leur dire ce que tu essayes
Je crains que cela ne soit une mauvaise surprise au regard du prix de ces machins, qui ne sont que des poteries de terre cuite poreuse. C'est vrai que si on fait avec deux pots de fleurs, cela devient raisonnable...
Le "Potager du Paresseux", c'est d'abord produire beaucoup en faisant peu... Idéalement rien. Et pas de chercher quoi faire, pour finir par faire des tas de trucs, tous plus chiants les uns que les autres... On laisse cela aux angoissés du jardinage qui font sans prendre le temps de réfléchir...
Si les oyas permettent d'économiser l'eau, c'est que les plantes continuent de manquer d'eau... Hélas, les miracles, c'est à Lourdes.
En très résumé :
a) une plante doit répondre à une demande climatique d'eau, liée à la température, l'enseoleillement, la vitesse du vent et l'hygrométrie de l'air ; c'est la notion d'évapo-transpiration (ETref ; anciennement ETP)
b) pour cela, elle absorbe de l'eau dans le sol, qu'elle transpire ; au passage, elle se rafraichit
c) si la demande d'eau climatique est trop élevée par rapport à ce que la plante peut fournir, elle ferme ses stomates ; ce sera le cas lorsque la réserve du sol est épuisée
d) économiser l'eau ne sert alors à rien, puisqu'au contraire, la plante a besoin d'eau
e) ce qu'il faut en revanche éviter, c'est l'évaporation de l'eau hors la plante : sols nus, arroser en surface par aspersion (et là, les oyas jouent un rôle ; mais un goutteur à quelques cents fait la même chose !), asperser dans la journée avec importante évaporation de l'eau, arroser "tous les jours un peu"
Soyons juste, l'oyas a un autre avantage : "concentrer" l'eau autour du système racinaire, ce qui évite qu'elle diffuse trop loin dans le sol, vers des parties non occupées, où elle s'évapore. Mais là encore, une irrigation par goutte-à-goutte bien conduite aura le même effet...
Si vraiment tu veux évaluer l'efficience des oyas, je te propose un essai "toutes choses égales par ailleurs" :
- dans un même terrain, ayant le même passé
- tu plantes le même jour les mêmes plants (même variétés, même origine, etc), de la même façon
- à la moitié de tes plants, tu mets des oyas ; l'autre moyen, tu n'en mets pas
- tu donnes les mêmes quantités d'eau aux deux séries, les même jours, d'un coté dans les oyas, de l'autre avec des goutteurs
- et tu demandes à des visiteurs de comparer les deux séries sans leur dire ce que tu essayes
Je crains que cela ne soit une mauvaise surprise au regard du prix de ces machins, qui ne sont que des poteries de terre cuite poreuse. C'est vrai que si on fait avec deux pots de fleurs, cela devient raisonnable...
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- Adrien (ex-nico239)
- Econologue expert
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- Inscription : 31/05/17, 15:43
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
fl78960 a écrit :L'an dernier j'avais pris le parti de ne pas arroser.
En partie par flemme car mon système d'arrosage n'était pas efficace.
Si cela peut te rassurer chez nous l'arrosage c'est vraiment pas une corvée (à condition d'avoir une arrivée d'eau bien sur).
1. Je tourne la vanne 1/4 de tour, en fin de journée en général.
Mais parfois en plein cagnard aussi pour refroidir le régiment.
2. L'asperseur se met en marche
et .... et... ÉPICÉTOU.
Ah si je viens le refermer après
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
nico239 a écrit :
Ah si je viens le refermer après
Tu n'as pas demandé une minuterie au père-Noël ?????
https://www.manomano.fr/p/minuteur-meca ... sage-42864
J'en mets systématiquement, car des fois, j'oublie !
Même sur les tuyaux branchés sur le robinet à la maison, où je ferme la buse. Une année, du fait des "coups de bélier" dans le réseau, un raccord Gardena avait lâché et l'eau avait coulé à fond une partie de la nuit... Donc depuis, je mets par exemple 15 mn, le temps d'arroser mes plantes vertes... Après, c'est coupé.
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