être chafoin a écrit :Finalement un système qui distille l'eau peu à peu (goutte à goutte, oya, bouteilles renversées...) a-t-il vraiment un intérêt par rapport un système d'apport d'eau localisé (arrosoir, tuyau à trous,...) ?
Hormis pour les semis où il doit maintenir l'eau en surface près des graines qui ne peuvent pomper.
L'idée même de"diminuer" les apports d'eau est, en soi, sans intérêt. Quand les plantes ont besoin d'être arrosées, "économiser l'eau" n'est pas vraiment un sujet.
Quel que soit le moyen utilisé, c'est une "certaine quantité" d'eau qu'il FAUT apporter si on veut que le système ne souffre pas !
Vous vous imaginez terminer un marathon et l'organisateur vous dit : "on économise l'eau, prenez 3 gouttes mais pas plus !". Ou a mis en place un filtre qui délivre l'eau au goutte-à-goutte...
Ce qu'il faut, en revanche, c'est limiter les pertes d'eau. Ce qui est différent.
Et donc oui, localiser, en gardant si possible le sol sec en surface. Ou le foin sec. Cette évaporation d'eau qui "passe à coté" des plantes n'est pas productive. C'est ça la clef. L'eau apportée "passera" par les plantes. Et sera donc productrice de biomasse.
Donc goutteurs. Ou si on veut faire dans l'exotisme, dépenser beaucoup d'argent, être à la mode, se croire jardinier extra, etc, pourquoi pas les oyas.
Ceux qui sont patients, peuvent évidemment verser au goulot avec un arrosoir, à condition de ne pas faire une grosse et large flaque !! Il faut alors être très patient, retraité, philosophe et pas trop nerveux pour ainsi imiter les goutteurs !